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Gin Fizz
4 août 2008

Petit manuel à l'usage des garçons qui ne comprennent pas bien les filles - Chapitre 5

Les filles et les "soirées entre filles"

filles_7Oui, jeune homme, arrête de te rouler par terre comme ça, tu as bien lu. Tu es sur le point de percer à jour l’un des plus grands mystères de tous les temps, et de trouver réponse à LA question qui te turlupine depuis que tu es en âge de t’intéresser aux nanas : que peuvent bien fabriquer ensemble toutes ces minettes lorsqu’elles se regroupent pour leurs fichus « trucs entre filles » dont tu es exclu ?

Car il ne t’a pas échappé, bien entendu, que tes copines les filles ont un goût très prononcé pour ces petits moments girly, exclusivement réservés aux membres portant du mascara et des sacs à main, et où la testostérone est rigoureusement interdite.
La forme de ces rendez-vous très « sex and the city » importe peu : dîner dans un resto cosy pour s’épargner la corvée cuisine, tea-time au salon de thé pour s’empiffrer de macarons, apéro après le boulot pour cocktail en happy hour, ou tout simplement glandouille chez l’une d’elles pour papotage tout confort. L’essentiel, c’est d’être ensemble, et de pouvoir se laisser aller aux fous rires et confidences. Un petit reste de nos anciennes "soirées pyjama" en quelque sorte, la séquence ‘Barbie va au bal’ et le couvre-feu des parents en moins.

Car oui, jeune homme, le procédé n’est pas tout jeune. Pendant que toi et tes potes, à douze ans, vous préfériez vous castagner dans la cour du lycée, ou vous exprimer à grands coups de mandales dans les dents et coups de boule dans le bide, nous avions déjà pris cette habitude de communiquer avec nos copines de façon un peu moins… brutale. Alors ne prends pas cet air ahuri aujourd’hui quand une fille te fait comprendre que tu es de trop dans la conversation.

Et ne viens pas non plus te venger de rester sur la touche en me sortant d’un air condescendant : « mais qu’est-ce que vous pouvez bien avoir à vous raconter pendant des heures comme ça ? ». Parce que lorsque je lis entre les lignes, ça pourrait donner un truc comme « faut vraiment aimer se raconter tout un tas de conneries débiles pour rester à jacter comme ça devant un café, alors qu’on sait même pas ce qu’on bouffe ce soir ». Pas très classe.
Oui, on « jacte » beaucoup, faut bien rendre hommage à notre réputation. Effectivement, c’est pas toujours du niveau Proust. Mais ça vole pas moins haut que le comparatif PSG-OM en douze points argumentés, la dernière édition du calendrier Aubade « avec des meufs trop bonnes », ou la spectaculaire reprise de vitesse de la Jaguar Continental GTC *. Enfin, moi, c’que j’en dis…

Et là, je te vois venir, jeune homme. Gros comme un camion. Je la vois, la question qui te brûle les lèvres, limite t’as même pas besoin de la formuler à voix haute : de quoi parlent les filles quand elles sont entre elles ?
Hé bien, mon cher ami, comme je suis une nana sympa, je vais te répondre : on parle de tout. Ben oui. Zéro censure, quand on est entre nous.
On parle de la pluie (qui flingue nos brushings) et du beau temps (qui nous laisse porter nos petites ballerines).
On parle mode, people, télé, ciné, ragots (même plus besoin d’acheter Voici, Gala et Closer).
On parle épilation, contraception, fer à lisser, pince à recourber les cils, vernis qui sèche ultra vite et collants qui ne filent pas au moindre coup d’ongle (de la vraie discussion girly qui vous ennuierait à mourir).
On parle de soi (beaucoup), des autres (un peu), de la vie, de nos envies (mieux qu’une séance chez le psy, beaucoup moins chère).
On parle d’amitié, de projets, de futur, de passé, de souvenirs, de fous rires.
On parle de garçons (ah ?), d’amour (hum), de sexe (oh !) et de sentiments…
Et aussi, parfois, on parle de politique, d’éducation, de condition de la femme, d’écologie, de régime de répartition des retraites, de couche d’ozone, de crise des banlieues, de poterie, de cuisine et de macramé (mais pas tout à la fois, quand même).

C’est vrai, on peut parler pendant des heures, sans se rendre compte du temps qui passe. Là où tu préfères l’action franche et directe, on aime les mots, les explications et les analyses complètes. C’est sans doute ce qui fait qu’on ne se comprend pas toujours, mais qu’on se complète si bien.

Exercice pratique
Difficulté *** : Non et mille fois non. Ce n’est pas parce qu’on préfère parfois être sans vous que c’est justement pour ne parler que de vous. Ca nous arrive, bien sûr, mais pas que. Alors pense, jeune homme, à remballer vite fait ces petites allusions mesquines, dans le genre « arf, réunion gonzesses, ça va encore critiquer les mecs, se plaindre d’être célibataire, et baver sur les sex-toys de Sonia Rykiel  ». Si tu insistes lourdement sur cette voie, tu risques de t’en prendre une dans la tronche. Mais j’aurais tendance à penser que tu ne l’aurais pas volée. Ne viens pas me dire que tu n’étais pas au courant…

* J’le crois pas, je suis même obligée d’aller faire des recherches sur www.auto-moto.com pour écrire mes posts…

(Article posté le 11 décembre 2006).

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20 mai 2011

I feel good en OneMany (concours inside)

Article sponsorisé

Si je commence à parler sport sur ce blog, je le sens d’avance, y’en a un paquet qui vont se marrer comme des baleines. Si si, je le sais bien. Y’a qu’à voir comme je suis « grande sportive devant l’éternel » avec mon parcours du combattant pour trouver LE sport qui me fait vraiment envie.
Oui, mais quand même. C’est pas une raison pour ignorer copieusement le rayon des chaussures sportswear, surtout quand on sait le petit côté « cool attitude » qu’elles peuvent apporter à une tenue fashion.  Et ça, voyez, ça me parle déjà plus !

Du coup, ni une ni deux (ni trois, même), j'ai reluqué de plus près les Newfeel-OneMany, proposées en exclusivité chez Decathlon-à-fond-la-forme (et sur leur site). Kézaco que ce nom obscur et multilingue ? Je t'explique, public :
One-Many, c'est le duo gagnant "confort+staïle", en gros. Tu choisis d'abord la One, une semelle confort et ergonomique qui va s'adapter à ton petit peton (semelle absorbante, stabilisateur de voûte). Tu la glisses ensuite dans n'importe quelle chaussure de la gamme (les Many), que tu peux choisir en fonction de ton humeur du jour, de ton envie, de ta tenue. Là, t'as le choix.


Tu peux la jouer "Maya l'Abeille" :


jaune
Ou encore "Central do Brasil et un et deux et trois zéro" (qu'il est loin, le temps... 'fin bref) :
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Ou encore "bling-bling disco fever" (mes préférées, j'avoue) :

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Je ne te fais pas tout le catalogue, il est en ligne, juste là : www.newfeel-shoes.com
Tu noteras d'ailleurs que c'est même pas très cher, puisque la semelle coûte 9€ et chaque paire de chaussures 10€. Ca vaut le coup de tenter le coup, non ?

Si tu as répondu "oui" à la question ci-dessous, bien joué, la suite de ce billet est pour toi ! Je te propose de te faire gagner un duo "semelle/chaussures de ton choix" (à aller choisir dans le magasin Décathlon le plus proche). Comment jouer ? Rien de plus simple ! Un petit commentaire déposé ici, avec le lien vers la couleur de chaussures que tu préfères, et hop, c'est lancé !
Concours clôt le 28/05/11, annonce des résultats ici-même.

Si tu t'ennuies au bureau (ou si le nouvel épisode de Gossip Girl est un peu fade), rejoins la page Facebook pour faire twister les baskets colorées grâce à ta souris, et créer des chorégraphies endiablées. Perso, je suis vraiment pas douée, mais j'ai deux mains gauche quand il s'agit de jeu vidéo, je ne suis pas un bon exemple !
Pour finir, petite vidéo pêchue qui donne envie. Enjoy, et bonne chance !

 

20 juin 2011

The Real Madrid

(Aparté : Ce titre minable n'est rien qu'une vaine tentative pour attirer les fans de foot sur mon blog de fille, je le dis et je l'assume) (oui, ça ne marchera sans doute pas, mais ça m'aura fait rire deux minutes) (et c'est déjà bien). (On peut passer au billet en question ?)

Plaza MayorMadrid donc. Où nous nous en allâmes en balade le week-end dernier. (Si je commence à conjuguer mes verbes bizarrement, je risque doublement de perdre mes footeux de passage) (humour, quand tu nous tiens).

Au programme : churros, tapas et cervezas. L'essentiel, entre nous. Mais comme il nous restait quelques heures à tuer entre les repas, on en a quand même profité pour visiter la ville.
Chouette ville, cela dit. Je pensais que Barcelone aurait plus de charme (l'attrait de la mer, sans doute), mais Madrid a largement de quoi se défendre. Disons aussi que le beau temps attendu de pied ferme a sérieusement contribué à la note positive de ce week-end découverte.

Arrivés au petit matin dans une ville encore endormie (merci les horaires EasyJet), nous débutons la journée par le sacro-saint Chocolate con churros dans l'une des meilleures chocolateries du coin, située à cinq minutes de l'hotel (Chéribibi me soupçonne d'avoir fait exprès, mais même pas). Pleins de calories forces, nous voilà ensuite partis à arpenter les rues : Palacio Real, Plaza de Oriente, Plaza Mayor, Plaza de la Puerta del Sol envahie d'étudiants contestataires, Plaza de Santa Ana, Gran Via, Gare Centrale d'Atocha... Aux petites ruelles pavées succèdent de grandes places ensoleillées et "parasolées".

Première journée passée à quadriller la ville en long et en large, histoire de prendre la mesure et le rythme madrilènes. Si nous occultons volontairement les principaux musées (ouuuuh, c'est momoche), nous passons une tête à la Caixa Forum, fondation de la banque du même nom, située dans un immeuble ultra-moderne et épuré.
Puis détour "obligé" (bah quoi ?) vers le coin de Salamanca et tournée des enseignes espagnoles que j'aime bien : Bimba & Lola, Hoss Intropia, Malababa. Je repartirai pourtant bredouille, si ce n'est deux babioles achetées chez ... Zara, juste pour le plaisir de les payer moins cher. (Maturité ou perspective de belles vacances cet été qui risquent de coûter bonbon ?). Dîner et fin de soirée au Mercado de San Miguel, une superbe halle modernisée et gavée de petits stands de produits locaux plus ou moins raffinés, où l'on dîne et boit un verre dans une ambiance très bruyante festive.

churros
Ouverture des hostilités !

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Palacio Real

Double

Façade, Plaza de Mayor

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Escalier principal, Fondation Caixa

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Tranquille Emile.

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Cerises

J'aime autant vous prévenir que ça déconne pas avec le rangement des cerises ici (Mercado de San Miguel).


Lendemain, dimanche, direction El Rastro, le plus grand marché aux puces d'Europe (carrément). Marché aux puces qui rejoint rapidement le marché tout court, avec son lot de sacs et fringues colorés bon marché et un peu attrape-pigeon-touriste. Faufillades à travers les stands, à la recherche de coins plus authentiques et vivants.
Puis pause tapas à la terrasse du Lateral, sympatique brasserie cotée de la Plaza de Santa Ana, et nouvelle balade dans les rues, jusqu'au fameux Parque del Retiro, véritable bulle d'oxygène au coeur de la ville. Retour vers l'hotel via les quartiers plus populaires et pittoresques de Lavapiès, à flâner dans les rues parmi les familles nombreuses latinos, et les étudiants moins bobos.

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Pépère Albert.

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Petite pause fraîcheur en famille...

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Les Gipsy Kings ont du souci à se faire...

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... ou pas.

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Enfin, dernier jour, après une grasse mat' méritée, c'est vers le sympathique quartier de Chueca que nous nous mettons en marche, où immeubles historiques et ruelles étroites cotoient boutiques avant-gardistes et petits restaurants tendances. Rassemblement de victuailles avant de repartir vers le Retiro, pour une longue pause (et sieste) à l'ombre des pommiers. Dernière traversée de la ville en flânant, au gré du vent et des envies, dernière pause churros (hé, attendez... ça creuse de marcher toute la journée !), et retour à la case hotel/valise/aéroport.

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Bilan du week-end : soleil, bonnes tables, peu de shopping, ville footeuse... il n'en fallait pas moins à Chéribibi pour qu'il s'exclame en un cri du coeur : "il doit faire bon vivre ici !". Mmm, je te vois venir toi, ce n'est même pas la peine d'y songer. Si c'est pour boulotter de la charcut' et des churros tous les jours (si si, je me connais), je préfère éviter de tenter le diable !

(Ce billet est vraiment très, très long. Je pense que j'ai perdu la moitié de mes lecteurs en cours de route).

28 janvier 2010

Dans la jungle, terrible jungle (J'ai testé pour vous Le Roi Lion, the Musical) (si si)

le_roi_lionQuand on m'a demandé l'autre jour si j'étais partante pour aller voir le spectacle du Roi Lion, franchement, j'ai rigolé tout bas. A base de "t'es mignonne, ma fille, mais j'ai pas que ça à faire d'aller mater quinze gugusses en costumes tâchetés et zébrés, j'ai une vie sociale, moua". Et puis finalement, considérant que Chéribibi était au foot ce soir-là, que le frigo était vide, et qu'ils annonçaient sur l'invitation "galette des rois à l'entracte", j'ai sauté le pas. Et j'ai dit oui. Ok. Banco. Let's do it. En avant pour Le Roi Lion.

Bien. Je peux donc affirmer une fois de plus que je ne suis qu'une sacré pétasse aux idées préconçues. Parce que j'ai vraiment été EM-BA-LEE ! Oui, m'sieurs dames. Et croyez bien que ce n'est pas souvent qu'un spectacle me tire les compliments de la bouche.

La scène de départ est tout simplement magnifique, avec un défilé d'hommes-animaux plus vrais que nature. Et les chants hurlés dès le lancement (si si, la chanteuse, elle gueule, quand même) prennent vraiment aux tripes. Les hommes-girafes sont fabuleux d'élégance et de ressemblance, les costumes articulés des lions hyper expressifs, et cerise sur le gâteau, y'a quasi que des beaux mecs musclés et torses nus (Chéri, ne lis pas cette phrase, s'il te plait). Bref, un spectacle visuel absolument parfait. J'hésiterais presque à avouer que certains tableaux du début m'ont un peu humidifié les n'oeilles, à force de me remémorer les bons souvenirs de mon voyage au Kenya. Mais les pétasses ne pleurent pas, donc je n'en dirai rien.

Après, l'histoire, bon... ça reste celle d'un lionceau qui grandit et suit le digne chemin de son roi de père, malgré quelques conneries de môme faites à droite à gauche. Pas de quoi fouetter un tigre.
Apparemment une belle adaptation du dessin animé, même si je suis relativement mal placée pour juger, puisque je n'ai jamais vu celui-ci (allez, c'est bon, jetez-moi vos tomates et vos cailloux, j'assume parfaitement). Un peu longuet par moment (les hyènes toutes moches, ça va bien trois minutes). Et j'ai également tendance à penser que trop de tamtam tue le tamtam, si vous voyez ce que je veux dire (j'ai entendu des percussions jusqu'au moment de m'endormir, trois heures après la fin du spectacle). Mais il n'empêche que je recommande chaudement ce show à qui est à peu près ouvert d'esprit au point de penser pouvoir apprécier une comédie musicale. (Cette phrase ne veut strictement rien dire, j'ai l'impression).

J'ai eu la chance d'assister à une représentation un peu spéciale, puisqu'elle accueillait le millionième spectateur français du show. Rien que pour ça, tout le gratin de Paris s'était déplacé. Enfin, gratin... disons la pomme de terre de luxe : Bénabar, Patrice Lafont, Smaïn, Alexandra Lamy, Gérard Holtz, Sophie de 'Marc et Sophie' (oui, elle existe toujours), Alain Prost, etc. La classe, hein ? Je ne vous le fais pas dire. J'en ai tout simplement rugi de plaisir. Roaaaaawwwrrrrrr.

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Le Roi Lion, au théâtre Mogador
25, rue de Mogador. 75009 PARIS

Plus d'infos ici.

6 avril 2010

C'est un jardin extraordinaire (Concours Clarins)

IMG_0421Alors que je suis très volage en matière de cosmétiques soin et maquillage (t'as qu'à voir ma salle de bain, on se croirait dans les rayons d'une boutique Séphora !), je reste extrêmement fidèle aux parfums que j'aime. Cela fait déjà plusieurs années que j'alterne entre deux fragrances (l'une en été, l'autre en hiver) dont je ne me lasse pas, et qui signent, pour les personnes qui me connaissent bien, mon "identité olfactive".

Pourtant, il m'arrive de céder parfois aux attraits de ces eaux fraîches et légères, qui parfument en douceur et avec plus de discrétion qu'une eau de toilette classique. Je reviens régulièrement aux senteurs de cologne classiques mais efficaces de la fameuse Eau Dynamisante de Clarins, et j'avoue un petit coup de coeur pour le spray Eau d'Energie de chez Biotherm, dont je m'asperge copieusement à longueur de journée dès qu'une petite canicule se fait sentir (cani-quoi ? Oui, je sais... on en est loin pour le moment), ou au retour de la plage, pour un grand splash de fraîcheur.

Comme les choses sont parfois bien faites, et que l'été approche à grands pas (à ce qu'il parait), Clarins commercialise ces prochains jours une nouvelle eau de soin, baptisée Eau des Jardins.
Mélange d'agrumes (pamplemousse, citron, bergamote), de verdure (menthe, laurier, bourgeons de cassis) et de notes boisées (cèdre, patchouli, vétiver), cette nouvelle eau donnerait à quiconque la délicieuse impression de jouer les jardiniers d'un jour, mais sans la terre qui colle sous les ongles et les insectes qui nous bourdonnent autour (et j'te parle pas des chenilles).

Oui. Bon. Je n'ai jamais été très douée pour parler d'une odeur, et le charabia des dossiers de presse, nous donnant de la note de coeur par ci et de la note de fond par là, m'a souvent fait sourire.
Pour moi, un parfum, ca sent bon ou pas. Point barre. Et là, rrooaaaawwww, ça sent trrrrès bon !

Clarins

Comme je me doute bien qu'il va vous être difficile de me croire sur parole, je vous propose donc de gagner 3 flacons de cette Eau des Jardins en avant-première (elle sort le 3 mai prochain), histoire de faire venir l'été un peu plus vite.

A vos commentaires : racontez-moi votre parfum, vos odeurs fétiches, vos anecdotes, vos goûts et dégoûts en matière d'eau de toilette, bref, ce que vous voulez ! ... Messieurs, ne soyez pas timides, ce flacon sera toujours un chouette cadeau pour la fêtes des mères, ou pour le 1er mai (ça nous changera des brins de muguets, au passage).

Clôture du concours dimanche 11 avril à 16h, et tirage au sort des 3 gagnant(e)s parmi les commentaires déposés ici.
Bonne chance à tous... et bon jardinage !

EDIT (Dimanche 11/04, 16h20) : Le concours est clos, je vous communique les noms des gagnant(e)s très rapidement !

Eau des Jardins, Clarins, 100ml.
Lancement le 3 Mai 2010.
Prix de vente indicatif : 46,80 euros.


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10 juin 2010

Postcard from NY #3

Hi there ! How are you doing ? Je vous avais promis des gratte-ciels et de la skyline Manhattanesque, il me semble, non ? Parce que c'est bien mignon, les immeubles en briques rouges avec échelle de secours partout sur la façade, mais où-qui-sont les buildings de Big Apple ?!!
Ils sont en grande partie à Midtown, juste au sud de Central Park, dans le quartier des affaires (enfin... le second quartier des affaires, après la Bourse et compagnie, situées downtown). Profitant d'un beau ciel bleu bien dégagé en fin de journée, nous voilà en route pour remonter Broadway jusqu'à Times Square. J'avais déjà expérimenté le choc du brouhaha sonore et lumineux permanent qui règne ici lors de mon précédent séjour à NY, mais cette fois-ci encore, Times Square m'a prise aux tripes. Ce n'est pas un quartier où l'on a envie de rester longtemps, mais le traverser, à toute heure du jour ou de la nuit, donne vraiment tout son sens à l'adage qui dit que New-York ne dort jamais...
Une fois la nuit tombée, en bons vieux touristes, nous avons grimpé au sommet du Rockfeller Center pour admirer la skyline de nuit. On dira ce qu'on voudra, mais ça en jette quand même pas mal, cette ville ! ...

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16 août 2010

Sous le ciel de Paris

potager_partag_Puisque cet été, je n'ai pas la possibilité d'aller jouer les touristes dans une ville étrangère, pourquoi pas le faire directement dans "ma" ville, celle que j'habite et arpente depuis plus de trente ans, sans vraiment la connaître par coeur. Parce que ce n'est pas tout de connaître les lignes de métro sur le bout des doigts, ni d'avoir en tête l'implantation exacte de toutes les boutiques Zara, arrondissement par arrondissement.
Profitant d'une offre découverte dénichée sur Internet, je me suis donc inscrite à une balade guidée dans les espaces verts et protégés du sud parisien, à la découverte de coins préservés et fleuris. Paris, à nous deux, tes mystères et recoins cachés seront bientôt miens !

Rue_Alphand


Premier stop : La Petite Alsace, quartier dont l'architecture s'inspire fortement du pays de la choucroute ! Cette petite résidence s'avère être ... ... une HLM ! Voui Monsieur ! Et j'aime autant vous dire que la liste d'attente est longuette pour loger dans ce petit coin verdoyant.

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Petite_Alsace_inside_1

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Petite cour arborée, vélos déposés contre le mur sans cadenas, porches décorés... La campagne à la ville.

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On s'croirait pas chez Mamie Saucisse, sérieusement ?

Seconde étape, La Cité Florale, petit pâté de maisons absolument charmantes planqué au fin fond du 13ème arrondissement. (Hé non, le 13ème, ce n'est pas que Tang Frères et les tours de Choisy et Vitry !)

 

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Cit__Florale_1

 

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Porche_3


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Bon, j'avoue, à ce stade de la visite, j'avais déjà très très envie de déménager rue des Glycines, évidemment... Et puis, finalement, j'ai hésité... Cité Florale ? Ou Square Montsouris (en toute simplicité) ?

Square_Montsouris_1

Square_Montsouris_3  Square_Montsouris_4

Square_Montsouris_2

Square_Montsouris_6
Non, n'insistez pas, cette maison est la mienne, je l'ai vue la première !

La balade s'achève avec la visite du plus grand "potager partagé" de Paris, une parcelle de terre prêtée gracieusement par la Mairie à des associations de quartier, où chaque habitant vient y cultiver son petit potager, et partager une vie de quartier au vert avec ses voisins. (Pas de photo, l'appareil a rendu l'âme).

Première expérience de visite guidée super appréciée, avec un guide aimable, pleins de petites anecdotes, et une taille de groupe restreint, loin du troupeau de touristes en Birkenstock et bob colorés. Idée validée !

Pour en savoir plus : Curiocités

7 février 2011

Un peu plus près des étoiles

DSCN9729Parisienne depuis presque trente ans (quasiment toute ma vie), je n'ai pourtant jamais mis les pieds en haut de notre chère Tour Eiffel pour surplomber la ville lumière. Jamais... jusqu'à hier, puisque Chéribibi a fièrement tenu à réparer cette sombre erreur, en m'emmenant fêter dignement mon anniversaire au sommet de la Dame de Fer.

A 125 mètres d'altitude, le restaurant Le Jules Verne, coté pour sa cuisine raffinée orchestrée par Alain Ducasse himself, offre bien entendu un panorama à 360 degrés sur toute la ville. On y grimpe par l'ascenseur privé et réservé au restaurant, cage de verre suspendue entre les piliers de ferraille où l'on retient son souffle durant les précieuses secondes que durent la montée.

Là-haut, le cocon feutré qui nous accueille souligne bien ce petit espace hors du temps et des lois de la gravité. Nous voilà comme en apesanteur, en plein air ou presque. Placés côté jardins du Trocadéro, avec une vue imprenable jusqu'aux immeubles de La Défense et au delà, nous avons savouré un menu étoilé absolument parfait, avec, sous nos yeux, toute la beauté de Paris étalée à perte de vue. Cerise sur le gâteau, un grand rayon de soleil hivernal avait décidé de nous faire coucou hier, et la surprise n'en a été que plus belle.

Je vous laisse avec ces quelques photos, je retourne quant à moi savourer les restes de ce superbe anniversaire passé au septième ciel.

carte     dessert


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Ombre_Tour_2
(hannn, on a même l'ombre de la Dame de Fer. C'est pas joli, ça ?)

 

4 mai 2011

Capri, six heures d'arrêt

capriCapri. Hervé Villard s'égosillait à plein poumons en braillant que c'était la ville de son premier amour. Ben je veux bien te croire, mon cochon, c'est mignon comme tout, ce petit patelin. On y tomberait amoureux d'une branche d'olivier, pour un peu.
Le seul souci, c'est de pouvoir y débarquer, sur l'île. Noyés dans la masse ininterrompue de touristes en goguette embarqués sur les ferries-navettes, nous voilà donc à Capri pour une journée.

Ah, Capri... son funiculaire, ses villas luxueuses à piscine, ses citronniers et son limoncello glacé, ses petits sentiers sinueux, ses criques aux eaux claires planquées derrière les falaises... Tout ici respire le calme, la sérénité, la dolce vita. Un peu trop le luxe, aussi, c'est vrai...
Peu de choses à y faire, si ce n'est s'y perdre au gré de la balade, s'assoir en terrasse déguster une glace, respirer l'air marin teinté d'odeurs de pins, et contempler le quotidien des petits pêcheurs et de la jeunesse dorée italienne venue se ressourcer pour le week-end.

Embarquement immédiat pour Capri. Capri, six heures d'arrêt.

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rue

bal

hauteurs

ruelle

panneau

Rochers

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Sorry, mais la visite de Pompéi sous le ciel gris et la pluie donne des photos plus que médiocres, qui ne rendent pas du tout hommage à la beauté du site. Je passe donc mon tour pour cette fois.

18 juillet 2011

Fluo récent

Vernis gros plan

Alleluiaaaaa ! Ma quête du parfait vernis couleur fluo semble toucher au but ! Oui, je vous l'accorde, on a les victoires qu'on se donne. Mais enfin, ça faisait quelques mois que je cherchais désespéremment des vernis aux couleurs fluo pour cet été, et je crois que cette fois, la pêche est bonne. Youpi, donc ! (à lire avec l'entrain et l'enthuousiasme d'une fillette de 8 ans, s'il vous plait).

Je voulais du fluo. Pas du très très vif, du pétant ou du "qui-fait-mal-aux-yeux". Non, du fluo. Un peu comme si j'avais peinturluré mes doigts avec des Stabilo, mais le côté "c'est tout ce que j'ai réussi à apprendre en cours de dessin" en moins, voyez ?

Evidemment, je destine plutôt ce genre de manucure olé-olé à mes petons, une fois qu'ils seront bronzés. Mais pour les besoins du post, il fallait quand même que je vous montre le rendu du vernis appliqué de mon vernis chic (heu ?) et choc.
Alors, je sais que certaines Talibans de la manucure passent parfois lire ces lignes, je vous remercie donc, très chères, de ne pas hurler à la pollution visuelle à cause de mon application vite-fait-plus-ou-moins-bien-fait de la chose, j'avais quand même un peu autre chose à faire de mon dimanche que de laisser sécher trois plombes entre les couches.

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Si, en vrai, ça rend vraiment fluo comme les Stabilos, mais c'est supra dur à rendre en photo !


Liste des courses pour les fluo-addicts :
* Version rose : Dior Paradise, édition éphémère, vendu avec une laque Top Coat qui renforce le brillant et la couleur.
A noter que dans les autres éditions éphémères, il existe un orange Aloha, ultra flashy, mais pas "fluo" à mon sens, contrairement à ce qui est revendiqué sur le flacon.
* Version orange : Toma, une marque inconnue au bataillon, trouvée chez PopMarket, 50, rue Bichat, 75010 Paris.

vernis

20 décembre 2010

Instantané #3

Petits plaisirs d'hiver et note d'ambiance cocooning. J'ai bien une cheminée dans mon salon, mais on ne peut pas y faire de feu. Qu'à cela ne tienne, j'ai trouvé le parfait subterfuge...

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Bougie Durance, Feu de Bois.


Pour faire illusion, l'odeur légèrement boisée des bougies Durance l'emporte sur le crépitement des bûches jetées dans le feu. Également testée, mais pas validée : la bougie qui imite le crépitement, chez Hype Noses. Sincèrement, beaucoup de bruit pour rien (façon de parler, on n'entend pas grand chose...).

Prochaine étape ? Peut-être le faux feu de cheminée, comme Anne-So l'avait présenté il y a quelques temps ? Mmm, pas sûr que Chéribibi ne soit vraiment d'accord...

Bonne semaine hivernale à tous... et joyeux compte à rebours jusqu'au 24 !

 

9 décembre 2011

Le tri dont vous êtes le héros

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Article sponsorisé

Question écologie, je ne suis pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un modèle. MAIS, je fais quand même, par ci par là, quelques petits gestes qui aident la planète à leur façon :

* Pas de bain (en même temps, j’ai pas de baignoire, donc bon)
* Recyclage de mes (nombreux) shopping bags en sacs poubelle (trop la classe, le Zara bordé de pots de yaourts)
* Grosse pratique de Ebay (bah quoi, c’est du recyclage aussi, attend !)
* Achat des recharges (savon, lessive...) plutôt que des contenants entiers
* Et surtout, tri sélectif des ordures ménagères !

Aparté : à la lecture de cet article, Chéribibi se poile bien fort, étant donné qu’il m’a littéralement obligée à le faire, que j’ai eu (et j’ai encore parfois) beaucoup de mal au début, mais que ça y est, j’ai pris le pli. (Mais quand même, si j’avais une cuisine de 15 m2 et la place pour 3 poubelles, ça serait beaucoup plus simple).

Je jongle donc consciencieusement entre mes deux sacs poubelles et mon coin à verre, où les bouteilles s’entassent joliment en attendant qu’une bonne âme se dévoue pour les porter à la poubelle adéquate.

Et vous ?  Allez, soyez honnête deux minutes ! Parce que moi, j’ai les chiffres, voyez ! Je sais ! Je sais que seulement 32% des moins de 30 ans trient leurs emballages, contre 60 % pour les plus de 50 ans. Je sais que seulement 64% des emballages sont recyclés, alors que 93% des Français pensent que c’est le premier geste à adopter pour une green attitude.

Tout ça, je l’ai appris cette semaine, lors d’une charmante petite conférence présentée dans les locaux douillets de Eco Emballages, acteur majeur français de la prévention, de l’information et de la mise en œuvre pour le tri et le recyclage.

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Eco Emballage a réunit en effet quelques blogueurs de divers horizons afin de l’aider à diffuser sa nouvelle campagne à destination des jeunes : « Faites le bien ! ». Le quoi ? Bah le tri, pardi !

Partant du constat que l’information passe finalement assez mal auprès des jeunes urbains, il devenait en effet urgent de les sensibiliser au fait que trier, c’est non seulement indispensable pour la planète, mais également pas si difficile que ça.

Aparté bis : Là, je me pose deux minutes, et je réfléchis à toutes ces fois où je me suis retrouvée bien con plantée devant la poubelle, à ne pas savoir dans quel bac je dois coller cette barquette de jambon encore grasse (plastique ou déchets ?), ou ce pot de compote poisseux. (La réponse est « plastique », en vidant un max le contenu du pot, mais sans rincer).

Indéniablement, l’information n’est pas encore fluide et claire pour tous, mais Eco Emballage œuvre chaque jour à la rendre plus claire et accessible. Parce que c’est en grande partie grâce à nous, vous, toi, toi, lui, elle, eux et lui aussi, là-bas, qu’on avancera ensemble vers un objectif de 75% de tri atteint. Et parce que c’est ahurissant que ce soit les plus jeunes, donc les plus concernés par l’avenir à long terme de la planète, qui soient le moins capables d’intégrer ces gestes pourtant simples au quotidien.

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Comment changer les choses ? Transformer l’obligation de trier (qui apparaît très souvent comme une corvée) en envie, en volonté. Parce qu’au moins, si on fait « ça » bien, c’est déjà un grand pas. En gros, déculpabiliser, et adopter un registre résolument positif.

Je vous invite à regarder la vidéo « dont vous pouvez être le héros » sur le site www.faiteslebien.fr. Et comme Cédric, le héros du film, de choisir finalement par voir le tri sélectif comme une mini B-A quotidienne. Un de ces actes anodins, comme quand vous laissez votre siège à une vieille dame, qui nous transforment momentanément en super warrior altruiste. Alors, chiche d’être des supers héros ?
 

15 juin 2011

Beauty Lab #3 (+ concours Tahiti)

makeup2Petite revue des produits beauté qui m'ont plu ce dernier mois, avec un billet plein de jolies couleurs !

BOURJOIS, Mini vernis "Vacances à Hawaï"
Ceux qui me suivent sur Facebook savent que je voue depuis quelques temps une grande passion aux vernis multicolores qui fleurissent un peu partout. Bah tiens, depuis que j'ai compris que me peinturlurer les ongles en couleurs m'empêchait de les boulotter, j'use et abuse de la technique.
Seulement, si je suis souvent tentée par des couleurs légèrement improbables, comme le jaune mimosa (LA nouvelle tendance du printemps), le vert bouteille ou le rose fluo, j'ai toujours un peu de mal à dépenser en moyenne dix euros pour un flacon de produit qui ne me servira qu'une ou deux fois, le temps de faire la blague pour voir ce que ça donne appliqué, ou qui se coordonne avec une ou deux tenues seulement.
D'où la petite astuce d'aller fouiner parmi les rayons Bourjois, qui sort pour cet été une collection de dix minis vernis acidulés en format de poche. Plus d'hésitation à aller piocher dans les couleurs plus osées. Oui, le bleu turquoise, c'est très joli sur des pieds bronzés, figurez-vous ! Et en plus, même plus besoin de choisir : 10 couleurs, pour 10 doigts. Comme ça, pas de jaloux !

vernis Bourjois


Bourjois, Collection de mini-vernis "Vacances à Hawaï", 10 teintes, 3,95 € les 3 ml.



BIEN-Etre, Eau de Cologne Fleur d'Oranger
Bien etreSi on m'avait dit qu'un jour, passé mes vingt ans, je flasherai sur une eau de toilette vendue en grande distribution, je ne l'aurais pas cru. Si on m'avait dit en plus que ce parfum sentirait la fleur d'oranger, odeur qui me gonfle plus que tout à force de la retrouver à toutes les sauces, j'aurais rigolé encore plus fort. Et pourtant...
Et pourtant, la nouvelle senteur de la gamme Eau de Cologne Bien-Etre m'a mise K.O, dans le bon sens du terme. Aux notes vives et fraîches des agrumes, caractéristiques des eaux de cologne, vient se mêler la douceur de la fleur d'oranger. Au final, un rendu très doux, un peu sucré mais pas mièvre pour deux sous, et une note de fraîcheur persistante, qui reste longtemps dans l'air et/ou sur la peau.
Et puis, j'ai toujours eu, malgré tout, une tendresse particulière pour ces grands flacons d'eau de cologne, qui me rappellent mon enfance et mes vacances chez mes grands-parents, et particulièrement mon grand-père qui s'en aspergeait et frictionnait abondamment chaque matin...

Bien-Être, Eau de Cologne "Fleur d'Oranger", 250 ml, 4,90 € environ.


TAHITI, Nouvelle collection de gels douche (+ concours)
Vous êtes plutôt douche ou bain, vous ? Moi, vue la taille de mon appartement, je n'ai guère le choix donc la question ne se pose pas... Mais je ne suis pas la dernière à choisir consciencieusement mon gel douche, pour varier les plaisirs et les odeurs, en fonction de mon humeur, du moment de la journée, ou du temps. Oui, j'ai toujours été du genre à avoir au moins trois ou quatre flacons de gel douche ouverts en même temps, ne me dîtes quand même pas que je suis la seule tarée à faire ça ?
J'ai donc sauté sur l'occasion quand la marque Tahiti m'a proposé de me faire tester l'intégralité (oui, l'intégralité) de sa nouvelle gamme, dont le packaging a été refondu, et les parfums remis au goût du jour. Treize flacons colorés ornent donc désormais les placards et la douche de ma salle de bain (Chéribibi est ravi, déjà qu'il râle qu'il n'a pas assez de place...).
Mes préférés ? L'onctuosité du Lait de Coco, la fraicheur de la senteur Cocktail d'Agrumes, et l'effet "wahouu" de la Menthe Fraîche.

gamme tahiti


CONCOURS : Ca vous dit, à vous aussi, de gagner un an de douche Tahiti ? Soit l'intégralité de la gamme ? Hé bien bonne nouvelle, puisque je peux faire gagner 3 personnes parmi vous ! Pour ce faire, rien de plus simple : un petit commentaire ici, avec si possible un petit truc drôle à raconter, histoire de rendre le concours sympa pour tout le monde ! Racontez-moi, par exemple, les odeurs que vous préférez pour vos gels douche, ce que vous faites dans votre bain (ceux qui répondent "pipi" ne seront pas sanctionnés, mais bon... quand même...), ou la couleur de votre carrelage de salle de bain... A vous de jouer ! Tirage au sort des gagnants et annonce ici même ! Vous avez jusqu'à lundi 20 juin à 22h pour participer.

EDIT : Concours terminé. Résultats dans les commentaires ! Merci à tous/toutes !

Tahiti gel douche, 250ml, existe en 13 senteurs : 4,40€ environ.

Bonne semaine à tous/toutes !

6 février 2012

Hey mister DJ, put a record on

Ipod et dragibus2

L'autre jour, prise d'une subite envie de refaire l'intégrale de ma bibliothèque Itunes (en fait, c'était ça ou étendre le linge pour la troisième fois en un week-end), j'ai passé plusieurs heures à recomposer de A à Z toutes les playlists de mon Ipod. J'ai donc classé par grandes thématiques le genre de musique que j'ai envie d'écouter, selon mon humeur et/ou le moment de la journée.

Au début, j'ai commencé super simple en créant ma liste "Vrac" : un gros fourre-tout, qui contient à peu près tous les titres que je suis susceptible d'avoir envie d'écouter quand je suis en balade hors de chez moi, dans le métro, le train, la salle d'attente. Autant dire, à ce stade, que je n'avais donc rien trié du tout, et que le titre "Vrac" était judicieusement choisi ! Du coup, j'ai affiné petit à petit, et de fil en aiguille, je me suis retrouvée avec des playlists de plus en plus tordues.

Commençons par les soft et bien pratiques :

"Ambiance (de la brousse)" : un ramassis de trucs un peu cool et bobo, parfait à coller en fond musical quand j'ai des amis à la maison et pas envie de me relever tous les 12 titres pour changer le CD. Ca défile, tout seul, passant du Metronomy au Jack Johnson, tout en naviguant sur la quasi intégrale des Paris Dernière. Simple, facile, efficace. (Et comme la liste dure plus de six heures, ça m'évite le coup du pote qui profite d'un silence entre deux CD pour me coller d'office son dernier truc à la mode-tu-vas-voir-c'est-génial). (Et au passage, aucun rapport avec la brousse, vous l'aurez compris).

"Daily Candy" parle d'elle-même : les pépites du moment que je peux écouter en boucle (oui, j'ai une sacrée facilité pour écouter douze fois de suite un titre s'il me plait vraiment). Ces jours-ci, je tourne avec Gotye (ça s'écoute tout seul !), la so critiquée Lana Del Rey, et l'album d'Angus et Julia Stone.

"Frenchimimi" rassemble uniquement des chanteurs et chanteuses françaises. Parce qu'il y a des moments où j'ai juste envie d'entendre des jolis textes, des jolies voix, ... ou du Patrick Bruel. (Si, ça m'arrive, vous pouvez lancer vos cailloux, j'assume complet).

"Garde la pêche", c'est la playlist parfaite pour quand je cours. Quand je quoi ? Ah ah, je ne cours jamais, ne soyez pas bêtes. Mais SI je courrais, ce serait totalement le genre de musiques entrainantes que j'aurais envie d'avoir dans mes écouteurs : la B.O de Drive, du Beyoncé (bah ouais), du Madonna vieille époque, ou les Black Eyed Peas...

Et puis, y'a les playlists, je me demande encore par quel masochisme je les ai créées (cette phrase sonne bizarre, non ?) :

"C'est bon la honte" pourrait me coller la chouma sur dix générations, tellement elle recèle de trucs honteux. Nan. Naaaaaannn, n'insistez pas, je ne dirai rien sans la présence de mon avocat. Mais il se pourrait bien que trainent par là du Amel Bent, du Larusso, des comédies musicales, ou le générique de Star Academy saison 1 (ouille !) (laaaa musiqueeuuuuuu, oui, la musiqueeuuu).

Et puis j'ai aussi créé "Cry Baby", dans un élan de... de nostalgie pleurnichouillarde, je dirais. Dedans, tous les tubes qui me collent immédiatement le bourdon et l'envie de chouiner à grosses larmes : les slows de mes boums d'ado (Still loving youuuuuuu), les musiques qui me rappellent ce garçon qui m'avait brisé le coeur à 17 ans, ou cette chanson de Jean-Jacques Goldman qui symbolise une très vieille amitié de lycée brisée en plein élan par les aléas de la vie (c'est beau non ?) et les déménagements à l'étranger décidés par les parents, ces sacrés fouteurs de merde de l'époque.
Inutile de préciser que je n'écoute cette playlist qu'en très petit comité (genre en face à face avec moi-même) et toujours dans les moments un peu sombres, histoire de bien toucher le fond et de creuser encore un peu. (Les mystères de la nature humaine, je ne me les explique pas toujours...)

On pourrait, je crois, écrire une thèse en 5 volumes sur la façon dont les gens segmentent et renomment les listes de leur lecteur MP3. J'ai une copine qui ne s'enquiquine pas trop la vie, elle fait ses listes par jour de la semaine. Une liste pour le lundi, une pour le mardi... L'histoire ne dit pas si elle s'y tient vraiment quand elle enfile ses écouteurs (un peu comme le coup des culottes brodées d'un jour de semaine. Qui va aller vérifier que vous portez bien la culotte "mercredi" le jour dit, hein ?). Une autre copine laisse des messages assez équivoques dans son Ipod : ses listes se nomment "move your fat ass, bitch", "no pain no gain" ou "après l'effort...". (Faudra que je lui demande à l'occasion si elle se fait suivre par un psy) (ou un nutritionniste).

Chacun son truc, chacun sa façon de faire... Et vous, qu'est-ce qu'il raconte sur vous, votre Ipod ?

5 septembre 2011

I'm a poor lonesome cowgirl (#3 : Grand Canyon, Monument Valley)

Monument Valley

Nous quittons L.A. au petit matin car nous avons près de huit heures de route pour parvenir à notre destination suivante, l'incontournable Grand Canyon, en Arizona. Nous traversons pour cela le grand désert du Mojave, ses paysages arides clairsemés de cactus et ses dunes de sable. Nous arrivons de nuit à Tusayan, petite ville à quelques miles au sud du Parc National du Grand Canyon. Le lendemain matin, réveil de bonne heure mais sans difficulté, car nous avons rendez-vous pour l'un des temps fort de notre voyage : le survol du Grand Canyon en hélicoptère ! N'ayant pas encore eu le temps de l'apercevoir depuis la terre ferme, c'est donc bien dans les airs que nous ferons connaissance pour la première fois avec ce géant mythique.
Grâce à mon poids moyen, j'hérite fièrement de la meilleure place à bord de l'appareil, et trône aux côtés du pilote, avec la vue dégagée de tous côtés. Les pales se mettent à tourner, le sol s'éloigne... enfin, nous volons vers le clou du spectacle.

Comment vous dire ? Comment décrire avec de simples mots ce que l'on ressent à cet instant ? J'ose à peine l'écrire ici, mais j'avoue avoir eu les larmes aux yeux devant le spectacle qui s'étendait là : des forêts de pins à perte de vue, et soudain, sous nos pieds, la faille. Abrupte. Puissante. A pic. La faille géante qui plonge en rochers escarpés vers les entrailles du sol, trainant en son coeur le fleuve Colorado, artiste de ce paysage depuis des millénaires. On se sent si petit et si fragile face à l'immensité de ce mastondonte. L'hélico survole les roches teintées d'ocre, couleurs écrasées par le soleil déjà puissant à cette heure matinale. Je suis seule à l'avant de l'appareil, mon casque sur les oreilles, et la bande sonore diffusée dans les écouteurs (Pink Floyd, Hey You) ajoute encore quelques grammes de magie à l'instant présent.
Les photos prises depuis l'hélico ne retranscriront en aucun cas la beauté du paysage, du fait de la luminosité trop importante. Surtout, il sera impossible de vous rendre compte sur les clichés de la taille réelle du Canyon, essayez juste de visualiser toutes les petites tâches vertes comme des pins d'environ 4,5 m de hauteur.

Grand Canyon USA     Grand Canyon USA

Grand Canyon USA

Grand Canyon USA     Grand Canyon USA

Grand Canyon USA


Revenus sur la terre ferme, et après un debrief collectif fait de superlatifs, nous reprenons la voiture pour nous diriger vers le Canyon, mais pour le visiter cette fois par la marche. Les rives sont en effet aménagées en longue randonnée sur des chemins de sable qui longent les précipices, parfois vraiment abrutes. Apparemment, quelques touristes trop hardis tombent chaque année au fond du canyon, autant vous dire que je regarde à deux fois où je pose les pieds. Il est également possible d'effectuer des randonnées qui descendent vers le bas du Canyon, au plus près du fleuve Colorado, mais en plein cagnard aoûtien, il faudrait avoir une condition physique et un équipement de malade pour s'y risquer. La température frôle déjà les 36° sur les rives, elle atteint 49° à l'ombre dans les profondeurs du Canyon. Sauf que, manque de bol, il n'y a pas d'ombre. Et puis la perspective de croiser l'un des habitants du coin, à savoir le coyote ou le crotale, me fait très moyennement rire.

Etrangement, alors que nos impressions depuis les airs nous coupaient déjà le souffle, le Grand Canyon depuis la rive nous a semblé encore plus majestueux, immense, puissant, enveloppant. A échelle humaine, sans l'effet d'optique trompeur de la hauteur, on réalise encore mieux la taille époustouflante de cette faille creusée par les tremblements de terre et les séïsmes successifs dans le haut plateau du Colorado. Nous arpenterons la rive gauche (la plus belle) tout l'après-midi, jusqu'aux dernières minutes du soleil couchant sur le point de vue le plus réputé du Grand Canyon, Hopi Point.

Les photos ci-dessous, bien qu'une fois de plus largement en dessous de la réalité, montrent bien le plateau du Colorado sur l'horizon, et la faille qui s'y est creusée, très nette. Aussi, cherchez les quelques touristes, qui vous donneront une meilleure idée du paysage grandiose à l'échelle humaine.

Grand Canyon USA

Grand Canyon USA     Grand Canyon USA

Grand Canyon USA


Le Grand Canyon était incontestablement un temps fort de notre périple, mais ce qui nous attend à présent est tout aussi réputé et évocateur : Monument Valley, terre de désert parsemée de buttes et de mesas si chères au coeur des cowboys du farwest. Le gouvernemant américain a laissé aux indiens l'exploitation de quelques sites protégés, et Monument Valley en fait partie. Nous pénétrons donc en terres Navajos.

Depuis la route, déjà, on aperçoit au loin les trois fameuses buttes caractéristiques de ce paysage, exploitées maintes et maintes fois dans les westerns américains. La réserve s'étend sur quelques miles que nous parcourons en voiture, sillonnant à travers les monolithes rebaptisés "chameau", "éléphant" ou "géant assoupi" en fonction des formes que le temps et l'érosion ont fini par leur donner. Enfin, nous achevons notre visite par une balade à cheval, guidés par une petite indienne, au milieu de la poussière ocre qui se soulève par bourrasques en cette fin de journée au ciel mitigé. Il ne manquait plus que l'harmonica lancinant d'Ennio Morricone pour parfaire le tableau...

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley

Monument Valley     Monument Valley

Pour rester dans l'atmosphère Lucky Luke, je déroge à l'ordre réel de notre périple pour ajouter quelques photos d'Old Paria, visitée quelques jours plus tard dans le sud de l'Utah. Une colline aux couleurs incroyables formées par les strates géologiques, qui a servi de décor naturel à de nombreux westerns (Josey Wales hors la loi, ça vous parle ?). A l'origine, on pouvait aussi y visiter les restes des décors, mais ceux-ci ont été détruits par un incendie.

Old Paria

Old Paria     Old Paria

 

4 décembre 2012

Blog-Notes #6 : idées cadeaux à (s')offrir

MyLittleBox_L_Occitane


Billet tutti frutti aujourd'hui ! Deux idées cadeaux, et une piste cadeau pour VOUS ! Hé, c'est pas comme si Noël approchait à grands pas, hein ! Elle est pas belle, la vie ?

CADEAU TOUT DOUX :
La désormais so famous My Little Box s'associe avec la jolie marque L'Occitane pour un petit cadeau de fin d'année cocooning à souhait ! Et le top, dans l'histoire, c'est que c'est un vrai cadeau, parce que c'est gratuit ! Siiiiiiii !
My LIttle Mini Box by L'Occitane, une version mini de la Box donc, sera offerte aux 9 000 premières d'entre vous qui en feront la demande à partir du 10 décembre prochain. Et pour ça, juste une petite condition à remplir :
* être lectrice de My Little Paris (et je sais que vous êtes nombreuses à l'être), ou
* s'être abonnée à la newsletter L'Occitane avant le 9 décembre 2012, minuit.
Fastoche, non ? Ca serait drôlement dommage de se priver, car le mini coffret est choupi comme tout, et contient... tadaaaaammmmm... nan, je ne dévoilerai rien, mais c'est un joli petit plaisir à trouver dans sa boîte aux lettres, promis !

EDIT du 5/12 : Pffff... trop beau pour être vrai... Apparemment, petite incompréhension de ma part des règles, il s'avère que la MiniBox est offerte aux 9000 premières demandes qui auront également acheté en ligne ou dans les boutiques L'Occitane. C'est donc plus un goodie sympa qu'un vrai cadeau gratos et sans arrière pensée. Bon, le coffret reste mignon, et si vous prévoyiez d'acheter chez la marque pour les fêtes, je vous incite vraiment à en profiter. Désolée pour l'annonce un peu "tambours et trompettes" d'un un peu faux bon plan, et merci aux lectrices/blogueuses qui m'ont signalé rapidement mon erreur. Sorry Sorry !!


CADEAU RIGOLO :

MouahaLes idées que l'on balance autour d'un apéro qui s'éternise ne sont pas toujours bonnes à suivre. Mais... parfois... il arrive qu'elles donnent naissance à de jolis petits projets perso. Ainsi fut créée tout récemment la marque Mouaha, née de l'inspiration alcoolisée de deux copines un peu cinglées (j'ai le droit de le dire, j'en connais très bien une des deux) : des t-shirts et accessoires aux messages humoristiques basés sur des références populaires actuelles ou intemporelles, comme le détournement du Han Solo de StarWars en petit message (pas si) caché "mieux vaut être Solo que mal accompagné".
Une collection pour le moment toute petite, qui ne demande qu'à s'étoffer avec l'âge, et surtout, une qualité d'impression garantie nette et sans bavure (nan parce que le décalco Hello Kitty ou Superman trop fun de notre t-shirt préféré qui se barre dès le premier lavage, on en garde tous un mauvais souvenir d'enfance).
A rajouter sur votre liste de e-shop potentiel pour les cadeaux, illico ! www.mouaha.com

Mouaha_totebag     Solo




Cahier_de_grossesseCADEAU GROS BIDOU :
Les Editions Minus, ça vous parle ? Nan ? Normal, c'est tout neuf ! Une petite collection de livres-cahiers d'activités, pour favoriser le lien entre parents et enfants. N'étant pas encore vraiment concernée, c'est sur un modèle un peu particulier que j'ai craqué : le cahier de grossesse "9 mois à t'attendre".
Bon, ok, je vous vois venir... "mais c'est
cul-cul ces machins-là", "c'est comme les cahiers de vacances, tu remplis les 3 premières pages et ça reste dans un coin". Certes. J'aurais presque tendance à penser comme vous. Sauf que là, bouleversement des hormones ou pas, j'ai trouvé cette version craquante et mignonne à souhait, tant par les illustrations choisies que par les thématiques abordées. La base est là, reste juste à remplir de façon humoristique, et à compléter éventuellement de quelques collages en tout genre.
Allez, soyons franche : je ne sais pas si je me plierai à la discipline moi-même (j'ai toujours plein d'ambitions, et jamais le temps pour les réaliser) (dit la fille qui a au moins 5 albums de photos vacances en retard), mais je trouve que c'est un chouette petit cadeau à faire à une copine qui vient d'annoncer sa grossesse... ou à offrir au futur papa en guise de "hé chéri, j'ai un truc à te dire !".

Cahier de Grossesse "9 mois à t'attendre", Editions Minus, 11,90 €

Cahier_p1

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8 octobre 2012

Bâtir des châteaux en Ecosse

Edimbourg_Ecosse_chateau

Allez, oui, un petit dernier pour la route. Un dernier week-end tourisme en amoureux, avant de se mettre en mode cocooning pour l'arrivée du bébé. La clôture de notre saison 2012 se fera donc avec Edimbourg. J'aurais préféré me refaire un petit shoot de soleil et de douceur avant d'affronter l'hiver, mais qu'importe, l'Ecosse m'a toujours attirée à sa façon, c'était donc l'occasion d'y faire un premier saut. Impressions en vrac et dans le désordre :

Question hébergement, j'ai cette fois-ci trouvé mon bonheur sur le site SkyScanner, un super moteur de recherche comparatif pour trouver des billets d'avion et des hotels partout dans le monde. Perso, j'avais certes acheté mes billets avec EasyJet il y a moult (je deviens la grande pro des week-ends plannifiés 10 mois à l'avance !), mais avec le bidou qui pousse, j'ai attendu jusqu'au dernier moment pour l'hébergement, histoire d'être sûre de pouvoir partir. Hop, en quelques clics (ville, dates, budget souhaité...), nous avons choisi un mignon petit hotel du centre ville, le Terrace Hotel, au charme british délicieusement suranné et aux petits déjeuners copieux à souhait.

Ce qu'il y a de bien en Ecosse, c'est que même si tu pars de chez toi avec un parapluie et des bottes jusqu'aux genoux, tu peux presque parier que tu auras quand même un grand soleil deux heures après. Et réciproquement, par contre. Le vent de mer (oui, Edimbourg, c'est quand même situé au bord de la Mer du Nord, donc assez venté) chasse et apporte les nuages au gré de ses caprices. En gros, impossible de prévoir le temps de la journée, et c'est sans cesse armés d'un imper ET de lunettes de soleil que nous avons silloné la ville, fidèles à nos habitudes de "marcher pour mieux s'imprégner".

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La ville est dominée par le so famous Château d'Edimbourg (oh, c'est fou comme nom), gigantesque citadelle fortifiée bâtie à flanc de colline. Pour grimper là-haut, laissez-moi vous dire que ça grimpe légèrement. Mais la vue est assez exceptionnelle, et donne toute la mesure du parfait mélange ville/nature offert ici. Partout, des étendues aux pelouses verdoyantes, des parcs ou des allées arborées. Et au loin, le must, la colline du parc Holyrood et son fameux point culminant, Arthur's Seat (nommé ainsi car selon la légende, c'était l'endroit où venait s'assoir le Roi Arthur pour contempler ses terres), qui surplombe la ville. Sans monter jusqu'au sommet (hé, ho, on m'a dit mollo sur les efforts), notre petite balade dans le parc nous a donné un avant goût de la vie au grand air appréciée des Ecossais, qui viennent nombreux courir, pédaler, roller-blader, ou leur chien promener dans le coin.

Et puis, moment de grâce ou de stupeur, j'hésite encore, nous avons aussi croisé ce doux-dingue, venu nourir les cygnes du lac accoutré d'un déguisement de girafe parfaitement mignon et grotesque en même temps. Sorti de nulle part, l'air sérieux et appliqué, il s'est installé sur la rive, son panier rempli de pain sec à côté de lui, et a gentiment conversé avec les oiseaux une heure durant. (Je ne sais pas ce qu'il prend comme drogue, mais ça a l'air sérieusement dosé).

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Question gastronomie (ha ha, dire que j'ose employer ce terme pour parler de la nourriture écossaise, on aura tout vu), rien de grandiose à signaler. J'veux dire, si vous aimez les burgers de cerf ou le ragout en sauce, foncez. Mais sinon... rabattez-vous sur les pubs et les tavernes. Ah, l'Ecosse, l'autre pays du whisky, pourrait-on dire. Chéribibi, aux anges, m'a trainée quasi de force au Musée du Whisky, où une exposition kitchouille à mort nous retraçait les grandes étapes de fabrication du breuvage suprême. Plus sympa, la visite se poursuit par une initiation aux quatre grands arômes de malt (en fonction des terres où ils sont produits), suivie d'une dégustation appliquée, devant une superbe collection de plus de 300 bouteilles "grand cru". Perso, évidemment, j'ai passé mon tour et me suis rabattue sur la découverte du soft-drink local, le Irn Bru (a vos souhaits), une sorte de soda orange fluo qui bat à plates coutures la consommation de Coca-Cola dans le pays. Un bon goût de chewing-gum et de caramel, mmm, j'ai beaucoup aimé.

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Seul gros regret au moment du départ, celui de ne pas avoir eu/pris le temps de partir en escapade à l'extérieur de la ville, dans les landes écossaises remplies de bruyères, les loch aux monstres imaginaires (mais le Loch Ness était vraiment très loin), et les ruines de châteaux hantés perdus au sommet des collines. Il fallait faire un choix pour occuper nos presque trois jours sur place. Et les Highlands ne se visitent sans doute pas en un jour non plus...

Bon, sur ce, je vous laisse, j'ai envie d'aller écouter ma super compile "Best of 20 titres à la cornemuse" pour me replonger dans l'ambiance ! Bonne semaine à vous !

22 décembre 2012

Nomao vous invite au resto ! (Concours)

logo_nomaoArticle sponsorisé

Mon petit doigt me dit que c'est Noël avant l'heure ! Si vous n''êtes pas trop effrayés à l'idée de multiplier les orgies et festins en cette fin d'année, j'ai un plan jeu concours de fin d'année assez sympatoche à vous proposer : que diriez-vous de vous offrir une bonne table dans un restaurant, et de profiter d'un repas gratuit sur l'addition finale ? Tentant, non ?

C'est Nomao qui régale. Créé en 2007, Nomao est un service qui permet aux utilisateurs de partager leurs bonnes adresses et leurs coups de coeur gastronomiques. En partenariat avec Restopolitain, Nomao a sélectionné mille tables partout en France, prêtes à vous accueillir et vous offrir un repas gratuit.

"Oui, mais comment que j'fais pour jouer, madame ?" Comme ça :
* Téléchargez sur votre smart phone l'appli Nomao (sous Apple ou Androïd)
* Rendez-vous ensuite sur le site Nomao (et non sur l'appli !). Connectez-vous avec votre profil Facebook, et choisissez dans la liste des restaurants proposés vos 3 préférés, en cliquant sur 'J'aime'.
* Il y a au total 7 000 repas offerts à gagner, donc vous avez toutes vos chances d'être les heureux gourmands vainqueurs !

Nomao


ET EN PLUS... tadammmm, vous pouvez multiplier vos chances, car j'ai moi-même 2 invitations à vous faire gagner sur ce blog. (Hé oui, c'est ça de venir lire les blogs top influents) (lol). Je vous incite donc à participer sur le site, mais aussi ici, dans les commentaires. Comment ? Laissez-moi un petit mot doux ci-dessous en précisant le nom et la ville du restaurant qui vous tente le plus dans la liste proposée sur Restopolitain. La main innocente que je choisirai sélectionnera deux gagnants, qui se verront envoyer un code "invitation" pour réserver leur table.
(Concours ouvert jusqu'au 28 décembre minuit. Résultats annoncés ici même, en Edit de billet).

EDIT du 27/12 : Bah aloooooors ? Par rapport aux concours habituels, je vous trouve bien silencieux et peu participatifs, cette fois-ci ! Vous êtes trop occupés à faire des siestes post-festins, sans doute... Toujours est-il que je préfère repousser la date limite de participation, pour avoir plus de chances de vous convaincre de participer !
Le concours est donc ouvert jusqu'au dimanche 6 janvier 2013, minuit. Allez, play Yvette !)

Perso, pour cause de baby à venir, j'ai mis de côté les restaurants depuis quelques mois. Rien de plus frustrant que de loucher devant une carte alléchante tout en sachant que la moitié des choses vous sont interdites pour d'obscures raisons sanitaires. (En vrai, là, tout de suite, je pourrais tuer pour un tartare de daurade à la mangue ou un chirashi saumon !!). Et j'ai bien l'intention de me rattraper dans quelques semaines, une fois que BabyGirl sera parmi nous ! Déjà repéré quelques bons petits restaurants gastronomiques pour me faire enfin plaisir !

Allez, hop, tout le monde en piste ! Bonne chance à tous !

Quelques précisions importantes :
* Le jeu sur le site dure jusqu'en février 2013. Si vous gagnez, vous aurez 24 mois pour utiliser votre bon (de quoi mettre de la distance avec les trop-pleins des réveillons, donc !)
* Le repas gratuit s'entend hors boisson, et pour une réservation de 2 personnes minimum.

EDIT DU 07/01/13 : Tadam, ze results !! Bon, vous n'avez pas été bien nombreux à participer cette fois-ci, mais on va mettre ça sur le compte des fêtes, des vacances et des indigestions, ok ? Et puis, finalement, ça laisse plus de chances de gagner aux participants. J'ai demandé, donc, à un complice innocent de déterminer deux pseudos qui lui plaisaient pour désigner les gagnants. Il s'agit pour cette fois de :
Lazy Daisy & Augustine ! Bravo les filles, je communique votre adresse e-mail à l'organisateur du concours pour qu'il vous envoie le code promo à utiliser lors de votre réservation. Bon appétit, enjoy !!

Ah, Augustine, ton adresse ne fonctionne pas. Est-ce que tu peux me recontacter très vite pour m'en donner une autre ? Autrement, je devrai tirer au sort un autre gagnant ! Merci...

 

6 mai 2013

Papillon de lumière

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Au temps jadis où l'on croyait encore qu'il y aurait un printemps à Paris (mais en fait, non, cette année, on passe directement de mars à octobre), j'ai commencé à réfléchir à un look "bonne humeur pour la sortie de l'hiver", dans le cadre du troisième volet de mon partenariat avec le site les Bijoux Précieux. (Look Automne par ici, et Look Hiver par là).

Après moult réflexions, j'ai finalement ressorti mon habit de lumière, aka ma veste bleue à sequins qui brille de mille feux, histoire de filer la métaphore de la chenille transformée en papillon (de lumière) à la fin de sa mutation. Moi aussi, je mute. Je passe de tenues d'hiver sobres et souvent passe-partout à de larges touches de lumière et de couleurs, pour faire venir plus vite le soleil. (raté).

Oui, alors, on s'excuse d'avance pour la luminosité un poil loupée des photos, qui ont été prises en des jours pas si lointains sous la lumière blafarde de février. Et on essaye de ne pas focaliser sur les cernes témoins de nuits courtes et le reste de petits kilos post accouchement. (C'est à dire que pour le fameux Mummy Glow supposé rendre radieuse toute nouvelle maman malgré la fatigue, on repassera plus tard, si vous voulez bien).

Pour le reste, c'est ici que ça se passe ! Et je vous donne rendez-vous dans deux mois, pour un Look Eté que j'espère léger, coloré, et fruité. (Si si !)

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10 octobre 2013

Mouaha, un concours très LOL

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Elles sont jeunes, elles sont belles, elles sont pêchues, elles sont de l'humour à revendre, et elles ont justement décidé de s'en servir ! Elles, ce sont Evi et Marie, les deux copines fondatrices du site d'objets humoristiques Mouaha, dont je vous avais déjà parlé ici. Et parce que ce sont aussi mes copines et qu'elles méritent bien un petit coup de pouce en tant qu'entrepreneurs, voilà un concours sympatop pour (re)découvrir leur e-shop et gagner au passage un chouette petit cadeau.

Hyyyyyper simple pour participer : on laisse un commentaire ici, on like la FanPage Facebook là-bas, et si vous êtes tiré au sort, vous pourrez choisir n'importe quel article (hors sweat shirt) de la boutique Mouaha. Voilà de quoi se faire un petit plaisir avant Noël, non ?

Le jeu est ouvert de maintenant-tout de suite à mercredi 16 octobre, 23h. Et j'en profite pour vous dire que jusqu'au 15, vous avez également 10€ de réduc' à partir de 50€ d'achats, avec le code MOINSDIX. Bonne chance !

Mouaha_carnets     Mouaha_badges

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Mouaha_totebag     Mouaha_Ligne_13    Mouaha_mug

EDIT : Ca y'est, le concours est bouclé, et nous avons notre gagnant. Gagnante, même, puisqu'il s'agit de... Shalima !! Bravo madame :) On se contacte en privé pour les derniers détails. Merci à tous/toutes !

10 décembre 2013

Un site qui fait fondre

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 Article sponsorisé

Oh, mais que vois-je à l'horizon ? Des tables de fêtes, remplies de victuailles toutes plus savoureuses les unes que les autres. Foie gras, saumon fumé, dinde aux marrons, chocolats et truffes... le défilé des repas à 2000 calories par bouchées va bientôt commencer !

Oh... mais que vois-je un peu plus loin en janvier prochain ? Une ribambelle de nénettes ravies d'avoir dignement célébré les fêtes, mais légèrement gênées aux entournures de leur jean préféré. Oups ? Pas forcément !

Rappelez-vous, il y a deux mois, je vous présentais le grand casting de coaching minceur lancé par XL-S MedicalAcademy. La marque recrutait 10 volontaires pour intégrer son nouveau programme minceur.Hé bien, ça y est. Le casting a retenu ses 10 ambassadeurs et, en attendant de pouvoir découvrir en vidéos ce que chacun d’entre eux a pensé du programme et a vécu au quotidien, vous pouvez déjà jeter un coup d'œil sur quelques anecdotes et coulisses de tournages.

Toutefois, la vraie nouveauté, c'est le lancement officiel du site relationnel de XL-S Academy. Sur une plateforme unique, retrouvez les conseils pros des coachs minceur, les astuces de bloggeuses, les recettes diététiques mais gourmandes, et surtout, la possibilité d'y créer votre Espace Minceur personnalisé pour y consigner régulièrement vos objectifs, les conseils de régime adaptés à votre cas particulier, les recettes qui vous font saliver, vos exercices de coaching, etc. Tout est réuni pour vous proposer un accompagnement personnalisé dans la quête de votre bien-êtreet la reconquête de votre ligne.

Voilà en tout cas une raison de se donner bonne conscience à l'approche des fêtes et des orgies caloriques qui y sont célébrées. Parce que faire un régime, ça ne veut pas du tout dire "ne jamais se faire plaisir", bien au contraire. Alors, tenté(e)s ? 

Plus d'infos : XL-S Medical Academy, le site

Article sponsorisé

 

1 janvier 2014

2014 : La liste de mes envies

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(Fête foraine au Grand Palais, décembre 2013).

Stop, ne cherchez pas, ne cherchez plus. Le mot "quatorze" ne rime avec aucun autre mot de la langue française, donc ce n'est plus la peine de vous creuser le ciboulot à chercher en vain la rime amusante de l'année. A la place, venez, on s'assoit tous en rond et on se parle de nos envies pour l'année à venir. C'est bien mieux que la fichue liste des bonnes résolutions qui tiennent à peu près 2 semaines trois-quart (et encore, je suis optimiste).

2013 a plutôt été en demi-teinte en ce qui me concerne, mais elle m'a apporté le plus joli des chamboulements avec l'arrivée de BabyGirl. Il sera donc difficile de la doubler sur le podium des meilleurs crus de mes années passées, mais... essayons tout de même. En 2014, j'ai envie de :

* Trouver notre rythme de croisière dans notre (plus si) nouvelle vie à trois. Un bébé, même ô combien désiré, provoque malgré tout quelques dommages collatéraux sur son passage dans la mécanique bien rôdée d'une vie organisée à deux. Les rythmes, les préoccupations, les repères changent, et l'adaptation se fait parfois dans la douleur. On est sur le bon chemin, il ne reste plus qu'à y avancer avec plus de sérénité.

* M'apaiser. Intérieurement. Assourdir ce petit volcan qui bouillonne en moi et me pompe beaucoup trop d'énergie. Ou en tout cas, mettre toute cette énergie à profit dans des activités positives et dynamisantes. Reprendre le sport, peut-être ? Sans doute.

* Retrouver mon sac à dos et mon bob de touriste (façon de parler, hein. Il est évident que je ne porte ja-mais de sac à dos). L'année passée a été plutôt calme niveau découvertes touristiques, mais BabyGirl grandit, elle sera bientôt en âge de mieux résister aux grandes vadrouilles dans les villes étrangères, et nous aurons, nous aussi, le coeur (un tout petit peu) moins lourd de la laisser quelques temps à ses grands-parents pour nous en aller voguer en amoureux dans de lointaines contrées. Et ce ne sont pas les envies qui manquent !

* Profiter du temps libre qui m'est donné par la force des choses. Savourer, découvrir, continuer à expérimenter de nouvelles choses. Les cours de théâtre en sont un bel exemple : j'ai mis du temps à pousser la porte, mais je ne regrette rien aujourd'hui, si ce n'est de ne pas l'avoir fait plus tôt. Et continuer le montage vidéo, prendre des cours de PAO, m'essayer plus souvent à la cuisine asiatique (ma préférée)... bref, combler le temps "vide" et en faire profit.

Pour faire court et assez peu original, je ne peux décemment pas terminer ce billet sans vous souhaiter à tous la plus jolie des nouvelles années, avec son armada de doux instants, son quota de bonne humeur collective, son stock de belles images à capturer et son lot de chebam-pop-blop-wizzz, sous la forme qu'il vous plaira ! Je ne promets pas un rythme plus soutenu ici, j'aime venir écrire au gré des envies, du temps et de la plume, et non pas dictée par la contrainte d'un calendrier éditorial ou autre. Mais je serai là, fidèle au poste comme depuis 8 ans, et j'espère que vous aussi !


Happy New Year 2014 !!!


13 janvier 2014

Une année lumière

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Et voilà... Un an ! Un an que Babygirl a déboulé dans nos vies, petite magicienne rendant le quotidien mille fois plus joli, mais plus compliqué aussi. Un an que l'on jongle entre biberons, couches, tétines, doudous, bodys et T'choupi. Un an que les grasses mat' sont un mot banni de notre vocabulaire, et que le bruit du radio-réveil est presque tous les jours remplacé par les babillages, cris ou parfois beuglements (si,si) de la mini-croquette affamée. Un an que nos journées de parents s'achèvent dans la douce lumière tamisée d'une chambre d'enfant, au milieu des histoires de Petit Ours Brun et des boîtes à musique lééééégèrement répétitives. Mais entre le lever et le coucher, jour après jour, une petite fille a fermement décidé de découvrir le monde et de grandir sans perdre de temps !

J'ai parfois envie de lui crier "stoooop, arrête-toi tout de suite de grandir, c'est un ordre ! Reste pour toujours ce petit bébé joufflu et maladroit qui a tant besoin de ses parents". Mais je me raisonne (ai-je vraiment le choix ?), et applaudis des deux mains à chaque nouveau progrès, en bonne mère complètement gaga. Les premiers pas bancals (vous voyez Bambi tout bébé ? Multipliez puissance 8), la première cuillerée de purée portée à la bouche (après repeinte intégrale du mur et du sol de la cuisine), le premier câlin au chat (au lieu de lui tirer sauvagement les poils), l'imitation parfaite du cri du tigre ("roooarr"), du cri du chat ("rooarr"), du cri du cochon ("roooarr")...

Le nouvel équilibre de notre vie à trois s'installe doucement, après quelques premiers mois d'apprentissage et de mises au point. Sans aller jusqu'à dire qu'on est parfaitement rodés, disons qu'on ne panique plus comme des fous dès que le thermomètre indique 39,2°, qu'on est moins à cran sur les biberons boudés, et que les petits caprices de Babygirl sont bien vite remis à leur place. L'apprentissage du métier de parent n'est pas évident tous les jours, mais on grandit, nous aussi.

Régulièrement, Chéribibi embarque sa croquette en porte-bébé et fait la tournée des commerçants du coin, fier comme un pou dans son rôle de papa poule. J'ai personnellement très bien compris que c'était surtout un bon moyen de dragouiller la boulangère, et de gratter au passage un crouton de pain pour sa fille, mais je fais comme si de rien n'était, bien sûr.
De mon côté, il y a parmi mes nouvelles habitudes un petit rituel auquel je ne déroge jamais. Lorsque je vais me coucher, et alors que ma Babygirl dort déjà depuis quelques heures, je passe un court moment dans sa chambre, penchée au dessus de son lit. Officiellement, c'est parce que j'aime la regarder dormir, paisible et sereine au milieu de ses doudous. Officieusement, c'est parce que je sais que je n'arriverai pas à m'endormir sans avoir vérifié qu'elle est effectivement paisible et sereine, que le doudou ne l'étouffe pas, et qu'elle respire tranquillement. Ne le répétez pas, mais je crois que si personne ne m'en empêche, je continuerai ce rituel jusqu'à ses seize ans, au moins.

Quand je regarde les photos de la maternité, ou les premiers clichés et vidéos dont mon Iphone est saturé, je vois, je sais qu'elle a déjà bien changé, cette petite fille. Et qu'elle en a déjà franchi beaucoup, des étapes, dans ce long parcours du combattant qu'est la vie d'un jeune bébé qui a tout à découvrir.
Paradoxalement, il me semble que cette première année est passée à la vitesse de la lumière, et qu'à peine quelques petites semaines séparent hier et aujourd'hui. Quelques semaines éreintantes, oui, mais beaucoup plus lumineuses aussi.

 

10 février 2014

Le Porteur d'histoire

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C'est l'histoire d'une fille qui, depuis qu'elle prend des cours de théâtre, décortique avec un oeil un (tout petit) peu plus "expert" (notez tous ces guillemets et parenthèses) les pièces qu'elle va voir en spectatrice.
C'est l'histoire d'une fille qui, contrairement à ses habitudes, est allée voir il y a quelques semaines une pièce de théâtre uniquement sur les bonnes recommandations de quelqu'un, et sans même s'intéresser (trop) au pitch ou aux critiques media.
C'est l'histoire d'une fille qui a littéralement été emballée par ce qu'elle a vu, et qui voudrait vous en toucher un mot ou deux...

Le Porteur d'histoire, ca s'appelle. Ca ne vous dit pas grand chose ? Normal, car il n'y a là aucune grande tête d'affiche pour assurer la promo, et un metteur en scène encore assez confidentiel. Mais il se pourrait bien que cela change au regard des critiques dithyrambiques publiées ça et là, au fur et à mesure que le bouche-à-oreilles fait (bien) son boulot !

Pourtant, il est ô combien difficile de vous détailler en quelques lignes cette histoire parfaitement inracontable. Elle parle d'histoires, de l'Histoire, de notre histoire. C'est à la fois une quête au trésor, une enquête sur nos racines, un feuilleton à la Dumas, un voyage extraordinaire dans l'espace et le temps.

De l'aveu même du metteur en scène, Alexis Michalik (qui avait déjà commis La Mégère à peu près apprivoisée), cette pièce ne se raconte pas, elle se vit. Sur une scène dépouillée et à l'aide de quelques accessoires bien pensés, cinq comédiens endossent tour à tour plusieurs rôles, changeant de personnage et de siècle en un claquement de doigt, pour nous emmener avec eux à travers les époques et les différents lieux d'action.

Sans jamais perdre le spectateur malgré une histoire à tiroirs et pleine de rebondissements, les acteurs virevoltent entre chacun de leurs rôles, servis par une mise en scène magistrale de sobriété. Un tableau noir en fond de scène, où les artistes écrivent et dessinent au fur et à mesure, assure le fil conducteur tout au long du spectacle.

Moi qui suis plutôt très (trop?) critique quand j'assiste à un spectacle, je suis sortie de la représentation conquise et prête à retourner voir la pièce une seconde fois. A priori, je ne suis pas la seule à penser ainsi : Le Porteur d'histoire s'est joué à guichets fermés avant les fêtes, et a reprogrammé une vingtaine de représentations à Paris, à partir du 19 février, pour notre/votre plus grand bonheur !

Allez-y, courez-y, dépêchez-vous, c'est un ordre ! Vous m'en direz des nouvelles ! Vraiment, vraiment ! ...

Le Porteur d'histoire,
Studio des Champs-Elysées, du 19 février au 2 mars 2014.

 

31 mars 2014

Foodette : en cuisine Simone !

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Oh, tiens, ça fait un bail qu'on n'a pas causé fooding, vous et moi ? (Oui, ça fait même longtemps qu'on n'a pas causé. Tout court). Aujourd'hui, pas de nouvelle adresse de resto à tomber, ni d'apologie de la nouvelle douceur maxi-sucrée du moment, mais un petit concept que je trouve charmant, et pile-poil dans l'air du temps.

On connaissait déjà les "food-box" livrées chaque mois et proposant de quoi concocter un menu complet sur une thématique précise. On connaissait aussi les paniers de légumes frais et bio livrées chaque semaine, composé d'un assortiment surprise fonction de la récolte et de la saison (j'en connais d'ailleurs qui en sont restés comme deux ronds de flans devant les panais et les topinambours, bien incapables de savoir comment se cuisinent ces petites bêtes là...)

Foodette, c'est un peu le trait d'union entre ces deux idées : le panier frais du marché et le package "tout pour composer votre menu complet".

Imaginons deux minutes la scène. Nous sommes jeudi, belle-maman s'est invitée à déjeuner samedi, pas l'ombre d'une idée de repas, et surtout zéro temps pour aller courir les commerçants du coin.

Zou, direction foodette.fr ! On choisit dans la liste des recettes proposées son entrée, son plat, son dessert (ou juste entrée et plat, si on juge que belle-maman a besoin d'un petit régime). Chaque proposition indique un temps de préparation et un temps de cuisson, histoire d'éviter de se lancer dans un plat qui demande 50 minutes de mijotage alors qu'on n'a que 20 minutes top chrono avant le ding-dong des invités à la porte d'entrée.

On valide le nombre de personnes total (de 2 à 8), et 24 heures plus tard, un joli panier gourmand nous attend chez l'un des commerçants de notre quartier (boucher, poissonnier ou fromager), qui se charge de compléter nos victuailles avec viande, poisson, fruits de mer ou fromage, selon sa spécialité et surtout notre choix de plat principal.

Of course, tous les fruits et légumes sont locaux (et bio si possible), frais, et de saison. Tous les ingrédients nécessaires aux recettes sont déjà dosés selon les besoins, et la petite fiche pratique permet de se lancer pas à pas dans la réalisation de notre menu 4 étoiles.

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Les avantages ? Nombreux.
* Plus de prise de tête pour mesurer, calculer, proportionner... Le panier vous livre exactement ce dont vous avez besoin. Pas plus, pas moins.
* Plus la peine de chercher pendant des heures ce fameux extrait de sirop d'argousier dont vous allez utiliser 3 ml pour la recette, puis reléguer le flacon qui ira moisir au fond du placard, à attendre une nouvelle tentative culinaire de votre part.
* Les recettes sont abordables même pour ceux qui ont deux mains gauches (pensez bien que j'ai demandé !), et ne nécessitent pas d'ustensiles de fou. Cyril Lignac peut dormir peinard, on aura juste besoin d'un four, de casseroles, d'un fouet, éventuellement d'un mixer, mais rien de plus.
* En partenariat avec Le Petit Ballon, Foodette propose également de vous fournir le vin adapté à votre menu. (Hop ! "Passer chez le caviste" : check !)
* C'est un gain de temps considérable quand on souhaite recevoir chez soi, et qui permet quand même d'épater la galerie au final : "c'est moi qui l'ai fait !", pourrez-vous fanfaronner à la fin du repas !

Les bémols ? Il y en a, quand même, un peu...
* Seuls quatre arondissements de Paris sont "desservis" pour le moment, à charge pour le concept de se développer encore et encore pour augmenter sa présence à d'autres quartiers.
* Un choix encore restreint de recettes. Là aussi, le développement du site permettra de multiplier les propositions.
* Des prix qui peuvent rebuter certaines personnes : environ 4 euros les entrées et desserts, 9 euros les plats, si on commande pour 2 personnes. Forcément, on a vite fait de comparer avec une sortie au resto, où l'on n'aura même pas à faire cuisine et vaisselle. Mais le concept prend tout son sens quand on commande pour plusieurs personnes, puisque les prix sont dégressifs, et le gain de temps indéniable.
* Oui, oui, oui... ca nécessite de FAIRE la cuisine soi-même. Mais si c'est là un point vraiment négatif pour vous, je ne vois même pas pourquoi on continue à causer de ce nouveau concept :)

IMG_9835J'ai testé pour l'occasion la réalisation d'un dessert star de Foodette, "Comme une tarte au citron". Efficace, simple, facile et inratable (bien qu'un poil sucré à mon goût) ! Alors, ok, niveau présentation, j'ai encore un peu de progrès à faire, mais... hé... c'est MOI qui l'ait fait !

Plus d'infos : foodette.fr

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