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Gin Fizz
12 septembre 2011

Les mystères de l'ouest (#4 : Antelope et Bryce Canyon)

Antelope Canyon Arizona USA

Après avoir absorbé notre quota d'images de western et du farwest, nous reprenons la route vers l'est pour la ville de Page, autour de laquelle il y a moult à visiter :

HorseShoe Bend est un point de vue spectaculaire sur les méandres de la Colorado River, qui forme à cet endroit comme un fer à cheval. Nous nous y rendons au soleil couchant, et si le fleuve lui-même est en grande partie plongé dans l'ombre à cette heure, en haut de la falaise où nous nous trouvons, les couleurs des rocs explosent littéralement. Le ciel est bleu pur, les roches ocres et safranées, l
'eau en contrebas apparait vert émeraude, les constrastes sont saisissants de beauté.

Horse Shoe Bend

Horse Shoe Bend     Horse Shoe Bend

Horse Shoe Bend


Le lendemain, nous partons pour Antelope Canyon. Ce sera, je pense, la visite qui m'aura le plus marquée et touchée durant notre voyage. Sans doute est-ce dû à l'effet de surprise préservé, car avant de préparer notre périple, je n'avais pas spécialement entendu parler de ce lieu mythique, à l'inverse des autres monuments déjà racontés ici. Et pourtant... quelle merveille !!!
C'est ce qu'on appelle un slot canyon, dans lequel on entre par une faille creusée dans le sol (slot = fente). On pourrait presque passer à côté de cette "entrée" tellement elle est discrète et insoupçonnable, et il faut se contortionner un peu pour y pénétrer.

A l'intérieur, le spectacle est presque irréel : le canyon très étroit se dresse autour de nous, on ne voit presque pas le ciel. Les paroies sont parfaitement lisses, polies, comme passées sous une meule. Et pourtant, le relief est bien présent. Le sentier au sol ne mesure parfois pas plus de vingt centimètres, nous devons nous pencher, nous courber, faire des accrobaties pour parvenir à avancer plus loin. Certains endroits difficiles d'accès ont même été amenagés avec des escaliers étroits en feraille. Ce genre de canyon est façonné en grandes parties par les flash floods, des orages ultra violents et très dangereux, qui déversent en quelques minutes des torrents d'eau et de boue en entrainant la terre.

Malgré la quasi absence de lumière directe, les couleurs sont absolument magnifiques : un dégradé de oranges, jaunes, ocres, roses, mauves... toute la palette d'un artiste est présente. Il règne ici un calme religieux malgré le flot de touristes, car tous sont, comme nous, médusés par cet endroit absolument magique. (J'ai l'air un peu gnian-gnian, comme ça, je me doute bien, mais ce lieu est vraiment l'une des plus belles choses que j'ai visitées ces dernières années). J'ai volontairement laissé quelques têtes et chapeaux de touristes sur les photos, pour donner une idée de l'échelle.

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA

Antelope Canyon Arizona USA     Antelope Canyon Arizona USA


Nous consacrons ensuite l'après-midi à la découverte du Lake Powell en louant un petit bateau à moteur pour explorer les différentes rives et criques. Ce lac entièrement artificiel, créé au départ pour discipliner les eaux fluctuantes du Colorado grâce à un gigantesque barrage, est devenu finalement une station balnéaire très fréquentée et courue pour les activités nautiques. Nous sommes encore en terres de canyons, et malgré l'eau du lac qui fausse un peu la donne, le paysage nous indique bien que nous nous trouvons dans une faille terrestre, entourés de paroies rocheuses et escarpées. (En guest star sur les photos, Chéribibi partant à l'escalade de l'une des paroies pour faire un plongeon).

Lake Powell Page Arizona

Lake Powell Page Arizona

Lake Powell Page Arizona


Nous repartons ensuite vers le nord, à l'assaut de deux grands parcs nationaux fameux : Zion National Park, et Bryce Canyon. Si le premier nous laisse un peu sur notre faim, le second va nous offrir encore un nouveau type de paysage grandiose et magnifique. Plus qu'un canyon au sens où on l'entend, le parc de Bryce forme plutôt un immense amphithéâtre empli de hoodoos, ces fameuses "cheminées de fées", sorte de stalagmites de pierre formées par l'érosion et les intempéries. Randonner à travers ces hoodoos est un voyage quelque peu féérique et hors du réel. Seul bémol, le jour de notre visite, le ciel était couvert au dessus d'une partie du parc, du fait d'incendies volontaires, organisés par les rangers pour déforester et refertiliser le sol.

Zion Park Utah USA     Zion Park Utah USA

Bryce Canyon Utah USA     Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA     Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA     Bryce Canyon Utah USA

Bryce Canyon Utah USA

 

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20 avril 2012

Une croix sur mes rides ?

Rides

Quand on a déjà la trentaine bien tassée (qui a parlé de moi ?), il ne fait de mystère pour personne que certaines petites ridules commencent à pointer le bout de leur museau pour notre plus grand effroi. Ici, au coin des yeux. Là, autour des lèvres. Oh, et vlan, entre les sourcils !

On ne va pas rentrer dans l’éternel débat au sujet des rides qui font l’expression et affichent le vécu et l’expérience sur le visage, c’est déjà écrit mille fois dans tous les magazines qui nous vendent du vent rêve. Et peu importe la beauté et la grâce de certaines rides et ridules, il y a parfois des marques du temps qu’on aimerait bien pouvoir gommer, façon Photoshop de la vie qui passe.

Injections d’acide hyaluronique, de toxine botulique, mésothérapie… autant de petits coups de pouce anti-âge de la science qui permettent à certains de mieux envisager les méfaits du temps sur la peau. Des professionnels de l'esthétique ont pu me présenter et m'expliquer toutes ces méthodes "douces" alternatives à la chirurgie il y a quelques temps, dans une clinique ultra moderne à St Lazare. Oui, je sais, ça peut vite faire peur de parler de ce genre de procédés. C'est pourquoi il faut prendre le temps de se poser les bonnes questions, et d'en discuter avec des pros. Perso, je n’en suis pas encore arrivée au stade où je cours ventre à terre chez mon dermatologue pour pratiquer ce genre d’intervention.

(Bien que… j’ai eu l’occasion, dans le cadre de mon traitement pour migraines, de recourir à une injection de toxine botulique, supposée paralyser le muscle à l’origine des crises. Niveau migraine, zéro effet. Mais j’ai très nettement vu la différence au niveau de ma ride du lion, entre les sourcils, qui s’était indéniablement effacée. Youpi pendant 6 mois, dites donc !)

Rides ou pas rides, telle est la question. Et la réponse reste propre à chacun, il n’y a là aucune mauvaise solution.

Pour faire un petit point entre soi et son visage, vous pouvez déjà commencer par réaliser le test « bilan-rides » mis au point par Zestetik. Un questionnaire d’une vingtaine de thèmes basés autour de votre ressenti, l’aspect de votre visage, mais aussi votre mode de vie (fumeuse ? Bouhhh, pas bien pour les rides) et alimentation (pas de légumes ? bouhhh pas bien non plus !). Le principe de base est simple, et corrobore exactement ce qu’on disait en début d’article : faire une croix sur certaines rides, mais conserver certaines autres, qui nous plaisent, nous ressemblent et font notre personnalité. Au terme du questionnaire, vous recevrez un bilan personnalisé avec quelques conseils adaptés à vos idéaux.

Bilan rides

Je me suis pliée au jeu pour le besoin de ce billet. J’ai mentionné notamment ma ride du lion que je n’aime pas (je fais une fixette dessus en ce moment), les plis nasogéniens qui commencent à marquer, et le manque d’hydratation flagrant, malgré mon multi usage de crèmes en tout genre (et quand t’es blogueuse, crois-moi, de la crème, t’en as un paquet à tester !). J’ai également dit que j’aimais bien mes petites rides au coin des yeux et que les petites « fossettes » (laissez-moi appeler ça comme ça, c’est plus joli) au coin des lèvres ne me dérangeaient pas.

Bilan des courses :
*On me conseille d’utiliser une crème de soin à base de collagène ou d’acide hyaluronique pour combler la perte naturelle de la peau (liste de marques variées, comme Nivea, Shiseido, Lierac…) ;
*Un soin mésolift peut ponctuellement m’apporter plus d’éclat pour repulper ma peau déshydratée
* Enfin, à terme, je peux envisager une injection d’acide hyaluronique pour combler les rides qui me déplaisent.

Ouf, sauvée ! Je ne suis pas encore bonne pour la table et le bistouri ! Plus sérieusement, j’ai apprécié que les premiers conseils ne soient pas directement « venez vous faire piquouser en centre esthétique », et j’avoue que je vais effectivement regarder du côté des crèmes enrichies en collagène pour voir si ma peau redevient – boumboumwouhaaa – repulpée et rebondie comme les fesses d’un bébé.

Si vous voulez réaliser votre bilan-rides : www.zestetik.com

Article sponsorisé

27 mars 2012

Sri Lanka, départ imminent. Sri Lanka, 12 jours d'arrêt.

Sri Lanka train

Salut, gens de l'Internet et des environs. Je vous abandonne quelques jours, le temps pour moi d'aller recharcher les batteries et de vadrouiller à nouveau à l'autre bout du monde, ou presque. Cette fois-ci, direction le Sri Lanka. "La larme tombée de l'Inde", comme on l'appelle aussi, en raison de sa forme de goutte d'eau située au sud du territoire indien. (Moi, j'aurais plutôt dit une patate, mais je ne dois pas avoir l'âme poétique, sans doute).

Pourquoi cette destination ? Elle nous semblait un bon mélange de jolies plages, de culture à découvrir (les temples et les dagobas des cités anciennes) et de belle nature (plantations de thé à foison, réserves animalières, plaaaaaaaages). Le tsunami de 2004 et la guerre civile achevée en 2009 ont sans doute laissé des traces, mais le pays se reconstruit peu à peu, et semble prêt à recevoir dignement les touristes, dont il a grandement besoin pour se développer. Alors pourquoi pas ?

A l'inverse de notre super road-trip de cet été où chaque étape était calibrée et chaque nuit réservée, ici, c'est freestyle complet. Seul le billet d'avion en poche, aucun hotel booké, aucune visite arrêtée. On fera au feeling, au gré du vent, de nos envies, et de la météo.

Seule certitude : un itinéraire choisi dans les (très) grandes lignes, qui s'achèvera sur les plages du sud, pour terminer ce nouveau périple par quelques jours de glandouille bien méritées au soleil de Ceylan. Le reste ? Très flou, encore, à ce stade... Mais si tout se passe bien, il devrait comporter, entre autre : des tortues, des bouddhas, des hamacs sur la plage, des léopards, des plantations de thé, des vagues salées, des currys, des éléphants, des bonzes, des épices, des saris chatoyants... et peut-être même quelques baleines bleues. Verdict dans quinze jours...

Photo : empruntée au blog Two Travelling Birds, une petite pépite de jolis clichés et une mine de renseignements sur pleins de destinations.

10 mai 2012

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel

Les Talons Hauts rapprochent les filles du cielL'autre jour, j'étais tranquille j'étais peinarde, en train de surfer sur le oueb (bonjour l'expression ringarde) quand j'ai reçu ce message qui me disait en substance : "Hey Ginfizzette, je publie mon premier roman policier dans les jours qui viennent, ça te dit de le lire en avant prem's et de me dire ce que tu en penses ?".

J'ai évidemment sauté sur l'occasion, parce que :
1. Quand un copain vous demande un service aussi simple que ça, on ne peut décemment pas refuser,
(1 bis. Même si le copain en question vous contacte plus pour votre mega influence sur le web, plutôt que pour prendre de vos nouvelles),
2. Je partais en vacances peu de temps après et n'avais rien de précis à lire dans l'avion,
(2 bis. Et quand même douze heures de vol avec escale),
3. Quand il s'agit de critiquer le travail des autres, vous me connaissez, je suis toujours là,
(3 bis. Et en plus, j'avais carte blanche, puisque le copain en question m'a dit "balance, dis moi ce que tu en penses honnêtement").

Du coup, j'ai enfourné son petit fascicule couleur jaune poussin dans ma valise (faudra qu'on cause de cette couverture assez hideuse, d'ailleurs), et roulez roulez petits bolides.

Et j'ai lu. D'abord en traînant des pieds (ou des pages), parce que j'ai toujours un mal de chien à rentrer dans un nouveau bouquin.

Et j'ai commencé à me prendre au jeu.

Et j'ai dévoré le tout en trois jours à peine (mais y'a triche, monsieur l'arbitre, j'avais beaucoup de temps libre, alors ça compte qu'à moitié).

Le pitch, en gros, c'est facile : Fitz, oiseau des nuits branchées parisiennes, se trouve embarqué malgré lui dans une chasse au serial killer s'attaquant aux jeunes filles rencontrées en boîtes de nuit. Avec un flegme attachant et un flair très relatif, le jeune homme va suivre la piste du meurtrier, quitte à y laisser quelques plumes...

(Bon, c'est là que je me dis que décrire un roman en trois lignes, c'est tout un métier. J'aurais mieux fait de recopier la quatrième de couv').

Après avoir dit ça, je suis supposée vous donner mon avis. C'est là que les choses se corsent. Parce que ce n'est jamais très facile de parler du travail de quelqu'un qu'on connait. Certains pourraient penser qu'on a tendance à être plus bienveillant, justement parce qu'on connait l'autre. Personnellement, je me suis trouvée très dure dans mes pensées, en lisant ce roman. Avec la critique facile, le reproche à la volée, et le jugement parfois très tranché. "Ah, j'aurais pas choisi ce mot là. Tiens, c'est vraiment mal dit, cette phrase. Pfff, cette expression qui revient toutes les trois pages, c'est agaçant !"

La jalousie peut-être ? Ou simplement l'envie d'avoir, comme Olivier, réussi à écrire Son roman, et à le faire publier, qui plus est. Ouais, sans doute. Une pincée de jalousie... (allez, va, on va dire ça, ça lui fera plaisir).

Et puis passé ce premier regard mesquin, je me suis plongée dans l'intrigue, j'ai retrouvé avec un sourire quelques touches autobiographiques, et des expressions que j'ai effectivement entendues mille fois dans sa bouche. Le style est plaisant, les références amusantes. Et les 375 pages sont passées toutes seules !

Honnêtement, l'intrigue n'est pas bien folichonne (Paris, des filles, de la vodka, un serial killer) mais ce n'est pas pour elle qu'on aimera le livre. Mais pour ses personnages attachants (certains plus que d'autres), quelques dialogues de haute voltige, et un dénouement qui, ma foi, m'a quand même surprise, malgré un scénario cousu de fil blanc. Ca, plus un titre franchement accrocheur.

La presse féminine ne s'y est pas trompée (je ne sais pas si c'est vraiment un argument vendeur). Biba, Cosmo, Elle et compagnie ont déjà reconnu ce polar comme un très bon "chick thriller", et les critiques élogieuses pleuvent sur "Les Talons Hauts...". Ce roman a été couronné (ça se dit ?) du prix du premier Roman au festival de Beaune, et est "Coup de coeur" des vendeurs de la Fnac. Rien que ça.

En attendant de lire la suite, déjà en préparation (oui, madame), je vais archiver précieusement mon exemplaire dédicacé. Si ça se trouve, je connais le nouveau Guillaume Musso ? (Sauf qu'il y en a un des deux qui se foule légèrement plus pour sa recherche de titres).


Les Talons hauts rapprochent les filles du ciel, Olivier Gay
Editions du Masque. 6,60 € (pas cher mon fils)

 

7 novembre 2012

Cours (presque) particulier avec Hélène Darroze

Helene_Darroze_de_dicace_

S'il y a une qualité que les fées penchées sur mon berceau ont laissé filer, c'est bien celle du talent culinaire. Ce qui ne m'empêche pas, notez, de savoir apprécier les bons repas et la haute gastronomie. Lorsqu'on* m'a proposé d'assister à un cours de cuisine dispensé par LA chef doublement étoilée Hélène Darroze, j'ai donc sauté sur l'occasion, voyant là l'opportunité parfaite d'épater ensuite Chéribibi et les potes grâce à mon nouveau génie flamboyant. (Je reste finalement plus sceptique sur ce point).

Rendez-vous est donc pris, le dimanche 21 octobre dernier, pour un atelier en petit comité, suivi d'un déjeuner dégustation. Yihaaa, j'aime autant vous dire que moi qui ne suis pas du matin (et encore moins le dimanche), il ne m'a pas fallu trois sonneries de réveil pour sauter dans mon jean et filer au restaurant de la chef, où nous étions attendu sur le coup des onze heures.

11h03 : Pour avoir déjà goûté à la cuisine d'Hélène Darroze lors d'un somptueux dîner d'anniversaire il y a trois ans, j'ai déjà les papilles en ébullition en poussant la porte d'entrée. Petit verre de bienvenue, bonjour aux autres participants, bla bla de rigueur... bon c'est bien tout ça, mais où est Hélène ?

11h07 : La voici, la voilà, qui nous tend nos tabliers d'apprentis-cuistots en nous délivrant le menu des deux ateliers auxquels nous allons assister. Deux plats "signature", qui ne figurent pas à la carte du restaurant, mais qui sont des grands classiques de la dame.

11h10 : Go pour le premier cours, mené par la chef elle-même. Nous sommes six à écouter religieusement les conseils et les astuces qu'elle nous donne pour préparer son plat spécial "j'ai des amis qui viennent dîner" : la macaronade au foie gras et au homard bleu. Rien que ça. (J'veux dire, moi, quand j'invite des potes, c'est spaghetti bolo pour tout le monde, et si t'es pas content, tu passes au McDo avant). Je m'empresse de twitter la nouvelle, histoire de faire baver les pauvres petits êtres qui se contenteront d'un vulgaire brunch ce midi. (On me répond que "t'façon, t'es enceinte, t'as pas le droit au foie gras". Hé bah c'est ce qu'on va voir !)

11h15 : Coucou les homards ! Ah... au revoir les homards plongés dans l'eau bouillante (cette minute n'est pas sponsorisée par '30 millions d'amis'). Coucou les pinces à décortiquer les carapaces. Ca craque sous les tenailles, ca grince sous les mains, mais le travail avance.

11h26 : Hélène aux platines fourneaux nous détaille les étapes de la cuisson du plat, une fois tous les ingrédients prêts. Ca a franchement l'air tout con et pas compliqué (et je pense que je regretterai cette phrase le jour où je me lancerai dans la préparation de la recette toute seule paumée dans ma cuisine). En tout cas, ça sent rudement bon. C'est toujours ça de gagné.

He_le_ne_Darroze_homards_     He_le_ne_Darroze_macaronade

11H34 : Dernières touches, derniers papotages au sein du groupe, il est maintenant l'heure de suivre Jean Sevegnes, le second de cuisine, pour l'atelier number two : volaille entière farçie aux cèpes sous la peau. Allez tiens, ça nous changera du poulet rôti du dimanche midi.

11h39 : Il fait une chaleur de bête dans cette cuisine, mazette ! N'y tenant plus, je m'éclipse loin des fourneaux le temps d'une pause pipiroom (ah, les joies de la grossesse) pour reprendre un peu d'air frais. A mon retour, la préparation aux cèpes est terminée - ce sera donc le grand trou noir sur cette opération - et le poulet prêt à subir les derniers outrages du "fourrage manuel" (oui, bon, c'est pas parce que j'ai pris un cours que je maîtrise impec tout le vocabulaire, hein, scuzzi).

11H57 : Hop, emballé c'est pesé, Mr Poulet est farçi comme il se doit, et prêt à être enfourné. Un dernier petit cours de ficelage de pintade, histoire d'avoir un truc joli à présenter, et roulez jeunesse, nous voici prêts à passer à table.

(En vrai, pendant que nous assistons aux cours en aquiescant comme des benêts à toutes les astuces apprises, la vraie brigade nous a mitonné le repas qui va suivre, avec ces mêmes recettes mieux maîtrisées que nos travaux pratiques).

12h06 : groouiiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkkk... (Ah pardon, veuillez excuser mon estomac, il ne sait plus se tenir passée une certaine heure)

12h08 : Super apéro pour partager nos impressions, pendant que l'équipe fignole le déjeuner. Champagne rosé (j'ai pas l'droit, chuis enceinte), jambon noir de Bigorre tranché ultra fin (j'ai pas l'droit, chuis enceinte), mini gougères au fromage de brebis (j'ai pas l'droit... ah, j'me répète, peut-être ?). Si j'en crois les avis extatiques de mes comparses, tout est délicieux (tu m'étonnes Elton). M'en fiche, moi au moins, j'aurai pas l'appétit coupé pour le vrai repas.

He_le_ne_Darroze_menu     sel_et_poivre

12h28 : On passe enfin au déjeuner, accompagnés d'Hélène Darroze qui trône en milieu de tablée, et de l'équipe Mastercard organisatrice de ce super event. De nouveau, grands yeux ébahis en découvrant le menu devant nous. Ce ne sont pas juste les deux plats "signature" que nous allons déguster, mais un menu gastronomique complet : deux entrées, deux plats, un dessert. (Hin hiiiinnn, qui c'est qui est contente d'avoir squizzé l'apéro, hein ?)

12h35 : Entrée n°1 : Tartare d'huîtres en gelée de caviar et velouté glacé de haricots maïs du Béarn. Pour les stressés de la coquille, il nous est proposé aussi une version sans huître, au chou-fleur, qui se révèle un délice.

12h51 : Entrée n°2 : Noix de Saint-Jacques aux épices Tandoori, mousseline de carottes aux agrumes. Festival des papilles ! Entre deux assiettes, la chef nous raconte de façon très naturelle son parcours, ses batailles avec son père, sa vie de famille, ses envies futures. Elle nous apprend au passage que l'un de ses meilleurs amis n'est autre que Pierre Hermé. Hé ben... ils doivent se taper la cloche copieusement quand ils se préparent à dîner, ces deux-là !

He_le_ne_Darroze_entre_e_2


13h04 : Plat n°1 : notre création (mais revue par les pros) : Macaronade au foie gras et homard bleu. Gros gros coup de coeur pour ce plat certes pas donné à reproduire, mais pas si compliqué à faire. Je ferme exceptionnellement les yeux sur mes interdictions 'grossessesques' et me régale de ce foie gras juste poëlé et absolument divin. (Quoi ? Tu veux la recette ? On verra si t'es sage).

He_le_ne_Darroze_plat_1


13h15 : Plat n°2 : résultat du second atelier : Poulet des Landes fourré de cèpes rôti en cocotte. Objectivement, après le chef d'oeuvre qu'on vient de déguster, la volaille fait un peu pâle figure. Et comme les estomacs commencent à bien se remplir, il ne reste pas grande trace impérissable de ce second plat. Perso, j'aurais préféré double ration du précédent.

13h34 : Pour clôturer en beauté, un dessert de créateur : Ananas pain de sucre, granité au citron vert et vanille Bourbon, gaufrette à la banane. C'est bon, c'est frais, c'est acidulé juste ce qu'il faut, ça coule tout seul dans le gosier, et c'est absolument parfait pour terminer le repas.

He_le_ne_Darroze_dessert


13h56 : Autour d'un café et de mignardises maison, Hélène nous dédicace un à un son nouvel ouvrage (oui, bon, ok, elle a fait une faute à "voeux", mais avec le ventre plein, on pardonne plus facilement, non ?), et on lui refile fièrement nos bonnes adresses de blogueuses gourmandes (Les choux de chez Popellini, et les cupcakes so american de chez Berko).

Le déjeuner enchanté s'achève doucement, et chacun repart de son côté, tout en s'étant bien mis d'accord que là, honnêtement, une bonne sieste digestive viendrait parachever en beauté une journée déjà proche de la perfection. Un super moment, des rencontres qui me sortent de mon ordinaire, avec des journalistes et blogueurs tous amoureux de leur belle capitale, et un petit plat mythique à repréparer bientôt at home pour épater le chéri... que demander de plus ?

He_le_ne_Darroze_de_dicace


* On, c'est en fait les équipes Mastercard et leur agence partenaire Happy Curious, dans le cadre du super programme Paris Priceless dont je vous ai déjà parlé ici. Je vous avais dit que j'allais avoir la chance de vivre mon moment Priceless à moi prochainement, et c'est désormais chose faite grâce à ce superbe atelier cuisine avec Hélène Darroze herself aux manettes.

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11 octobre 2012

En bracelet comme vous voudrez - Concours Swarovski

Article sponsorisé

La customisation, ça vous parle ? Réaliser un article sur mesure, rien que pour soi, et pas comme celui de la voisine. Un truc à nous, qui ne ressemblerait à aucun autre, et dont on pourrait dire avec une pointe de fierté "c'est moi qui l'ait fait". Gros succès ces dernières années, autant en mode qu'en beauté, puisqu'aujourd'hui, tout est personnalisable, des jeans jusqu'aux moccassins à pompons de notre enfance (enfin, perso, j'ai échappé à ce carnage, merci maman).

En matière de bijoux sur-mesure, Chamilia est l'une des marques les plus innovantes sur le net. Elle commercialise notamment un bracelet personnalisable, et entame à cet effet un partenariat avec un somptueux partenaire, Swarovski, réputé pour la grande qualité, pureté et intensité des materiaux employés (argent sterling, verre italien de Murano, entre autres).

Le principe est tout simple : à partir d'une base de bracelet jonc en argent, on choisit et enfile dessus des "beads" qui nous plaisent, constituant ainsi un assortiment parfait à nos yeux. Des quoi, elle dit, la dame ? Des beads, c'est à dire des sortes de grosses perles, aux couleurs, formes et tailles ultra variées (trèfle, crâne, couronne Disney, triple anneau... tous les goûts sont dans la nature, et donc dispo sur le site). Nombre de beads, couleur, intensité... tout peut se moduler en fonction de nos choix, de notre humeur, de notre tenue même.



Pour vous présenter ces créations, j'ai reçu un bracelet en argent et 6 beads dans les tonalités bleutées, que j'ai aimé accessoiriser avec une montre en argent classique (mais classe) et un vernis bleu profond pour coordonner le tout. Bon, ça aurait encore plus de gueule sur une jolie main bronzée (et hydratée, mon dieu, où est ma crème spéciale mimines !), mais en attendant, je trouve quand même que ça a une certaine allure, non ?



* Attention Concours *
Et vous savez quoi ? J'ai le même bracelet à vous faire gagner ! Et croyez bien que ce n'est pas un petit cadeau de rien du tout, car l'équivalent bracelet + 6 beads représente une valeur de 391 euros tout de même. Oui, cette année, Noël tombe en octobre, il parait ! A vos claviers les filles (ou les garçons qui veulent jouer pour les filles).
Comment participer ? Rendez-vous sur le site www.chamilia.com et donnez-moi ici même le lien de la bead qui vous tente le plus. Moi par exemple, j'aime bien la petite pomme argentée, mais ça doit être mon côté Apple-addict qui parle... Je laisse les participations ouvertes jusqu'à jeudi 18 octobre 23h59 (c'est précis) et je désignerai parmi les participantes une gagnante qui recevra le bracelet montré ici en photo, dans un joli petit pochon vert. Attention, jeu ouvert uniquement pour la France métropolitaine. Bonne chance à toutes (ou tous !).

EDIT du 19 Octobre 2012 : *** CONCOURS CLOS ***

Merci à toutes/tous pour vos participations (oui, j'ai eu quelques hommes qui ont participé pour leur douce, c'est mignon !). Suite à un suspense insoutenable (et à un tirage au sort via les pseudos laissés par les participants - puisque Canalblog refuse toujours de numéroter les commentaires), je suis heureuse d'annoncer le nom de la gagnante du bracelet Chamilia / Swarovski, qui est... ... ... Camille ! (Commentaire du 18 octobre à 13:12).
Camille, je te contacte très vite pour récupérer ton adresse et t'envoyer le joli cadeau ! Quant aux autres participant(e)s, ne soyez pas trop déçu(e)s, j'espère avoir très prochainement d'autres jolies surprises à vous faire gagner ici ! Bon week-end !

28 janvier 2013

Soleil d'hiver

assise_au_soleil


(Billet programmé, mais publié avec un peu de retard, récents événements personnels obligent...)


L'hiver a tardé à pointer son nez, mais il est bel et bien là, à en juger par les nombreux -2, -3 ou 0° qui parsèment la carte de France d'Evelyne Dhéliat. Pourtant, il y a encore quelques courtes semaines, le soleil d'hiver réchauffait suffisamment pour pouvoir se contenter d'un bon gros gilet douillet et affronter les frimas.

Vous vous en souvenez peut-être, dans le cadre de ma collaboration avec le site Les Bijoux Précieux, je propose chaque saison un look accessoirisé de quelques pièces piochées dans ma collection personnelle, pour illustrer la tendance ("ma" tendance) du moment. Pour le look Hiver, j'ai donc choisi de présenter une tenue assez simple, à la fois dans les tons et les formes : du noir, du beige, du taupe. Passe-partout mais toujours efficace, impossible de se louper (sauf à vraiment y mettre du sien !).

MAIS... parce que je ne suis pas la moitié d'une coquette et que j'aime bien quand même attirer un tout petit peu l'attention (sinon, autant sortir en jogg' et crocs), j'ai opté pour les bijoux ultra colorés et voyants, qui apportent des touches de pep's et de dynamisme à des vêtements plus neutres.

Hop, un gros collier plastron rose hurlant (oui) qu'on aperçoit de loin, et Bim, des petits bracelets tintinabulants aux couleurs de berlingots fruités, qui attirent à la fois l'oreille et le regard. Le reste des explications se lit ici, sur le site.

Et pour conclure ce billet sur une note légèrement plus "blogueuse mode en presque fin de grossesse", je ne saurai que vous conseiller les bottines Minnetonka (ici en noires) que j'ai en deux couleurs et que j'ai portées inlassablement sitôt que les ravages de la mauvaise circulation ont fait de mes petons des horribles pieds de hobbits, tout boursoufflés (vous avez demandé du glamour ? Ne quittez pas...). Un vrai confort, facile à enfiler (parce que, oui, allez vous coltiner des lacets avec un bide de 8 mois devant vous), facile à retirer (même explication) et tout terrain. Le top !

Prochain look dans quelques semaines (mais siiiiiii) pour du printanier, je l'espère frais et réjouissant ! Bonne semaine à tous/toutes !

(Toi aussi, joue à la blogueuse mode : Gilet Zara // Robe Promod // Legging MoodKit // Bottines Minnetonka, en vente chez Ann Tuil // Bijoux H&M)

Devant_le_kiosque

Dans_le_rayon

 

2 avril 2013

Little Cigogne deviendra grande

little_cigogne_e_tiquette

J'imagine que, à moins de vivre sur Pluton, la folie des "Box*" qui ont envahi le marché ne vous a pas échappée. Box beauté (mais siiiii, je vous en parlais ici), box Food, box collants, box bonbecs, et même box anti-box (on n'arrête pas le progrès !), un peu too much au bout du compte. 
Et pourtant, c'est bien de Box dont on va parler aujourd'hui. Parce que celle-ci, je l'ai trouvée vraiment très réussie, adorable à recevoir, top à offrir. Alors certes, elle ne parlera pas à tout le monde, car il s'agit d'une Box spéciale vêtements enfants (de 0 à 5 ans).

Déjà, son p'tit nom... Little Cigogne. Chou, non ?

Ensuite, son contenant... Pour changer des classiques boîtes en carton plus ou moins jolies (d'autant qu'au bout d'un moment, on ne sait plus trop bien quoi en faire) (t'as qu'à voir la pile énorme de boîtes vides entassées dans un coin de ma chambre), Little Cigogne a joué la carte du petit baluchon théoriquement transporté dans le bec des cigognes, et vous livre votre surprise dans un joli pochon en organza, à l'intérieur duquel se trouve un lange fermé d'une épingle à nourrice, qui enveloppe les vêtements reçus.

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Enfin, le contenu... Des vêtements de très jolies marques et/ou de petits créateurs (Jacadi, Le Marchand d'Etoiles, Rose & Théo, La Queue du Chat...) et trois formules au choix (donc 3 prix adaptés) pour recevoir une sélection composée spécialement pour vous par une styliste.
C'est là le gros gros point fort de cette box, qui est entièrement personnalisée pour vous. Couleurs, matières, imprimés, types de vêtements... un petit questionnaire proposé dès l'inscription permet de renseigner vos gouts et besoins. Pour vous donner une idée en comparant avec les Box beauté, ça vous évite, en gros, de recevoir un shampoing cheveux secs quand les votres sont gras comme des frites McDo, ou de se retrouver avec 5 crayons à yeux en l'espace de 6 mois/6 box reçues (c'est du vécu !).

Cerise sur le pudding : si le contenu ne vous plait pas, hop, vous pouvez tout retourner à l'envoyeur (et vous faire rembourser), ou demander à changer les pièces qui ne vous plaisent pas. Si au bout du compte vous avez des fringues qui ne vous conviennent pas, c'est vraiment que vous n'y mettez pas du votre !

J'ai reçu ma première box Little Cigogne il y a trois semaines, mais j'avais été déçue du contenu, justement. Un t-shirt trop "fanfreluché" à mon goût, un pyjama à l'imprimé trop marqué... Après retour + explications de mes nouvelles attentes, j'ai finalement reçu 4 vêtements qui me conviennent tout à fait, et qui plairont vraiment à ma petite croquette d'ici 3 mois (j'ai volontairement choisi du taille 6 mois). Des rayures, des pois, du gris, du rouge... tout ce que j'aime !

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Verdict final ? Moi je dis Banco les cocottes ! Je ne m'abonnerai pas, car j'ai tendance à aimer aller fouiner dans les rayons enfant pour y trouver mes pépites, mais je trouve que c'est une très bonne idée de cadeau à faire (ou à se faire) à l'occasion d'une naissance, ou simplement pour renouveller régulièrement et sans mal la garde robe des bibounets.

Plus d'infos : www.littlecigogne.com

Note : Billet non sponsorisé, Box 'Little Cigogne' achetée par mes soins.

* Le concept des Box : chaque mois, une boîte surprise vous est livrée, avec des articles réunis autour d'un thème précis : l'Asie, la Saint-Valentin, le Cocooning d'hiver...

 

2 juillet 2013

Voir sur l'Arno le soleil se coucher

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Previously on Ginfizz, on disait donc que j'avais été déçue de mon séjour à Florence, pour moults raisons un peu rocambolesques... Alors oui, je sais. Je SAIS. Je sais que l'Italie ne serait pas l'Italie sans Florence, qu'un touriste digne de ce nom se doit d'avoir "fait" Florence au moins une fois dans sa vie, et que ce n'est pas pour rien que les hordes et troupeaux XXL de visiteurs venus d'Amérique et d'Asie préfèrent souvent faire escale à Florence plutôt qu'à Rome quand ils s'en viennent visiter le pays en forme de botte. Et je sais, donc, que ça peut paraitre un peu "shocking" d'oser dire que, ouais, bon, Florence... sympa, sans plus.

Mais... quand même.

Déjà, la ville a cette particularité que quasiment tous les musées et les bâtiments à visiter se trouvent dans le même mini périmètre. Il en résulte une surconcentration de touristes au mètre carré assez infernale, et cette désagréable impression d'entendre parler tout sauf italien autour de soi. Comprenez-moi bien, je ne critique pas les touristes eux-mêmes (sinon, autant aller visiter Percahoute-les-brouettes, où je suis à peu près certaine d'être peinarde niveau tourisme), mais bien le fait qu'ils (qu'on) soient agglutinés en troupeau de quinze dans une zone déjà pas bien grande. Pour la touche authentique, on repassera un autre jour.

Ensuite, je crois que malheureusement, je ne suis pas vraiment sensible à l'art époque Renaissance sureprésenté à Florence, du fait de son histoire. Honnêtement, la visite de la Galleria dell'Academia, hormis son fameux et spectaculaire David de Michel-Ange, m'a laissée sur ma faim. C'est à dire que les enluminures religieuses entassées le long de douze salles, je suis navrée, mais moi ça ne m'émoustille pas un brin. Je ne m'y connais pas assez pour en saisir la beauté à sa juste valeur, sans aucun doute.

De même, la visite de la superbe Galerie des Offices, l'incontournable des incontournables, m'a finalement déçue aussi. Certes, les quelques Boticelli présentés sont absolument magnifiques (du moins, si on arrive à les contempler dans leur ensemble, et à s'abstraire de la colonie de visiteurs agglutinés au pied de la toile), mais le reste des oeuvres présentées, heu... oui, c'est ça, je ne dois pas être assez calée en la matière, on va dire. Si on ajoute à cela une scénographie désastreuse (éclairages ultra mauvais, contrejour sur les toiles, et textes explicatifs de présentation des oeuvres très sommaires) et une bonne partie des salles vidées car en rénovation, on ressort de là avec une impression hélas mitigée.
(Je précise que ce musée est justement en train d'être rénové pour agrandir la surface disponible, et sans doute repenser l'organisation interne et la mise en avant des toiles et statues présentées. Pour le coup, on a juste joué de malchance dans le timing...)

Quant au Duomo, parlons-en, tiens. Autant cet édifice est spectaculaire de l'extérieur avec une magnifique facade travaillée et pleine de détails, autant l'intérieur assez terne fait retomber le tout comme un soufflé raté. En revanche, je vous conseille grandement de grimper au sommet du dôme malgré les quelques 465 marches, car la vue tout là-haut y est à couper le souffle.

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Le David de Michel Ange, qui fait son petit effet / Le Duomo sous un ciel très nuageux.

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Statues et fontaines sur la Piazza della Signoria.

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Le Ponte Vecchio vu depuis la Galerie des Offices.

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Vue sur l'Arno depuis le Golden View (adresse plus bas).

Bon, j'ai l'air de ne faire que râler, et pour un peu, on dirait que c'était vraiment une corvée de passer quelques jours à Florence. Non. J'exprime juste (j'espère que vous l'aurez compris) une certaine déception, sans doute à la hauteur des attentes que j'avais de cette ville mythique.

Et il y a quand même des tas de choses que j'ai aimées à Florence. Par exemple :
* Les nombreux jardins, essentiellement situés dans le sud de la ville, de l'autre côté de l'Arno, qui offrent de petites oasis de verdure rafraichissantes au panorama dégagé sur toute la ville. Le Giardino Di Boboli reste un peu plus sauvage que le Giardino Bardini ultra léché, mais les deux se visitent agréablement pour s'extraire un peu de la torpeur des ruelles étroites et engoncées du centre ville.

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* Les quartiers beaucoup moins touristiques que sont Santo Spirito et San Niccolo (où nous logions), ponctués de quelques adresses branchées destinées à la jeunesse locale, et de restaurants et tavernes plus authentiques et moins 'pièges à cons de touristes'.

* Le coucher de soleil sur la ville vue depuis la Piazzale Michelangiolo. Un peu trop couru (coucou les cars de touristes), mais très agréable d'y prendre un verre en regardant le soleil (quand il y en a...) colorer les toits en tuile de Florence.

* La petite virée à Fiesole, patelin du coin situé au nord-est de la ville. On y accède en bus (1h de route), et si le village en lui-même n'est pas palpitant (à moins d'aller y visiter les vestiges gallo-romains), il offre une vue imprenable sur toute la vallée, et les toits de Florence s'étirent à perte de vue, bercés au coeur de collines parsemées de cyprès. (Quand je serai grande, je veux faire Baudelaire).

* La gastronomie du coin a franchement tout pour me rebuter (les sandwichs aux abats, c'est pas trop mon truc, voyez ?), mais qui aime les classiques de la cuisine italienne mangera très bien à Florence. Quelques adresses testées et appouvées :
- Dans le quartier de San Niccolo, une excellente pizzeria à prix plus que corrects, dans une ambiance décontractée, mi-touristes mi-locaux en grande tablée : I Tarocchi, Via dei Renai, 12/14. Fermée lundi.

- En contre-bas des collines du sud de la ville, une chouette oenothèque réputée pour sa cave et ses fameux crostinis (tartines grillées recouvertes de bonnes choses) à tous les goûts. Jolie terrasse au calme. Enoteca Fuori Porta, Via del Monte alle Croci, 10r.

- Classique, mais diablement efficace, et parfait pour changer des pizzas (très bonnes viandes, grand choix de pastas). Trattoria Bordino, Via Stracciatella, 9r.

- Ultra pittoresque même si assez touristique (à force d'être cité dans tous les guides du monde), le Mercato Centrale pour le large choix de produits frais, et les échoppes où l'on déguste sur place, notamment Nerbone pour les tripes (non merci) et les sandwichs au rosbeef. Piazza del Mercato Centrale.

- Pour un verre avec vue sur l'Arno, et si on s'y prend bien, pile dans l'axe du Ponte Vecchio : Golden View, Via dei Bardi 58r. Assez branchouille et pas donné, mais l'astuce est de profiter de l'happy hour, qui propose un accès gratuit au buffet apéro pour toute consommation. (Assez répandu dans les bars de Florence).
 
Allez, ça ira pour cette fois, je pourrais encore raconter plein de choses (positives et négatives) sur Florence, mais vous ne devez être plus que deux à avoir eu le courage de lire ce billet jusque là (et je vous en remercie, d'ailleurs !). Arriverderci tutti !

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6 janvier 2017

Last Christmas, I gave you (all) my heart

lapin couronne

Il parait qu'on a jusqu'au 31 janvier pour s'échanger les voeux d'une nouvelle année pleine de bonheur, de rires, de projets, de santé et-de-tout-ce-qui-vous-ferait-plaisir-on-n'est-pas-radins. Oui, alors si vous le permettez, on va plutôt y aller fissa, et se dire toutes ces jolies choses dès maintenant, parce que perso, moi, je ne suis pas mécontente de fermer la porte sur 2016, qui fut une année assez mitigée en ce qui me concerne.

Il faut dire aussi que, pour bien faire les choses, on l'a terminée sur un feu d'artifice de microbes en tous genres, qu'on s'est refilés à qui mieux mieux, genre "paf, c'est toi le chat !", "oh non, j'avais déjà une otite la semaine dernière, refile à papa plutôt !". En point d'orgue, pile entre les deux réveillons, une petite scarlatine sortie de derrière les fagots pour Babygirl-Première-du-nom, histoire de bien achever nos dernières réserves d'énergie.

Tiens, les réveillons... Parlons-en deux secondes, vous voulez bien ? Je ne sais plus qui a dit que "Noël est la fête des enfants", mais cette personne reverrait certainement son jugement s'il avait passé les mêmes trois soirées de fête que moi. Non, définitivement, avec des mouflets de un et quatre ans, Noël n'est ni la fête des enfants, ni celle des parents.
Passée l'excitation pré-distribution des cadeaux et les quarante secondes où sont déchiquetés compulsivement les emballages soignés qu'on s'est pris le chou à faire avec amour entre 22h et 00h, voilà que le soufflé retombe d'un coup. "Y'a plus de cadeaux pour moi ?", qu'on a entendu dire, après avoir vu la croquette-en-chef déballer au moins douze paquets bigarrés, en regardant à peine leur contenu. #morveusepourriegatée

Vient ensuite le moment d'ouvrir chaque nouveauté, en essayant désespérement de tempérer les ardeurs de l'aînée : "non, chérie, on ne va pas construire le château de princesse Lego maintenant. Pourquoi ? Bah déjà parce que j'ai pas du tout envie de faire des Lego là tout de suite, ensuite parce que j'ai les mains prises avec ma coupe et mon toast, et enfin parce que si c'est pour passer trois heures à récupérer chaque pièce paumée dans tout ce fatras d'emballages, j'aime autant te dire que ce sera sans moi". (non mais).

Après s'être pété trois ongles à ouvrir les boîtes de jouets plus sécurisées qu'Alcatraz offerts à la Minus (c'était obligé, tous ces fils de fer entortillés à huit endroits différents ?), force est de constater qu'elle n'a strictement rien à carrer de sa coccinelle parlante à formes encastrables, et qu'elle n'a d'yeux que pour les jouets des autres, et si possible les trucs qu'elle peut mettre dans sa bouche et avaler en moins de deux. De là à finir aux urgences pour un escarpin Barbie en plastoc coincé dans le gosier, il n'y a qu'un pas.

La tête déjà bien en vrac entre les cris de joie, d'hystérie et de frustration ajoutés aux jouets sonores qu'on teste tous en même temps (mais elle va la boucler, la coccinelle ?), l'heure est venue de passer à table. Evidemment, les kids ont boulotté tellement de pistaches et de mini-saucisses à l'apéro qu'il est inenvisageable de leur faire avaler quoi que ce soit de plus jusqu'au dessert. Après tout, ok, c'est jour de fête pour tous. Mais dans ce cas, laissez-moi au moins festoyer tranquille, moi ! Au lieu de toujours venir m'interrompre pour un mode d'emploi à lire, une revendication à faire ("Machine elle m'a tapéeeeee" = je m'en fous), une envie pressante PILE au moment où le soufflé est servi, ou toute autre obligation parentale que je délèguerais bien à n'importe qui d'autre, là tout de suite maintenant.

A ce stade, tout le monde est crevé, les enfants sont intenables, même l'astuce "Un petit film sur la tablette ?" ne marche plus trop bien sur les grands, les petits (la Minus en tête) réclamment les bras en permanence, non sans gesticuler de plus belle pour en descendre lorsqu'on a enfin accepté de ne pas pouvoir finir son assiette pour calmer les mugissements de sa progéniture, et on se demande si c'était une si bonne idée de reprendre deux fois de la buche glacée. #bouboulina

Cap sur la maison, chargés comme des baudets, et retour en voiture sur fond de pleurs de fatigue en continu, tympans à vif, nerfs en tire-bouchons, foie en grève, make-up de panda et robe tâchée aux deux épaules de traces de bave, morve, chocolat ou que sais-je encore (mieux vaut ne pas savoir). Ah, il était beau, ce réveillon, dis donc !

"Ca ira mieux demain" ? Ah mais détrompez-vous, les gars ! Les jours qui suivent Noël sont peut-être encore pires que le réveillon lui-même. Le salon est maculé des nouvelles boîtes de jeux éventrées, y'en a dans tous les recoins, on se croirait dans une annexe de La Grande Récré un lendemain de soldes. On a englouti le PIB de la Littuanie en piles de toutes les tailles possibles pour faire fonctionner les trucs électroniques, plus moyen de faire un pas sans écraser un Lego, un Duplo ou un jeton de Colorino, on s'est tapé cinq fois "La Fée Clochette" en DVD pour canaliser la grande sur le canapé, pendant qu'on surveillait la petite qui fourre tout ce qu'elle trouve à la poubelle, pour nous imiter (ah bah tiens, il est là, le nouveau livre de comptines...).

Bref, ces réveillons n'étaient de tout repos pour personne, et comme chaque année, je ne suis pas fâchée d'être tranquille sur le sujet pour quelques mois. Et je m'accroche à cet espoir que, sans doute, d'ici deux ou trois ans, on pourra à nouveau faire de ces moments de retrouvailles familiales quelque chose de plus serein et de moins bruyant. Ou, à défaut, de pouvoir noyer tout ce stress dans le champagne sans penser au lever de six-du-mat' le lendemain.

D'ici là, il me reste tout de même à vous souhaiter à tous une année 2017 légère et pétillante comme les bulles de champagne. Qu'elle vous/nous soit plus douce que les deux derniers crus passés, ou en tout cas que l'on parvienne à s'y frayer notre chemin sinueux dans un quotidien souvent chaotique et destabilisant. A une échelle plus personnelle, que 2017 vous comble de petits bonheurs. Il faut juste savoir trouver chacun les nôtres...

Pour ma part, 2017 marquera, je l'espère, mon retour à une vie professionnelle épanouissante et accomplie, après quelques années délicates sur le sujet. Reprendre les voyages, continuer le théâtre, retrouver une dynamique sportive, et venir de temps en temps vous raconter tout ça ici m'occuperont le reste du temps :)


Allez, Lapinou Year* à tous !


*C'est la dernière année que je m'autorise cette expression ringarde, en rapport avec la photo d'illustration. Mais pardon, quand même...

 

25 juin 2014

Un square qui ne tourne pas toujours rond

parc

Ca fait un petit moment que j'avais envie de vous parler des jardins et squares d'enfants. Et puis j'ai décrété que Florence Foresti avait déjà tout dit et beaucoup mieux que moi dans son fameux sketch, alors j'ai changé d'avis. Voilà. Fin du billet. Salut.

...

Non, mais quand même. Un truc. Ou deux.

Parce que bon, évidemment, pour vous là, qui n'avez pas d'enfant ou des marmots déjà ados, le parc ça vous évoque avant tout les pique-niques au rosé, la bronzette par temps de canicule et - pour les plus masos, - les pistes de running à s'enquiller à qui-mieux-mieux. Hein, c'est vrai ? Pour vous, l'expression "on va au parc ?" présage un moment de détente et de convivialité, n'est-ce pas ?

Oui, hé bien, j'aime autant vous dire qu'en ce qui me concerne, les mots "parc", "square" et autres "jardin" me hérissent presque les poils sur le bras, un peu comme la craie qui crisse sur le tableau noir ou la fourchette qui râcle l'assiette vide. Vous voyez le genre ?

Avec une mini-croquette en âge de batifoler dans les bacs à sable et qui fait des sauts de Marsupilami rien qu'à l'évocation d'un tour de toboggan, c'est pas peu dire qu'on y passe l'essentiel de nos soirées d'été et de nos week-end, au "parc". Alors au début, tout fiers d'être des parents modèles, on y va en trottinant gaiement, armés de tout le bataclan essentiel au bonheur de notre marmaille (seau, pelle, rateau, truc pour faire des bulles, lingettes pour débarbouiller les doigts pleins de sable, goûter, chapeau. Ne rayer aucune mention inutile).

Et on se pose les fesses là, quelque part entre la poussette-tank du voisin et les trois nounous en grande conversation philosophique.
Et on regarde avec amour notre Babygirl courir entre la balançoire et le bac à sable et la balançoire et le bac à sable et la balan...
Et on regarde autour de nous, on détaillle les autres parents et babysitters désoeuvrés, compagnons d'infortune.
Et on regarde son Iphone, mais pas trop quand même, sous peine de perdre la notion du temps et la Babygirl des yeux.
Et on applaudit au cinquième château de sable complètement foiré, mais bon, n'allons pas brimer trop vite l'esprit créatif de notre descendance.
Et on se fait légèrement chier, il faut bien le dire.

Encore que. J'exagère un peu.
Disons que pour qui veut mener sa petite étude sociologique, observer ses congénères au parc promet son joli petit lot d'expérimentations in situ. Entre le gamin tout sucre tout miel qui offre son seau à tout le monde, et le moutard revêche qui se délimite la moitié du bac à sable pour lui tout seul, tout un éventail de rencontres s'offrent à vous. Niveau parents, on a aussi droit à nos exemplaires collector, entre celui qui regarde de loin son fils castagner et bousculer tout le monde sur le toboggan en ayant l'air de trouver ça parfaitement normal, et celle qui passe ton temps à brailler en alternance sur chacun de ses deux mouflets en leur aboyant des ordres idiots avant de reprendre sa conversation au téléphone, y'aurait de quoi écrire un roman (ou, par manque de temps, un article de blog).

Evidemment, comme tout le monde a acheté le même ensemble d'ustensiles de plage en promo au Monop', on se retrouve avec cinq seaux Barbapapa identiques pour un seul bac à sable, et c'est la crise de nerfs assurée pour le minot qui pense qu'on lui reprend SON seau, quand on veut juste ranger NOS affaires et se rapatrier les miches en zone plus calme (Maisooooonnnn).
D'ailleurs, à ce sujet, je n'ai rien contre le fait que d'autres enfants que ma croquette utilisent ses accessoires, tant qu'elle ne joue pas avec. Apparemment, certains parents sont lééééégèèèrement plus tendus du slip sur le sujet, à voir les arrachages intempestifs de rateau et de pelle auprès de presque-bébés qui auraient osé "emprunter" un jouet à leur petit trésor adoré. Hé ho, relax, mamie, c'est juste un petit garçon de deux ans qui veut jouer, pas un vol à l'arraché, hein ! En revanche, si je tiens la râclure qui a "emprunté" notre mini arrosoir depuis bientôt trois semaines...

Bref, vous pensiez passer un bon moment de détente et d'éveil en plein air, vous voilà propulsé dans la saison 4, épisode 12 de "Règlement de compte à OK Corral", sorte de petit avant-goût de la jungle sociale que Babygirl rencontrera finalement tout au long de sa vie, depuis les bancs de la maternelle jusqu'au monde de l'entreprise. Il n'y a pas d'âge pour l'école de la vie, aurait dit mon grand-père. Oui, mais bon... chérie, demain, on jouera sur le balcon, d'accord ?

28 août 2017

Allumer le feu

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Et voilà... Cet été encore, ça n'a pas loupé. Comme tous les ans, cette bonne vieille mode du barbecue n'a pas dérogé aux règles, et a une fois de plus enraciné les incontournables clichés de genre. Parce que je suis désolée de mettre les pieds dans le plat comme ça, mais franchement, le barbecue, c'est bien un truc qui fait triper les mecs et laisse complètement de marbre les filles, non ?

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été entourée de mâles férus de barbecue. Grand-père, père, oncles pendant les étés de mon enfance... troupe de potes plus récemment... tous ont toujours eu ce goût du repas grillé en plein air, à rester patiemment campés sur leurs deux pieds devant l'appareil, longue fourche à la main, tels des matadors de la côte de porc.

Honnêtement, moi, le barbecue, je m'en cogne un peu. Disons que je ne suis pas contre une merguez party de temps en temps, mais sincèrement, je peux très facilement me passer de l'odeur de charbon qui embaume le jardin et les fringues et me contenter de deux poêles et une casserole pour cuisiner. (C'est une façon de parler. Soyons clairs, en vacances, je ne cuisine pas). Mais Chéribibi en revanche, et dans la foulée, tous les comparses mâles qui croisent mes vacances, semblent mettre un point d'honneur à se servir du barbecue six jours sur sept pour se nourrir (et le septième jour, c'est uniquement parce qu'on fait des carbo, ce qui est moyennement compatible avec le biniou, vous en conviendrez). C'est même limite l'une des premières questions qu'il pose quand on cherche une maison de location pour nos vacances.

Mais attention, le sujet est sensible. Il y a barbecue et barbecue, messieurs dames. Vous auriez dû voir sa déception en découvrant l'an dernier le super appareil de compet' fourni avec la maison... mais électrique. "Hooooo, non, zut, moi pas joujou avec le feu cette année... ?". Parce que je suis intimement convaincue que cette adoration masculine du barbecue est un infime reste de l'age des cavernes, profondément ancrée dans les gènes des mâles, qui retrouvent devant leur appareil à grillades la même joie que nos ancêtres à faire rôtir la pitance de la famille. Le reste, c'est du détail : qu'est-ce qu'on s'en fout que ce soit une côte de boeuf ou une cuisse de mammouth, à ce stade, hein ?

Bref, les hommes aiment le barbecue, et aiment surtout se réunir à plusieurs pour dompter la bête. Je ne voudrais pas avoir l'air de critiquer, mais vu de loin, ça a toujours l'air vachement compliqué, quand même, de "lancer le barbecue", et ça nécessite sans doute qu'on se rassemble à trois ou quatre potes pour y regarder de plus près. Ah si... faut ramasser le petit bois (traduction : trois branches mortes au bout du jardin), faire prendre le feu (traduction : craquer une allumette), et réussir à obtenir de belles braises (traduction : discuter peinard regroupés autour des flammes avec la binouze fraîche à la main). C'est vrai que ça nécessite bien de s'y mettre deux bonnes heures avant le repas, et à plusieurs.

Et pendant ce temps à Veracruz, c'est toujours souvent les mêmes qui se coltinent l'épluchage des légumes, le vidage de lave-vaisselle, et la bataille "pipi-les-dents-et-au-lit" des mouflets. Bah oui, "laisse pas les gamins jouer près de nous, y'a beaucoup de fumée, quand même...".

Vous allez me dire "hé mais t'as qu'à le faire, toi, le barbecue, si c'est si facile". Oui, mais non. Je répète pour les deux du fond qui n'ont pas suivi : le barbecue, je m'en cogne. Si personne n'est là pour le "lançer", je grille mon poisson au four ou je mange des tomates-mozza, voyez ? Je ne vais pas m'enquiquiner la vie à me coller une contrainte supplémentaire pour me nourrir, quand j'ai d'autres choses mille fois plus intéressantes à faire de mes vacances.

Hélas, le rituel "barbeuc' " tourne souvent à l'obstination chez nous. Je ne citerai aucun nom, mais j'en connais quand même qui sont capables de se coltiner la mission chippolatas abrités sous un parapluie par 8°. Ca frise le délire, non ? Et quand j'ai moi-même déjà osé dire que je préférais faire cuire mon steak à la poêle, question de goût et de texture, j'ai reçu en retour trois ou quatre paires d'yeux éberlués semblant dire "mais, enfin... qu'est-ce qu'elle raconte... on a un bar-be-cue, ho... !"

Voilà, c'est ainsi par ici (coucou Céline D.), on ne déroge pas à la sacro-sainte règle du barbecue en été. Voyons le bon côté des choses, ça fait un peu moins de vaisselle à gérer, et ça fournit un sujet de discussion sans fin pour les artisans du bonheur ("je suis assez content de moi, la cuisson est par-faite", "mmm, ce petit goût fumé...", "demain c'est côtes de veau ou saumon grillé ?", etc.). Que demande le peuple ?

[Note de l'auteur : J'ai bien évidemment attendu la fin des vacances pour écrire ce billet, afin de laisser à Chéribibi et consorts le temps d'oublier ces critiques jusqu'à l'année prochaine. Pas folle la guêpe !].


(Crédit photo : Kelly Sillaste pour Getty Image).

26 septembre 2016

La maîtresse en maillot de bain

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Bon, alors, cette rentrée ? Déjà trois semaines que les bancs d'école ont repris du service, il est peut-être temps qu'on aborde le sujet, non ?

Cette année, chez nous, c'était double-peine-adaptation : Babygirl-première-du-nom est entrée à la maternelle, et sa petite soeur a fait sa rentrée en crèche, directement en section "moyens". Et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai encore du mal à me remettre de tous ces allers-retours et chassés-croisés que j'ai dû faire entre les deux établissements, à toute heure de la journée, pour y aller en douceur et faciliter l'assimilation de la nouveauté à chacune de mes petites têtes blondes bientôt pleines de poux en plus.

Encore que, je ne devrais pas trop me plaindre. Pour l'école, ça a été relativement fastoche. Pas de pleurs, pas de cris, pas de "mamannnnnnnnnnn pars pas" déchirants, comme j'ai pu l'observer chez d'autres énergumènes de la classe de ma fille. Limite un peu TROP facile, voyez ? Non pas que j'aurais aimé la voir se rouler par terre en pleurant pour me retenir près d'elle, mais bon, juste me montrer qu'elle est contente que je sois là avec elle pour cette nouvelle étape. Juste un peu ? Rien qu'un peu ? "C'est bon, tu peux y aller, maman !". Ah ? Bon, ok... #ramassetesdents

Madame est donc plutôt ravie de son nouveau statut d'écolière, a plein de copains-copines dont on a grand peine à connaître les prénoms, "la cantine c'est super bon" (oui, à mon avis, c'est surtout que personne ne l'y force à manger ses haricots verts, vu comme elle a la dalle tous les soirs), et chaque tenue du jour revient immanquablement gris craspouille au niveau des genoux et du popotin, signe que la récré doit être active et délurée.

De mon côté, je suis aussi en phase découverte et apprentissage de tout ce nouveau petit monde scolaire. Je lorgne sur les parents des copinous d'école pour voir qui a l'air sympa et qui j'ai pas envie d'inviter au prochain goûter d'anniversaire, et je distille subtilement des commentaires à Babygirl pour orienter ses amitiés : elle a l'air gentille, la petite fille, tu devrais jouer à la dinette avec elle... oh, regarde, elle a le même t-shirt que toi, oh dis donc, c'est un bon signe, ça... (Bon, en vrai, non, je ne la force à rien dans ses copinages, je me contente juste de croiser les doigts très fort).

J'essaye également de me mettre la maîtresse dans la poche sans en faire des caisses de lourdeur. Même quand elle nous a annoncé tout sourire qu'elle allait être absente lundi 12 septembre (le septième jour scolaire de l'année, donc, hein, n'est-ce pas. SEPTIEME), j'ai conservé mon sang-froid, mon visage d'ange et ma compassion affichés avec ardeur. Je n'ai aucun mérite, ce sont mes cours de théâtre qui ont tout fait. Parce que bon, SEPTIEME, quoi, merde !

En revanche, j'aimerais assez qu'on me présente les personnes qui ont (sans doute durement) planché sur les nouveaux rythmes scolaires. Et qu'on me dise aussi ce qu'elles avaient picolé avant de nous pondre cette abérration taille maxi best of. Sans déconner... pas un seul jour identique à un autre, selon qu'on a cantine, atelier, goûter ou étude. J'ai déjà moi-même un mal de chien à m'y retrouver, donc j'imagine assez bien à quel point ça doit être sympa pour un môme de trois ans.

Enfin, je suis repartie le coeur lourd de la réunion de rentrée, où les mesures anti-attentats nous ont été exposées. Ainsi, un soir prochain, ma fille reviendra hilare de l'école en m'expliquant qu'ils ont joué au méchant loup avec la directrice, qu'ils devaient se cacher et ne plus faire un seul bruit, et que c'était trop drôle. Et je devrai décoder qu'ils ont donc répété, sous forme de jeu, l'un des exercices obligatoires pour être prêts en cas d'intrusion forcée ou de plan de confinement. Ou comment l'innocence des dessins naïfs et colorés affichés dans les couloirs s'est téléscopée froidement avec nos bons vieux principes de réalité et de précaution.

Du côté de la crèche, ça a été une autre paire de manches. Essayez donc de coller au beau milieu de douze gamins braillards une petite fille de dix mois qui n'a quasi jamais quitté sa mère jusqu'ici et qui est en pleine période "peur de l'abandon", et puis revenez me voir pour me dire comment ça s'est passé. Je vous le donne en mille : mal.
Ma croquette m'a fendu le coeur chaque matin de ses pleurs et de ses bras tendus. (Je pense qu'elle a voulu ainsi rééquilibrer les choses avec sa soeur ingrate, pour me rassurer sur mon importance). Et même en y allant progressivement, je l'ai souvent récupérée les yeux bouffis d'avoir trop pleuré et mal dormi loin de moi. Je l'ai payé très cher : nuits agitées, caprices, perte d'appétit... Mais les choses rentrent peu à peu dans l'ordre, et si j'ai toujours le coeur serré de la laisser chouiner derrière moi le matin, je sais qu'elle s'amuse, découvre, observe et apprend beaucoup, avant de se jeter à nouveau sur moi le soir venu, quand je viens la chercher.

Désormais, on tient le bon bout. Notre rythme de croisière est à peu près calé, alors on garde le cap et on avance, contre vents et marées. Le plus drôle, c'est que je vois déjà se profiler, à l'horizon des trois semaines à venir, les premières vacances de l'année scolaire. Oui, quinze jours pour se reposer, et surtout pour bien perdre ces petites habitudes et ces rythmes qu'on commençait tout juste à maîtriser. Allez, vogue la galère rentrée !

24 juin 2013

Very Little Italy

Vitrine_Florence

Hop, et de quatre ! Moi qui n'avait jamais posé un orteil en Italie il y a encore trois ans, je viens de boucler mon quatuor perso des villes à visiter dans le pays. Venise, Naples, Rome, et enfin ce mois-ci, Florence...

Aaaah, Florence... son fameux Duomo emblématique, ses dizaines d'églises, son Ponte Vecchio, son centre-ville chargé d'histoire, et sa campagne mythique inspirant la Dolce Vita par excellence. Indiscutablement l'une des villes "must seen" à visiter au moins une fois dans sa vie. Certes... Pourquoi, alors, est-ce que je garde ce souvenir mi-figue mi raisin de mon week-end italien ?

Peut-être parce que, finalement, rien ne s'est passé comme prévu.

En réservant les billets d'avion plusieurs mois à l'avance (je vous ai déjà parlé de ma propension à faire des projets de week-ends plus de 10 mois à l'avance ?), je m'y voyais déjà comme si c'était joué : on atterrissait à Pise (vu que les vols Easy Jet ne vont pas à Florence direct), juste assez de temps pour faire un rapide petit tour de la ville, admirer et photographier la célèbre tour bancale, puis on partait rejoindre notre logement à Florence, et après trois jours de visite de la ville, il nous en restait deux pour nous évader en Vespa dans la campagne toscane, à flâner au milieu des cyprès et des oliviers sous un doux soleil printanier.

Bon. Ca, c'était la théorie.

En pratique, débouler dans la banlieue de Pise avec nos sacs de voyage sous un cagnard de plomb, ca ne motive pas trop à multiplier les aller-retour aéroport/centre ville dans tous les sens. D'autant que le premier bus qu'on a croisé sur le tarmac, c'était la liaison directe pour "Florence/gare centrale", et que le bus partait dans les 5 minutes à venir. Ok, c'est tranché, on zappe. Pise, toi et moi, ce ne sera pas pour cette fois. (Le chéri tente de me faire croire qu'on visitera au retour, avant de reprendre l'avion. Et la marmotte...)

On débarque donc à Florence, à la recherche de notre petit appartement (loué sur Airbnb, une fois de plus). Il fait beau (je rappelle qu'on quittait Paris, où le temps avoisinait les 8° depuis quelques jours), il fait chaud, ma valise a des roulettes, on se dit donc qu'on va marcher jusqu'à l'appart, plutôt que de prendre un taxi ou un bus. Ouh, la bonne idée dis donc ! En pleine heure de pointe, sachant que TOUTES les rues sont pavées ou assimilé, je peux vous dire que j'ai plutôt eu l'impression de faire une maxi séance de PowerPlate que de tirer mon bagage. C'est simple, j'ai continué à entendre les vibrations des roues sur le sol au moins quatre heures après être arrivée à destination. (La valise va bien, merci. Mais j'ai guetté le moment où les roues allaient se barrer en cacahuète et me laisser en rade).

Arrivés à bon port, allégés de nos sacs et de nos écharpes/jean collant/grosses baskets, nous voilà partis pour une première virée dans la vieille ville. C'est PILE ce moment-là que le soleil a choisi pour aller prendre ses RTT en retard. Pluie, nuages, averses, pluie, petite éclaricie, pluie. C'est grosso modo le temps que nous avons eu durant notre séjour. Ok, j'exagère peut-être un peu, j'ai quand même pu attraper un mini coup de soleil sur les épaules durant la seule journée à peu près correcte. M'enfin, il est certain que photographier le Ponte Vecchio ou le Duomo au milieu d'un ciel cotonneux de nuages grisouilles, ça ne rend pas trop justice à la beauté des lieux.

Quant à mon escapade rêvée en Toscane, forcément, on y a revu à deux fois avec ce temps de fin d'automne. La menace de se retrouver éventuellement coincé à 150 bornes de la ville sous des trombes d'eau n'était pas des plus motivantes. Sans compter sur le fait que j'optais pour un Vespa pour découvrir les environs "à la cool-tranquille-Emile", et que Chéribibi ne jurait que par une moto "pour aller plus vite, plus loin, plus fort". (Su-per). Et que de toute façon, on n'a jamais pu trouver une boutique de location (parce qu'on a cherché quand même, c'est bien ça le pire), sans penser une seule seconde à l'évidence : près de la gare. (Sache-le, public, c'est près de la gare qu'on trouve les magasins de location de scooter).

De fait, déçue de toutes ces mini contrariétés accumulées, mon super petit séjour romantique en Toscane a beaucoup perdu en saveur.

"Oui, mais Florence alors ?", trépignez-vous d'impatience. J'y viens, j'y viens. Avis, adresses, photos, vous saurez tout. Mais ce sera pour le prochain billet, parce que nous avons déjà là une bonne tartinette, et que pour un retour sur le blog après un mois d'absence, on va y aller piano, comme ils disent là-bas... 

2 janvier 2012

Bye bye 2011, Welcome 2012

 guimauve  météo  coiffure noeud

easy jet  princessetamtam  gü

apocalypse now  chat  cahier

Voilà un petit billet assez peu original, mais incontournable à écrire, vue la période. Il me semble que c'est déjà le sixième article de "bonne année" que j'écris sur ce blog, alors forcément, je n'ai plus trop d'imagination pour faire dans l'excentrique et le décalé. (Qu'est-ce que ça sera quand on fêtera le passage en 2020, alors...).

Il y a un an, j'avais pris comme seule et unique résolution de dépenser moins de sous en fringues, de calmer ma boulimie à accumuler des tonnes de pulls, robes et bottes alors que ma penderie déborde déjà de partout, et de consacrer plutôt ce budget à des choses moins matérielles, avec en ligne de mire les voyages. Il y a au moins une chose qu'on ne pourra pas me reprocher, c'est d'avoir manqué à ma parole !

Le cru 2011 a été riche, dense et varié :
* Soleil des tropiques aux Maldives (février)
* Dolce Vita italienne à Naples et Capri (avril)
* Tapas et cervezas à Madrid (juin)
* Première conquête du fabuleux Grand Ouest américain en 3 semaines de road-trip (août)
* Arty et underground à Berlin (novembre)

Pas si mal, hein ? Bon, je ne suis pas encore prête à me reconvertir en Guide du Routard, mais c'est pas loin. Et je croise les doigts (et resigne ma seule et unique résolution) pour faire aussi bien en 2012 (ça va être compliqué, quand même...)

Je vous souhaite en tout cas une nouvelle année exceptionnelle, pleine de découvertes, d'exotisme, de valises et d'aéroports, mais aussi de petites douceurs et de grands bonheurs. Que votre millésime 2012 soit à la hauteur de tous vos espoirs !

Merci à vous de me lire, aussi. Vous êtes peut-être un peu moins nombreux qu'il y a quelques temps mais toujours fidèles au poste, même en restant dans l'ombre (je le sais, j'ai mes sources).
Et j'en profite pour vous signaler (essentiellement aux détenteurs d'Iphone, en fait) mon compte Instagram (oui, j'ai fini par céder à l'effet de mode depuis quelques mois, moi aussi) où je partage quelques clichés "instants de vie", parfait complément à ce blog : katiaginfizz (pas trop compliqué).


Happy et jolie année 2012 !

30 octobre 2012

E-zybuy : Que les enchères commencent !

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Article sponsorisé

Ebay, j’en ai un peu fait le tour. Le Bon coin, je rencontre mon lot de tarés, ça me refroidie assez vite aussi. Et les sites e-commerces classiques, je pratique très régulièrement (un peu trop, même) en me cantonnant aux grandes enseignes connues, par flemme de chercher du nouveau.

Dernièrement, par le biais de ce blog, on m’a proposé de tester en avant première un petit nouveau sur le marché, à mi-chemin entre Ebay/Le Bon Coin et les sites classiques. e-zybuy, que ça s’appelle. Oui, comme Easy et Buy, mais orthographié à la mode internet.

E-zybuy est donc un nouveau site d’enchère au clic – jusque là, certes, rien de révolutionnaire – mais qui fonctionne avec quelques particularités.
* Fort de nombreux partenariats avec des sites marchands très variés, le site met en vente (aux enchères, donc) (merci de suivre, un peu) de nombreux produits, surtout hi-tech pour le moment : appareils photos, Ipad, Ipod, téléviseurs, enceintes…
* Les enchérisseurs (vous, moi, them, everybody…) se ‘disputent’ ensuite la vente à coups de clics de 0,01 ou 0,02 centimes, faisant monter peu à peu le prix d’achat potentiel du produit en question.
* Comme dans tout système d’enchère, le dernier enchérisseur est celui qui remporte la vente.

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MAIS. Là où se situe la nouveauté, c’est que :

* le prix de réserve du produit, celui auquel la vente est automatiquement confirmée, est très bas. Seulement 2% du prix de vente classique. Pour vous donner un exemple parlant, vous pouvez donc remporter un Ipad nouvelle génération, valeur 490 €, pour la modique somme de, tenez-vous bien Maryse, … 9,80 €. Not so bad, hey ? Et j’ai pu voir une consœur blogueuse remporter l’ipod shuffle pour 3,48 €, au lieu de 59.

* la vente stoppe automatiquement à 50 % du prix de vente classique. Toujours dans mon exemple avec l’Ipad, si les clics atteignent la somme de 244,95 €, youpla, c’est gagné. Parce qu’effectivement, à quoi bon venir acheter un produit sur un site d’enchères si c’est pour au final le remporter au même prix qu’en magasin, hein !

* plus le prix de vente grimpe, et plus le nombre de gagnants du produit grimpe aussi. La vente atteint 10 % du prix de vente classique ? Pof, 2 gagnants. 20 % ? Allez, 3 gagnants. En fait, chaque palier récompense le dernier enchérisseur ET le (ou les) plus gros enchérisseurs, ceux qui ont misé le plus de fois.

Trop beau pour être vrai ? Mouiii, c’est aussi ce que j’ai pensé à un moment. Après moult questions au fondateur du site, il apparaît que celui-ci se procure les produits auprès de ses partenaires une fois la vente conclue, et se rémunère essentiellement sur les packs de clics que vous devez acheter pour participer aux enchères. L’effet de masse fait le reste, et permet donc au site de vivre, et aux ventes d’être attractives et dynamiques.

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Car c’est là, en fait, le petit point noir actuel : nous sommes encore trop peu nombreux en ligne pour que les enchères décollent vraiment, atteignent leur prix de réserve de 2%, voire que les ventes permettent de multiplier les gagnants.
Je me suis battue plusieurs fois pour remporter un Ipad (non, ce n’est pas une obsession), mais la vente a toujours été stoppée, faute de présence d’enchérisseurs avec qui concourir.

Du coup, je vous propose de venir jouer avec nous. J’ai 15 accès en avant-première à vous faire gagner ainsi qu'un code à partager avec vous pour l'achat de vos clics EZYGINFIZZ (1 pack offert pour 1 pack acheté). Il vous suffit pour cela de m’envoyer un mail avec votre nom, prénom et une adresse e-mail valide.

Bon, il y aurait encore beaucoup de subtilités à aborder pour vous détailler les ressources du site, mais cet article est déjà très long (et beaucoup trop plein de chiffres !). Je finirai donc juste par dire que ce type de site d'achat ludique est encore assez méconnu en France, mais remporte un vif succès chez nos copains anglo-saxons. Il y a fort à parier que le système devrait se développer, mais pour cela, il faut avant tout que la communauté des enchérisseurs grandisse et grossisse. L’union fait la force ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire… 

Plus d’infos : www.e-zybuy.fr

 

15 septembre 2014

Vernie !

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- "On n'a jamais trop de vernis, me dit toujours ma copine O. qui collectionne les flaçons dans son frigo (sympa pour les légumes qui moisissent tranquillos dehors).

- A un moment, si, quand même !", je lui réponds.

Oui. Y'a toujours un moment où ça vire au n'importe quoi, ces collections à n'en plus finir. Mon moment à moi, ça fait belle lurette qu'il est arrivé, et j'ai enfin entamé le grand tri-qui-tue de ma vernithèque (pfff, qu'est-ce qu'on ne va pas inventer, comme mot...).

Il faut bien dire qu'entre les vernis offerts, reçus en cadeau promo, donnés par les cop's, trouvé dans les Beauty-Box auxquelles j'ai été abonnée, ou achetés juste pour un coup spécial (genre "compléter mon déguisement de Fée Clochette") (je n'invente rien), je me retrouve avec une panoplie de flacons qui ne me servent quasiment jamais. D'autant qu'à bien y regarder, je porte au final à peu près toujours le même genre de couleur (c'est à dire PAS le vernis-déguisement-Fée-Clochette, déjà).

J'ai donc passé une bonne partie de mon dimanche (je suis débordée vous savez ?) à classer mes vernis selon leur gamme de couleurs, et à peinturlurer les pages d'un cahier pour pouvoir comparer les teintes entre elles. Première étape. Et déjà, gros stress, parce que, rendez-vous bien compte, il faut éviter les feintes ! Par exemple, le flaçon qui semble rouge mais s'avère en fait rose ! Ou le vernis qui s'appelle "taupe model" (j'invente) et qui se révèle en fait gris ! Ah ça, j'ai eu des sueurs froides en réalisant mes planches chromatiques, je vous jure...

Arrivés à ce stade, certains flacons virent direct de ma collection, parce que ça saute aux yeux qu'ils sont MOCHES. Reste ensuite à essayer les autres in situ, et donc à se balader l'air nonchalant avec une manucure aux dix doigts dépareillés, juste pour voir ce que ça donne sous la lumière du jour et sur ma carnation. Quand je vous dis qu'on a des vies pleines de rebondissements, nous les blogueuses !

Au final (parce que, quand même, j'ai un but précis avec cette expérience hors du commun), j'ai zappé une bonne partie des bleu/vert/taupe/gris/violet que je porte peu. J'ai encore un mal fou à tailler dans le vif et à vraiment éliminer les teintes trop proches pour les rouge/corail/rose. Mais déjà, avec une vernithèque réduite de presque moitié, je m'estime satisfaite. Et ça me laisse une boîte complètement vide pour y ranger les futurs vernis que je vais bientôt achet... oh, wait... non, rien.

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1 mars 2010

Ohé, ohé, matelot

matelotAllo Houston. Base de lancement à Major Tom : nous avons un sérieux problème. Repérée : pseudo-fashionista sous influence maritime, en mode moutonnage aigü. Intervention d'urgence réclamée.

La raison de ce S.O.S. ? Regardez plutôt : 75 % de mon bilan shopping des derniers jours.

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(Somewhere, Monoprix, Zara, Zara)

Oui. Je sais. Ne dites rien. On peut même carrément éviter de commenter en long, en large et en travers, et faire court : je suis foutue. Non seulement je radote de la penderie, mais en plus je cède aux tendances mode avec plus de dix-huit mois de retard. C'est bon, n'en rajoutez pas trois tonnes, non plus, rhooo.

Pour ma défense, puis-je arguer que si ces t-shirts et pulls sont tous rayés, ils n'en sont pas moins tous différents ? Si ! La rayure grise et la rayure marine ne rendent pas DU TOUT le même effet. Le petit pull Zara (3ème) est en lin léger, donc plus "chic" qu'un simple t-shirt. Et le pull Monop' a les manches 3/4, très pratique en mi-saison. Alors ?

Oui, ok, je sens bien que vous n'êtes pas convaincus. En même temps, ce n'est pas totalement de ma faute, votre Honneur. Est-ce que vous avez essayé d'acheter un truc qui n'ait pas de rayures ces temps-ci ? Parce que j'aime autant vous le dire : bon courage.
Moi, je me console comme je peux : j'ai déjà laissé filer les clous (trop rock), le sarouel (trop couche-culotte) et le boyfriend-jean (trop pas mon truc), je m'apprête à esquiver sournoisement les compensés et les jupe-culottes de cet été, mais je ne peux quand même PAS passer au travers de TOUTES les tendances. SInon à quoi bon être une fille, je vous le demande ?

Allez, je retourne sur mon yacht. La prochaine fois, si vous le voulez, on parlera des pulls et gilets à épaules brodées qui ont également envahi ma penderie, et que je ne peux déjà plus blairer, avant même de les avoir portés. Overdose.
(Je sais, je suis grave). (Mais je me soigne). (Du moins, j'essaye).

(Comment ? Mon cadre vide sur la photo ? Ah oui... Que voulez-vous, j'ai du mal à trouver des photos que j'ai vraiment envie d'encadrer...)

15 juin 2010

New-Yorkers et douceur de vivre

Parce que notre périple new-yorkais est arrivé à son terme, et parce qu'on ne peut décemment pas parler de New-York sans ses habitants, voici pour conclure une jolie galerie de portraits attrapés au coin des rues (parfois un peu à la dérobée). Quelques scènes de vie captées sur le vif, qui traduisent toute la diversité des habitants de Big Apple, si cosmopolites.

Malgré l'agitation permanente qui agite cette ville, il existe à NY une vraie douceur de vivre, une "coolitude" parfaitement maîtrisée qui force le respect. Chacun son style, sans aucune peur du jugement ou du regard de l'autre. Chacun son rythme et son mode de vie. C'est tout ce paradoxe qui, je crois, me plait tellement ici...

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10 novembre 2010

Bons baisers d'Amsterdam #2

moulinPreviously on Gin Fizz...

Ces quelques jours à Amsterdam m'auront donc vue me débattre avec un vélo, et m'instruire un peu... mais pas seulement ! "Et les petits restos ? Et la bonne bouffe, alors ?", que vous me criez tous en choeur dans les rangs ! Du calme, du calme, j'y arrive.

"Bonne bouffe", ce n'est pas spécialement ce que j'emploierais comme qualificatif pour décrire la cuisine néerlandaise. Vous allez encore penser que je passe mon temps à critiquer, mais enfin... c'est à dire... le chou farci et le hareng fumé n'ont jamais constitué mon coeur de gastronomie, désolée.
Rhoooo, ce n'est pas la peine de me regarder sur ce ton, hein. Certains peuvent courir ventre à terre à la première baraque à hareng frais du coin (l'équivalent des baraques à frites, si vous voulez), même s'il n'est que 10h du matin, même si l'on sort tout juste du petit déj'. Je ne fais pas partie de ces gens là. Il parait qu'il en faut pour tous les goûts, je respecte. (Juste... si " ces gens-là" pouvaient penser à se munir de Tic-Tac menthe, ce serait super sympa. Merci pour moi).

Autre point noir relevé (vous allez vraiment finir par penser que je suis chiante, non ?), le sens de la propreté n'est pas la priorité numéro 1 du pays, apparemment. En attestent les traces de bavures de café séché sur les tasses, ou mieux, la feuille de salade rabougrie rapportée sur la cuillère accompagnant celles-ci. Mmm, yummy.

Malgré tout, nous avons déniché 2 petites adresses sympathiques que je partage avec vous :
* Pour des brunchs sympa-top : Greenwoods, un salon de thé vaguement bio mais surtout très bon. Attention, on ferme les yeux sur les ongles crades et les ratiches de traviole de la patronne, et tout se passera bien. Mention TB pour les oeufs bénédictes, et les scones succulents.
Singel 103. 1012 VG Amsterdam. www.greenwoods.eu

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C'est-ti pas tout choupi, ce petit décor typiquement nordique ? Manquerait plus qu'un élan pour décorer, et le compte est bon.


* Pour un repas typique du pays : Moeders, une brasserie servant des plats locaux, décorée de centaines de photographies de mamans, déposées par les clients, et dont toute la vaisselle est volontairement dépareillée, et donc joliment désordonnée.
Attention à ne pas être pressé, ni à ne pas être à cheval sur le sens du service à la française ! Pour vous donner une vague idée : devant l'incommensurable lenteur des plats à arriver à table, nous finissons par "checker" avec la serveuse que la commande est bien en route. Malheur ! Nous avons employé le mot "check", le même mot que pour "addition". Au lieu de nous servir enfin nos repas, la voici qui rapplique tout sourire avec... la note, alors que nous n'avons pas encore mangé. Je la voyais bien se poser quelques questions devant sa caisse enregistreuse, mais il ne lui a pas semblé plus bizarre que ça qu'on demande à payer pour des repas que nous n'avons pas consommé. Ils sont plutôt rigolos dans ce pays, je trouve !
Rozengracht 251. 1016 SX Amsterdam. www.moeders.com

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Enfin, si l'envie vous prend de prendre un peu le large et de quitter le centre ville, enfourchez vos vélos (tsss, c'est moi qui dit ça !) et pédalez jusqu'aux îles de Java et Bornéo, un espace urbain résidentiel où les architectes ont laissé libre cours à leur imaginaire, où il fait bon prendre un bol d'air marin.


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(Faut pas avoir trop picolé avant de voir ce pont, on risquerait de se poser des questions sur son taux d'alcoolémie...)

Ps : je serai en vadrouille sans trop d'accès à Internet ces prochains jours, je ne pourrai donc pas répondre à vos commentaires, mais je les lirai tous avec attention et plaisir dès mon retour ! ;-)

13 décembre 2010

Oh mon Bento-oooo, tu es le plus beau des Bentos !

Colis_(Attention, note à forte teneur en kawaïeries).

Ma dernière lubie arrive tout droit du Japon. De Kyoto, pour être précise. Tout ça parce qu'un beau jour, partant du constat qu'on avait au bureau une bien belle cuisine équipée d'un micro-ondes, mais pas des tonnes de petits endroits où déjeuner dans le quartier (sans y perdre un bras et un oeil, j'entends), j'ai décrété que j'avais absolument besoin d'un bento.
"Gnééé ?", "qu'est-ce qu'elle dit, la dame ?". Mais siiiii, un BEN-TO. Une jolie boîte japonaise dans laquelle on colle son repas ou son pique-nique, mais mille fois plus belle qu'un moche tuperware. Le genre de truc qui file direct la classe devant les collègues, quoi.

J'ai donc ardemment arpenté les pages virtuelles de mon ordinateur (ceux qui me rétorqueront qu'on trouve des Bentos à la pelle dans le quartier des restos japonais - soit à deux pas du bureau - seront à tout jamais bannis de ce blog, au motif de n'avoir définitivement PAS compris le fonctionnement tortueux d'une fille comme moi), pour finir par atterrir chez Bento&Co, bien joli site tout choupi, chez qui j'ai immédiatement trouvé mon bonheur.

Bien entendu, j'ai rajouté pleins de merdouilles à ma commande, en plus du bento initialement prévu. Ils sont fourbes, ces japonais, je ne vous dis pas. Et vas-y que je te colle des tas de trucs rigolos et colorés tout girly partout. Ca n'a pas loupé, je suis tombée dans le panneau direct ! "Ajouter au panier" ? Oui !

Et du coup, tadaaaaammmmmmm, voilà mon nouveau tout joli tuperware top chic qui se la raconte trop :

bento1

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Des petites fioles / bouteilles pour transporter de la sauce (genre, je vais faire ma vinaigrette. Genre.)

Bento_3
Des séparateurs d'aliments, pour que le riz n'aille pas fricoter de trop près avec les petits pois !

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Avouez qu'elle a de la gueule, ma lunch-box, non ?

Bon.
OK.
J'admets.
Tout ceci ne fait pas très "working girl trentenaire" ni "executive woman à responsabilités". Soit.
Mais quand même... des séparateurs en forme de lapin, quoi ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

2 mai 2011

Tranche napolitaine

ForzaJ'ai beau aimer le chocolat plus que de raison, il y a parfois des moments où je sais choisir mes priorités. Cette année, au lieu de guetter bêtement les cloches vissés au balcon, Chéribibi et moi sommes donc partis en goguette à Naples, pour le week-end de Paques. L'envie de pizzas marguarita et de luiguine al vongole fût plus forte que celle des oeufs fourrés pralinés, il faut croire.

Naples, donc. Ville construite à flanc de collines au pied du Vésuve. J'aime autant vous dire que les sandalettes d'été sont restées sagement planquées sous le lit de l'hotel, et que les baskets (et les cuissots) ont moultement travaillé en arpentant les rues de la ville : escaliers à chaque coin de rue, ruelles en pente ardue, le napolitain brûle les calories rien qu'en descendant acheter le pain.
En revanche, le napolitain ne se foule pas trop pour se débarrasser de ses ordures. Allez, hop, j'te jette ça en vrac sur le trottoir, et après moi le déluge. Il en résulte un chouette paysage de monceaux de détritus un peu partout dans les rues, copieusement ignorés par le service de propreté de la ville, exploité sous le manteau par la Camorra (mafia locale).

Pour toi, public, quelques tranches napolitaines, capturées au hasard des rues et de la balade... (et quelques adresses sympas en fin de billet). (Et demain, on ira se balader à Capri, toi et moi).

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pizzeria

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vierge

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artistique

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scooter

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policier

Tranquille

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Carnet d'adresses :
* Hotel Piazza Bellini, en plein coeur historique, à deux pas de la Piazza Bellini, très animée en soirée. Hotel design à taill humaine, large terrasse surplombant la ville à partir du cinquième étage. Seul bémol, le petit déj, un peu simpliste.
Via S.M. di Costantinoli, 101

* Da Michele : LA pizzeria du centre de Naples (y'a qu'à voir la queue sur la photo ci-dessus)
Via Cesare Sersale, 1

* Pizzeria Gino Sorbillo : L'AUTRE pizzeria, quand l'attente à la première est trop longue...
Via dei Tribunali, 32

* La Tavernia del Buongustaio : Petite auberge sans prétention, le chef présente la carte du jour en fonction du marché et de la pêche. Bonne humeur, et très bon. Et toujours blindé !
Via Basilio Puoti, 8

27 octobre 2011

Quand San Francisco s'embrume, part. 2 (Road Trip #7)

San Fransisco vue brouillard

Maxime Le Forestier parlait en connaissance de cause : quand San Francisco s'embrume, j'aime autant vous dire que c'est pas trop la peine d'espérer voir le fameux Golden Gate. Ce qui arrive à peu près quatre jours sur cinq, si j'en crois les habitants du coin. Pour le coup, on était bien naïf de penser qu'il nous suffirait d'aller piquer un sprint en bord d'océan pour apercevoir le géant de fer rouge dans toute sa splendeur. Hé oui, même par grand ciel bleu, le climat de la ville est tellement bien fichu (hum...) que le fameux brouillard s'agrippe en bandeaux nuageux le long de la skyline, et emporte avec lui toute chance d'avoir un panorama à peu près dégagé.

Chou blanc, donc, pour la jolie photo-carte postale du pont mythique, que nous n'avons aperçu que de très loin (et encore, faut avoir le nez dessus). Pourtant, de l'autre côté de la baie, le concurrent direct, le Oakland Bay Bridge, nous nargue de toute sa carcasse argentée sur fond de ciel pur. Autant le savoir, à San Francisco, chaque quartier dispose de son micro-climat, et on peut passer du t-shirt au k-way en quelques miles à pied.

San Francisco Golden Gate Bridge     San Francisco vue brouillard 2

Vexés de ne pas avoir vu l'emblème de la ville, nous grimpons au sommet du De Young Museum, situé dans le Golden Gate Park. Là-haut, un observatoire à 360° bardé de murs en verre offre un joli panorama, malgré le temps brumeux (j'vous ai déjà parlé du brouillard à San Francisco ?). Bon plan, car la belle vue est totalement gratuite, même si vous n'avez pas payé l'entrée au musée en question.

San Francisco De Young Musée vue 2


Nous repartons ensuite pour notre "quadrillage" de ville à pied, à la découverte plus complète des quartiers jugés intriguants, sans oublier un petit tour en cable car, histoire de dire que.

San Francisco 9     San Francisco 10

San Francisco 11

San Francisco cable car Castro     San Francisco cable car

Pour prendre de la hauteur, nous grimpons au sommet de la Coit Tower (oui, vous avez le droit de rire de ce nom ridicule, ça nous a bien fait la journée, à nous), un bâtiment en forme de vague lance à incendie, érigée par une admiratrice des soldats du feu, en leur hommage. Déception : d'en haut, la vue est toujours brouillée vers le pont (j'vous ai déjà parlé du brou... ah oui, pardon !), et moins spectaculaire que prévu, mais elle propose un beau panorama de la fameuse Skyline de la ville.

San Francisco Coit Tower

San Francisco Skyline


C'est surtout en bas de la tour que nous découvrons un petit coin ravissant : les Fulbert Stairs, bordés de jolis pavillons perdus dans la verdure, grimpent à flanc de colline. On se croirait à la campagne, c'est calme et reposant, et les chats y gambadent en toute sérénité. Un petit coup de coeur personnel, vraiment !

San Francisco Fulbert Stairs 2

San Francisco Fulbert Stairs 1     San Francisco Fulbert Stairs 3

Dans un autre genre, mention +++ également au quartier de Mission, concentration historique de la population hispanique, qui a gardé un style plus populaire et moins "bonbon coloré" que les zones avoisinantes. Ici, des dizaines de rues sont entièrement recouvertes d'oeuvres plus ou moins artistiques, et nous ne nous sommes pas privés de les mitrailler, pour le plaisir des jolies couleurs. (ici, les oeuvres de Clarion Street).

San Francisco graffiti 5

San Francisco graffiti 7     San Francisco graffiti 11

San Francisco graffiti 6     San Francisco graffiti 4

San Francisco Clarion Street

Je vous passe la visite classique vers les rues commerçantes de Union Square et Market Street (j'ai été super sage) et le passage obligé à l'Apple Store (j'ai été moins super sage). Nous avions également prévu d'aller passer un petit moment à Sausalito, de l'autre côté du pont, mais le temps nous a évidemment cruellement manqué...

***

Ainsi s'achève notre super road-trip américain, qui nous aura fait traverser, trois semaines durant, des paysages tous plus somptueux les uns que les autres. Un parcours très long à préparer, assez fatiguant à vivre : changer d'hôtel chaque soir ou presque, ne jamais défaire sa valise, enchaîner les miles jour après jour (3 000 au compteur, soit près de 5 000 kilomètres) et faire de sa voiture sa deuxième maison. Mais au bout du compte, un périple incroyable, qui restera indéniablement l'un des plus beaux voyages effectués à ce jour. J'espère simplement, avec ces quelques nombreux billets, vous avoir donné, à vous aussi, envie d'y (re)partir très vite !

Road trip Californie compteur

 

22 avril 2012

Sri Lanka #2 : Au pays de Kandy

 Sri Lanka train 10

Je pense qu'à peu près toutes les personnes qui voyagent au Sri Lanka et en résument leur périple sur blog ou journal intime intitulent l'un de leur billet comme ça. Moins quinze points pour l'originalité, merci, au revoir. Mais c'est à dire que j'ai eu l'air du dessin animé dans la tête pendant quatre jours, et je trouve qu'il n'y a pas de raison pour que vous y échappiez. (De rien, ça me fait plaisir).

Kandy, donc. Seconde ville du pays après la capitale Colombo, à l'orée des montagnes, où nous débarquons après avoir parcouru les principaux sites du triangle culturel. Kandy, agglomération bruyante, grouillante, klaxonnante et crispante. Si bien que nous avons rapidement mis les voiles pour l'étape suivante, plutôt que de nous attarder au milieu du traffic et de la pollution (Hé, on quitte Paris pour changer d'air, c'est pas pour retrouver les mêmes emmerdes à l'autre bout du monde, hein). Manque de pot, on devra donc faire l'impasse sur le splendide jardin botanique de Peradeniya, réputé comme l'un des plus beaux d'Asie.

De Kandy part le train qui traverse toute la région montagneuse. Un vieux tortillard lent et bringuebalant qui circule à travers les vallées innondées de plantations de thé, horizon vert de jade s'étendant à perte de vue, parsemés d'autant de tâches de couleurs vives que sont les saris des petites cueilleuses de thé Tamouls.
S'il y a bien une expérience locale que tous les voyageurs vous recommanderont, c'est celle-ci : grimper à bord du train, en wagon classe 2 pour se mêler à la population locale, partager ces quelques heures de transport plongés au milieu de l'agitation bon enfant qui règne à bord, s'assoir sur le rebord d'une porte (qui reste ouverte, pas de danger le train ne va pas très vite), et admirer le paysage qui défile, les allers et venues dans les gares traversées, les vendeurs à la sauvette qui déambullent sur les rails.

Le train est plein, et ne désemplit pas au fil du trajet. Nous faisons un premier stop à Nuwara Eliya, pour visiter une fabrique de thé noir (le fameux thé de Ceylan) et reprennons la route le lendemain, jusqu'à Ella, perdue au sommet des montagnes, où la brume recouvre tout le panorama dès le début d'après-midi. Seule fois où les pulls et le K-way sortiront de la valise, car la température n'est pas olé-olé dans ces contrées. Peu importe, le paysage verdoyant en vallait largement la peine, et la suite du périple nous emmènera au sud, vers les températures tropicales et les plages... Je profiterai d'ailleurs de ce temps peu clément pour tester un soin ayurvédique (massage relaxant à l'huile tiède), spécialité du pays, et véritable délice après ces premiers jours de vacances à rythme soutenu.

Sri Lanka Kandy gare

Sri Lanka train 1

Sri Lanka train 2

Sri Lanka train 3     Sri Lanka train 4

Sri Lanka train 5     Sri Lanka train 6

Sri Lanka train 7     Sri Lanka train 8

Sri Lanka train 9

Sri Lanka train 11     Sri Lanka train 12

Sri Lanka train 13     Sri Lanka train 14

Sri Lanka train 15


(To be continued)

3 octobre 2011

Beauty Lab #4 : Ze Glossy Box (concours)

Glossy Box


Aaaah, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas lancé un petit concours bioutyyyy par ici, hein ! Hé bien voilà qui est réparé ! A l'affiche aujourd'hui, la fameuse Glossy Box, moultement présentée sous tous les angles par les blogueuses ces derniers temps.
Pour les quelques unes qui vivraient dans une grotte (ou qui ne seraient fidèles qu'à un seul et unique blog qui n'en a pas encore parlé) (quoi, on peut rêver ou non ?), je vous présente quand même la bête en quelques mots :

Glossy Box, c'est la possibilité de recevoir chez vous chaque mois une jolie boîte surprise joliment emballée, contenant cinq produits beauté miniatures, piochés parmi les best sellers de marques connues, ou les nouveautés de marques plus confidentielles qui gagnent à être connues. Le champ des possibles est large : soin visage, soin corps, parfum, maquillage, soin cheveux, solaire...
L'idée, c'est de vous permettre de découvrir ou redécouvrir des produits en taille suffisante pour les tester et savoir si oui ou non, ils vous font craquer. Plus malin que d'acheter à tour de bras tout le rayon beauté du Monop' pour trouver son bonheur, non ?

De plus, le côté belle boîte mystère, élégante et raffinée qui arrive en début de mois est plutôt sympa. Un peu comme un retour en enfance, où la moitié du plaisir était déjà de découvrir le contenu de la pochette surprise offerte par tata Jeanine...

Le prix de cette bonne idée ? 13 euros par mois, frais de ports inclus.
Pleins d'infos supplémentaires sur le site de la marque : www.glossybox.fr
Et au passage, je vous signale l'excellent blog beauté (mais pas que) dirigé par l'une des têtes d'affiche de la blogosphère beauté (elle m'a payée très cher pour que je dise ça d'elle), et réunissant quelques plumes que vous connaissez sûrement... ;-)

Trêve de blabla, je sais que vous êtes surtout ici pour le concours (je vous connais !), donc CONCOURS :
J'ai la possibilité de faire découvrir la Glossy Box à 5 d'entre vous, qui recevront directement chez elles la prochaine boîte beauté mystère et les surprises qu'elle contiendra. Tentées ? (tu m'étonnes, Elton !). Rien de plus facile. Un petit commentaire ici et c'est joué ! Dites moi par exemple quel genre de produit vous aimeriez pouvoir tester avant de l'acheter en taille réelle. Ou si un échantillon et/ou une miniature vous ont déjà donné envie d'acheter un produit. Ce que vous voulez ! Bonne chance à toutes !
(Concours ouvert du lundi 3/10 au lundi 10/10, minuit. Annonce des cinq gagnantes ici même).

EDIT du 11/10/11 : Le concours est clos, merci pour vos nombreuses participations (plus de 220, mazette !!!). Devant l'afflux de commentaires, j'ai opté pour une solution très arbitraire et due au hasard pour chosir mes gagnantes. Comme Canalblog divise les commentaires par tranche de 50, j'ai choisi les commentaires n°1, 50, 100, 150 et 200. C'est purement l'ordre de vos participations qui détermine donc les heureuses du concours, n'y voyez rien de personnel !
Et vont donc recevoir bientôt chez elle la nouvelle Glossy Box :
n°1 : Choupie, 03 octobre 2011 à 13:23
n°50 : bosco62, 03 octobre 2011 à 19:13
n°100 : Elisabeth, 03 octobre 2011 à 22:33
n°150 : nymphee, 06 octobre 2011 à 10:31
n°200 : Djohanna94, 09 octobre 2011 à 18:21
Envoyez-moi rapidement votre adresse postale, les filles, afin que je puisse les transmettre à la marque. Merci encore à toutes d'avoir joué le jeu, et rendez-vous bientôt pour d'autres concours ! :-)

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