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Gin Fizz
1 octobre 2013

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #1

Les_apparences     La_maison_d_a__co_te_

Si mes vacances ne m'ont pas laissé autant de temps que voulu pour avaler bouquin sur bouquin, je dois bien avouer que ma nouvelle situation me donne au moins entière satisfaction sur ce plan. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi assidue dans mes lectures de romans, et à voir les piles de Elle, Biba et autres Vivre à Paris qui s'entassent au pied de ma table de nuit, j'ai l'impression que j'ai nettement plus de plaisir à retrouver mes personnages qu'à feuillleter des pages de pub et des rubriques mode/beauté/people.
Ca vous intéresse d'avoir quelques avis et critiques de mes dernières découvertes ? (Si la réponse est non, j'aime autant vous dire qu'on va pas avoir grand chose à se dire dans ce billet, du coup...). Et si d'aventure vous avez d'autres pistes et idées à me suggérer, je suis preneuse moi aussi de vos belles lectures.

Pour ce premier opus, deux polars plutôt bien ficelés, sur un thème assez proche : "ma femme a disparu" !

* Les Apparences, de Gillian Flynn.

* Le pitch : Amy et Nick sont mariés depuis 5 ans et forment en apparence un couple idéal. Mais le jour de leur anniversaire de mariage, Amy disparait, laissant leur maison dans un chaos indescriptible. Tout pousse à croire qu'elle a été enlevée, mais certains détails ne collent pas au scénario. Pour découvrir le fin mot de l'histoire, l'enquête va disséquer ce couple presque parfait dans les moindres détails, et révéler qu'une vie conjugale sans histoire peut en réalité cacher bien des secrets.

* Mon avis : Après un démarage un peu mollasson (je me disais sans cesse "mais c'est un polar, ça ? vraiment ?") arrive LE grand twist qui met d'un coup tout en lumière et permet au puzzle de l'intrigue de se mettre en place. A partir de ce moment, il devient très difficile de lâcher le livre, et chaque fin de chapitre entraîne l'envie irresistible de connaître la suite.
On ne s'attache pas aux personnages, qui sont dans l'ensemble assez crasseux (au sens figuré, bien entendu) mais le procédé de narration subtil nous fait pencher tantôt pour l'un, tantôt pour l'autre, jusqu'à se faire mener par le bout du nez en fin de course. Les dernières pages laissent un arrière goût amer, on aurait tout aimé sauf cette fin là, mais elle a justement le mérite de sortir des sentiers battus.
Au passage, les affres de la vie conjugale en apparence bien pépère prennent un bon coup dans l'aile, et on ne peut s'empêcher de regarder autour de soi, et se dire que finalement, ces potes qui ont l'air siiiiiii heureux, siiiiiii parfaits, siiiiiiii amoureux cachent sans doute un petit quelque chose derrière les apparences (parce que la perfection, hein, on sait ce que c'est... du pipeau !)

* La Maison d'à côté, de Lisa Gardner.

* Le pitch : Banlieue de Boston. Sandra Jones a disparu de son domicile un soir, laissant derrière elle sa petite fille de 4 ans, endormie à l'étage. Enlèvement, meurtre, fuite ? Le mari est bien entendu le premier suspect, d'autant qu'il n'a pas vraiment l'air éploré par les événements et semble avoir beaucoup à cacher. Mais quoi, et à qui ?

* Mon avis : Du très bon polar, efficace et addictif. On entre chapitre après chapitre dans la tête des principaux personnages, adoptant leur point de vue et leur analyse des événements, pour se constituer notre propre enquête personnelle. Et pourtant, on se laisse évidemment balader de A à Z, selon ce bon vieux principe du "c'est pas celui qui a l'air méchant qui l'est vraiment en fait". (Sauf que parfois, oui) (mais pas là, donc).
Une petite incursion dans le monde informatique qui nous en apprend un peu sur tout ce que cache un ordinateur quand on sait le faire parler (ouille), des soupçons de maltraitance et de pédophilie qui retournent le coeur, (*vomi*) et quelques bonnes remarques sur la meilleure façon d'interroger un enfant pour lui faire raconter ce qu'il sait sans orienter son jugement. Un cocktail explosif qui tient en haleine jusqu'aux dernières pages.
Certainement pas le polar le plus original du siècle, puisqu'il repose sur des ficelles bien rodées, mais on passe un moment haletant avec ces personnages, et on est presque triste de les quitter quand s'achève l'enquête.

Bonne lecture, si toutefois vous êtes tentés !

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13 avril 2015

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #6

lectures

Oh la la, un nouveau billet ! Je sais, c'est un peu fou-fou de ma part. Avouez que vous pensiez que je ne remettrai plus jamais les pieds ici ?!! C'est à dire que j'étais plutôt occupée, ces temps-ci. A lire, notamment. (En vrai, "à aller travailler à Cacahuette-les-Bains" serait la réponse la plus appropriée, mais qui dit gros trajets dit aussi moment de lecture multipliés) (enfin... quand on a encore un peu de place pour ouvrir son bouquin dans le métro surbondé).

Ci-dessus, la plupart des romans que j'ai ingurgités dernièrement. Je suis à la fois dans une phase de "je lis ma PAL (pile à lire) en priorité" + "je pioche dans les trucs qui trainent sur mes étagères depuis des lustres, histoire de trier après lecture". Il en résulte un patchwork assez hétéroclite, mais comme nous l'a sagement enseigné ce bon vieux Arnold : il faut de tout pour faire un monde. Ca tombe à pic.

Je vous rassure, on ne va pas se faire la fiche détaillée de chaque bouquin, hein. Je passe rapidement sur les trucs sans grand intérêt qui vont direct rejoindre la sortie (Un jardin sur le ventre, Idylles mensonges et compagnie, Moka), les bons polars que je vais oublier aussi sec pour pouvoir les relire d'ici quelques temps - ou pas - (Puzzle, Les morsures du passé, Nymphéas noirs, Les lieux sombres), les classiques que je vais garder (L'enchanteur) ou bazarder car pas aimé (Dans un mois, dans un an) et les machins ni adorés ni détestés dont je n'ai pas spécialement envie de faire l'article (A long way down, Chambre 2, Tout cela n'a rien à voir avec moi).

Je m'attarde en revanche un peu plus sur 3 titres qui m'ont plus marquée.

Iain Levison* Arrêtez-moi là ! de Iain Levison
* Le pitch : Jeff est chauffeur de taxi. Un soir banal, il charge une course qui se révèlera être le déclencheur de rebondissements en cascade le conduisant à être accusé de viol et à être durement incarcéré. Jusqu'où la justice se fourvoiera-t-elle, et combien de "preuves" seront maquillées pour donner de la police américaine une image glorieuse et méritante ?
* Mon avis : Honnêtement, je n'ai pas été embalée par le style littéraire de l'auteur, qui a pris le parti de faire narrer son personnage chaque événement de ses journées en menu détail. Il en résulte parfois de longues descriptions un peu monotones, et l'envie de secouer ce Jeff pour lui dire de passer la seconde dans son récit. L'intérêt de ce roman réside surtout dans l'analyse - certes un poil caricaturale, encore que... - des méthodes d'investigations policières à l'américaine, sur la façon dont sont détournées les infos par les medias, et sur la dérive d'un système judiciaire qui a bien du mal à se remettre en cause. En gros, une fois le coupable idéal désigné (même à tort !), impossible de faire machine arrière. Petite pensée pour ces condamnés du couloir de la mort qui ont clâmé leur innocence jusqu'à la dernière seconde.

Maria Semple* Bernadette a disparu, de Maria Semple
* Le pitch : Bernadette a disparu. Cette géniale architecte américaine fantasque et déjantée a soudainement mis les voiles sans explications. Enlèvement, fuite, meutre... ? Bree, sa fille de quinze ans, décide de mener l'enquête. Elle va découvrir au gré de son investigation le véritable portrait de sa mère, artiste reconnue mais peut-être trop en avance sur son temps et pour sa petite ville de province américaine.
* Mon avis : Ce n'est pas un polar à proprement parler, mais on se prend rapidement au jeu, à avoir envie de découvrir quelle mouche a piqué Bernadette pour qu'elle se tire ainsi (et si c'est bien sa propre décision). Entre reconstitution de lettres et de mails, flash-back, rapports d'intervention des enquêteurs et pensées de Bree, les personnages sont brossés avec beaucoup d'humour et de dérision, et tous les détails du récit sont déjantés et savoureux. On ne s'ennuie pas une seconde, et on se prend à admirer follement cette extravagante Bernadette qu'on n'a pourtant jamais rencontrée dans le livre. Très rafraîchissant et original !

Marie KondoDernière sélection, petit ovni dans le panorama. Il ne s'agit pas d'un roman mais d'un guide pratique.
* La magie du rangement, de Marie Kondo
* Le pitch : Spécialiste du rangement installée à son compte, l'auteur nous apporte ici son enseignement et ses méthodes pour trier TOUTES ses possessions, redécouvrir une nouvelle façon de ranger son intérieur, et - selon elle - commencer ainsi une nouvelle vie. Rien que ça...
* Mon avis : Attirée par ce titre dont on a fait grand battage dernièrement (sur les blogs, mais pas uniquement), j'ai eu envie de lire la méthode KonMari (contraction du nom de l'auteur) car je pensais qu'elle pouvait cadrer avec mes grandes impulsions de vide géant dans mes armoires et mes placards, et de reconcentration sur les choses qui me font vraiment plaisir et que j'aime le plus (à bas le superflu).
Après les premières pages, où l'auteur explique effectivement que nos sociétés modernes s'encombrent de beaucoup trop de choses qui ne sont pas nécessairement synonymes de bonheur (certes), j'avoue avoir complètement lâché l'affaire quand les méthodes de tri ont été abordées.
En gros, considérer chacune de ses possessions comme un être vivant (ou presque) et se demander si cette chose nous rend heureuse, et si on la rend heureuse. (gné ?). Je vous passe les détails - on n'a pas toute la nuit - mais selon Marie Kondo, les t-shirts qui restent sans cesse en bas de la pile sont malheureux d'être ainsi écrasés par le poids des autres vêtements rangés dessus, et méritent qu'on leur rende leur "vie" loin de nous, puisque nous, nous ne les aimons pas assez. Heu... ok.
Je simplifie un peu le raisonnement, mais honnêtement, j'ai trouvé sa méthode un poil olé-olé, et pas si applicable que ça. Selon elle, on bazarde quasi tous les papiers officiels plutôt que de s'emmerder à trier le tas (oui, même les bulletins de paie) (je rappelle qu'elle est japonaise, donc peu au fait de l'administration française, qui sera, elle, nettement moins conciliante avec nos explications vaseuses du pourquoi on a jeté sans état d'âme nos douze dernières années de fiches de paie). Idem pour les vieilles lettres d'amour et autres cartes postales soigneusement accumulées dans un coin : on les remercie pour tous les bons souvenirs qu'elles représentent, et on leur dit tchao-bye. A ce rythme, effectivement, on fait un tri quasi clinique dans sa barraque, mais franchement, je ne suis pas sûre d'avoir envie d'en arriver à ces extrêmes.
Lecture abandonnée au dernier quart, je garde donc mon bazar et ma vie merdique d'avant son oeuvre révolutionnaire. Et tant mieux.

28 avril 2014

Luberon, Luberon joli !

luberon 1

Ruelle à Roussillon.

Hé, mais... coucou, vous ! Ca me fait plaisir de voir que vous êtes encore là, malgré mon manque évident de régularité dans les nouvelles, ces derniers temps. Il faut dire que pour cette fois, j'ai une super belle excuse : j'étais en vacances dans un très joli coin de France où le wifi et la 4G avaient un peu décidé de jouer à saute-mouton-réseau. Passée l'attaque de panique généralisée lorsque j'ai réalisé que, non, je ne pourrai pas suivre Facebook et Instagram en temps réel, j'ai décidé d'y trouver mon compte et de faire une presque pause des joies virtuelles. Et bien, ça fait un bien fou !

D'autant qu'il aurait été dommage de rester le nez plongé dans son Iphone quand la région regorge de si jolies choses. Le Luberon, vous connaissez ? Moultement vanté (et venté, un peu, aussi), j'en avais toujours entendu parler en superlatifs variés. Il était donc grand temps d'aller vérifier par moi-même si cette réputation n'était pas usurpée.

Et la réponse est non. Le Luberon est vraiment une très belle région. Et au passage, j'ai appris qu'on disait bien Luberon, et non Lubéron (ni "Lu Béton", comme s'est obstiné à me corriger mon Iphone à qui je n'ai pourtant rien demandé).

Nous avons loué une jolie bergerie en pierre dans un petit hameau vers Gordes, localisation idéale pour partir à l'assaut des nombreux villages perchés et sentiers de randonnées du pays. J'aime autant vous dire que ces quelques jours de repos ont été plutôt physiques, d'ailleurs. Balades dans les champs parsemés de cerisiers en fleurs, promenades dans les ruelles pentues de charmants petits villages, et surtout, grosses randonnées de plusieurs heures dans les gorges et les canyons de la région, une Babygirl ravie portée en bandoulière dans son porte-bébé spécial rando.

Je pensais, naïvement, que Chéribibi, qui avait étudié la carte, choisi les itinéraires, et balisé les parcours, nous emmenait pour une jolie promenade de santé à travers la garrigue et le maquis. Et ça partait plutôt bien, d'ailleurs, sur ces petits sentiers accessibles où on trotinait gaiement, nez au vent, à admirer le paysage.
Puis est venu le moment où tout s'est barré en cacahouette. On avait du se planter de sentier un peu plus tôt, et suivre sans le faire exprès l'itinéraire "difficulté ++++" au lieu de la balade toute cool accessible au tout venant (genre même au troisième âge). C'est quand on a aperçu les échelles en fer fixées aux rochers que j'ai pigé qu'un truc ne tournait pas rond. Quand on a commencé à devoir escalader des rochers à main nue pour suivre les traces de balisage, j'ai pesté et engueulé Chéribibi qui s'était forcément gourré de chemin. Et quand je me suis retrouvée plantée face à une descente en rappel sur plusieurs mètres avec une corde, j'ai eu, au choix, envie de : le tuer sur place / hurler  / pleurer / faire demi-tour / rester assise là et boulotter tous les Lion et Snickers de mon sac à dos en attendant qu'il finisse seul le parcours et m'envoie un hélico.

Comprenez-moi bien, je n'ai rien contre les randos un peu accrobatiques d'où on ressort griffé par les ronces, égratignés par l'escalade et noirs de boue et de poussière. MAIS je rappelle que là, j'étais plus équipée pour le mode "on prend l'air" que pour le parcours Tomb Raider. ET qu'on trimballait notre petite croquette dans le porte-bébé, donc que la prudence était de mise, et que la moindre chute avait doublement plus de conséquence.
(Notez, la croquette en question a pioncé tout le long de ces passages un peu rock'n roll, recroquevillée du mieux qu'elle pouvait au fond de son sac à dos. Bébé zen : 1 / Maman naze : 0).

Plus de peur que de mal au final, si ce n'est que mes baskets ont moyennement supporté la chose, et que je les nomme désormais affectueusement mes pou-Reebok. Ca me fera une bonne excuse pour aller m'acheter de nouvelles godasses, tiens.


Quoi voir, quoi faire dans le coin ?

* Le sentier des Ocres, à Roussillon : un parcours d'1h dans les falaises ocres sculptées par le vent et les pluies, un avant-goût de Antelope et Bryce Canyon réunis.

* Le Colorado provençal, à Rustrel : d'anciennes exploitations de carrières d'ocre, là aussi créées par l'homme, mais façonnées par le temps et l'érosion. Un superbe parcours de 3h dans des paysages fascinants.

* La forêt des cèdres, à Bonnieux : une zone de repeuplement forestier réalisé grâce à des graines provenant du haut Atlas algérien. Pour un grand bol d'Airwick naturel !

* La randonnée des moulins de la Véroncle, à Murs : la traversée d'une gorge parsemée d'anciens moulins à eau alimentés par la Véroncle. (Attention, donc, à bien suivre l'itinéraire "balade tout confort". Ahem...)

* L'abbaye de Senanque, à Gordes : Monastère cistercien toujours en activité. Attention, visites à heures fixes pour les particuliers.


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Gordes, village classé l'un des plus beaux de France.

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Sentier des Ocres, à Roussillon. Hein, qu'on dirait un peu les parcs américains ?

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Sentier des Ocres, toujours. On n'a pas été enquiquiné par la foule, faut bien le reconnaître...

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Colorado Provençal, à Rustrel.

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Colorado Provençal, toujours... Un peu jailli de nulle part.

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Cerisiers en fleurs, jolis jolis !

7 octobre 2015

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #7

lectures 7

Ok, les vacances sont finies (et même déjà loin...), mais l'automne est arrivé, et c'est le moment parfait pour plonger sous la couette douillette avec de bons bouquins, non ? Envie de quelques idées lectures ? Au menu du jour : deux bons polars, une analyse de couple, et un thriller-somnifère (le comble !) à zapper vite fait !

* N'oublier jamais, de Michel Bussi
* Le pitch : Parti courir sur la falaise, Jamal est témoin malgré lui d'une scène peu ordinaire : une jeune fille à la robe déchirée est au bord du précipice et semble vouloir se jeter dans le vide. Il lui parle, tente de l'aider, de la retenir, mais elle saute quand même. Il est innocent, bien sûr, mais de loin, les témoins qui ont vu la scène ne sont pas forcément de cet avis. Jamal tente de comprendre pour prouver son innocence, mais plus il enquête, plus les incohérences remontent à la surface.
* Mon avis : C'est le quatrième roman de cet auteur que je lis. Pas de la grande littérature, mais un style efficace qui donne envie de tourner les pages, et à mon sens, celui-ci est de loin le meilleur. Un vrai bon suspens présent tout du long, l'impression que l'intrigue va se dénouer au milieu du livre alors qu'il reste encore 200 pages à lire, et donc autant de mystères à comprendre. Un bon moment de lecture qui prend la tête au bon sens du terme, comme le propose un vrai polar qui "fait le job".

* Glacé, de Bernard Minier
* Le pitch : Vallée des Pyrénées, mois de décembre. Au sommet d'un téléphérique, des ouvriers retrouvent le cadavre sans tête d'un cheval, dans une mise en scène macabre et forcément orchestée pour faire passer un message. Qui est visé ? Pourquoi avoir décapité la bête ? Le commandant Servaz est chargé d'enquêter. Mais bientôt, d'autres meurtres, humains cette fois, viennent bousculer ses recherches. Y'a-t-il un lien entre tous ces cadavres ? Et comment peut y être lié l'institut de la région qui renferme les plus dangereux criminels d'Europe, alors qu'aucun pensionnaire ne peut en être sorti ? Petit à petit, tout s'imbrique, et se complique...
* Mon avis : Ca pourrait sembler sanglant et gore, décrit comme ça, mais on ne s'attache pas spécialement aux descriptions des scènes de crime. C'est plutôt la psychologie des personnages, la retranscription de l'ambiance froide et confinée des villes de montagne en hiver, ou l'entrecroisement des divers protagonistes et leur façon de nous faire mener l'enquête avec eux, qui est ici intéressante. On ne s'ennuie pas une seconde, malgré quelques détails parfois tirés par les cheveux, et je serai curieuse de lire d'autres romans de cet auteur fortement inspiré des "grands" du thriller français (Grangé en tête). Pour un premier roman, c'est une réussite, largement saluée par la critique, d'ailleurs...

* Moment d'un couple, de Nelly Alard
* Le pitch : Juliette et Olivier forment un couple moderne parisien, deux enfants, un appartement vers les Buttes-Chaumont, des amis, des projets, des métiers ni trop prestigieux ni trop classiques. Un jour, sans crier gare, Olivier avoue à sa femme qu'il a une liaison depuis plusieurs semaines. Comment survivre à la trahison ? Faut-il pardonner ? Comprendre ? Se séparer sans ménagement ? Un roman qui décortique l'adultère d'un point de vue masculin et féminin, et fait réfléchir à la question "et si moi ça m'arrivait, je ferais quoi ?"
* Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce roman qui a l'honnêteté de poser les situations et les mots (les maux) sans fioriture, droits au but. On alterne le point de vue d'Olivier et de Juliette, se mettant selon le cas à trouver l'autre personnage détestable et égocentrique, ou au contraire attendrissant de faiblesse et de fêlures. Les situations évoquées par les personnages font sensiblement écho avec des situations vécues dans tout couple (je ne parle pas là forcément d'une tromperie, mais des évolutions des sentiments et des rapports entre le début passionné et la routine plus planplan mais parfois rassurante d'un couple de longue date).
Petit détail croustillant : j'ai appris après lecture que ce roman était en fait le pendant d'un livre publié en 2006 par Aurélie Filippetti (oui, l'ex ministre), "Un Homme dans la Poche", qui racontait sa liaison avec un homme marié. Ici, sans être nommée autrement que par un pseudo (Victoire), elle endosse le rôle de la maitresse un peu trop accro et envahissante. Drôle de lire le livre avec cette information en tête...

Et au rayon "je passe mon tour", on oublie direct :
* L'oubli, de Emma Healey
* Le pitch : Maud a 80 ans et perd un peu la tête. Tous ses souvenirs se bousculent, mais elle est bien certaine d'une chose : son amie Elizabeth a disparu. Ou bien confond-elle avec sa soeur Sukey, disparue elle aussi soixante ans plus tôt ? Malgré la maladie qui brouille sa mémoire, Maud mène l'enquête, interroge le passé, le présent, avant que tout ne s'efface, encore...
* Mon avis : Mon dieu ce que c'était long et répétitif ! Mon dieu ce qu'il y a de détails en trop et de longueurs dans les pages ! Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché du tout, malgré un vif intérêt pour ce roman que j'ai longtemps attendu en version poche (histoire de place, et de sous). De thriller, ce livre n'a que le nom, car même l'enquête et la résolution des énigmes (les disparitions de Sukey et d'Elizabeth) sont décevantes. Bref, j'aime habituellement bien les choix de cette collection (notamment Les Apparences, ou Avant d'aller dormir) mais cette fois-ci, je vous incite plutôt à passer votre chemin. Next !

9 septembre 2014

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #5

books 5

Et si on reprenait les bonnes habitudes ? Les vacances m'ont été profitables niveau lectures - au grand dam de mon marchand de journaux qui ne m'a vue passer la tête chez lui qu'une ou deux fois - et j'ai choisi parmi mes dernières découvertes quatre romans que j'ai dévorés en un rien de temps. En espérant que vous y piocherez des idées pour vous... !

* Le liseur du 6h27, de Jean-Paul Didierlaurent
(ça fait BEAUCOUP de prénoms pour une même personne, je trouve...).
* Le pitch : En plus d'avoir un nom à coucher dehors, Guylain Vignolles exerce un métier qui le débecte au plus haut point : il détruit les livres invendus grâce à une redoutable machine broyeuse. Pour tromper son existence maussade et rendre hommage à ces oeuvres massacrées, il en sauve chaque jour quelques feuillets, qu'il lit à haute voix aux passagers étonnés et ravis de son RER quotidien, le train de 6h27. Un matin, il trouve une clé USB contenant des textes qui le font littéralement chavirer, et redonne un sens à ses journées...
* Mon avis : Si Amélie Poulain était un livre, ce serait celui-ci, sans aucun doute ! Voilà une vraie pépite de bonne humeur, d'humour et de générosité ! Un roman en forme de conte de fée moderne, qui touche par sa simplicité et son humanité. Un livre qui se lit d'une traite, et qu'on referme le sourire aux lèvres, avec cette impression d'avoir vécu un beau moment. Et ça fait du bien, dans le contexte ambiant. Foncez !


* Plan de table, de Maggie Shipstead.
* Le pitch : Île de Waskeke, Nouvelle-Angleterre. La fille aînée des Van Meter se marie ce week-end, et c'est le branle-bas de combat dans toute la maison. Au grand dam du père, Winn, qui regarde toute cette agitation d'un oeil désabusé. Loin des discussions vitales sur le choix des homards ou la coiffure de la mariée, tout ce qui l'intéresse est de savoir pourquoi on ne veut pas de lui au Pequod, le club select dont il rêve d'être membre. Chacun ses préoccupations ! Ces trois jours précédent le D-day vont s'avérer riches en événements, mais surtout en règlements de comptes, déceptions et désillusions.
* Mon avis : J'ai hésité à présenter ce livre car j'ai du mal à dire avec précision si j'ai aimé ou non. La narration m'a semblée un peu longue et farçie de nombreux détails, mais c'est propre à la comédie de moeurs qui permet de bien dessiner les personnages. Et après deux lectures de polars très addictives, le changement de ton m'a peut-être un peu désorientée. Il n'empêche que j'ai quand même englouti ce pavé en 3 ou 4 jours sans peine, ce qui est plutôt bon signe.
Personnages peu attachants (c'est volontaire), et situations grotesques font qu'on ne se prend pas d'amitié pour cette famille bourgeoise, et qu'on rit sous cape de leurs déboires et mésaventures. Un livre qui rappelle un peu les comédies 'Hugh Grant-iennes', et insiste sur l'envers du décor de ces grandes traditions familiales qu'on prendrait, de loin, pour des gentils bisounours parfaits.

* Alex, de Pierre Lemaitre.
* Le pitch : La belle Alex a disparu. Nous (les lecteurs) savont ce qui lui est arrivé, mais pas encore la police, qui lance les recherches d'usage. L'enquête détecte enfin qui est le ravisseur et où il a séquestré Alex, mais quand elle arrive sur les lieux, la jeune femme a déjà réussi à s'enfuir. Pourtant, les soupçons soulevés lors de sa traque motivent plus que jamais le commandant Verhoeven et son équipe à retrouver la victime coûte que coûte, car elle semble avoir des choses à se reprocher... Victime ou bourreau, la jolie demoiselle ?
* Mon avis : Ne vous laissez pas avoir par la couverture assez ringarde, qui fait plus penser à un thriller d'horreur de bas étage, et ne rend absolument pas justice à ce roman policier ! Honnêtement, j'ai été plus que bluffée par ce super polar, qui vous scotche de la première à la dernière page. L'impression de lire 3 romans en 1 (l'enlèvement, l'enquête, la traque finale) fait qu'on repose le livre avec un sentiment d'essouflement, pris aux tripes par les descriptions de la séquestration entre autre, jusqu'au grand final qui, comme souvent, explique tout ce qu'on avait compris de travers. Un très bon moment, pour ceux qui ne sont pas (trop) rebutés par les détails sordides et réalistes d'un thriller mouvementé.

* Les mères, de Samantha Hayes.
* Le pitch : Claudia, mère de jumeaux et enceinte de 8 mois, recrute Zoé qui a, sur le papier du moins, tout d'une nounou parfaite. Dans le même temps, la ville est agitée par la découverte d'un cadavre de femme enceinte presque à terme, dont on a ouvert le ventre au couteau. Quelques jours plus tard, un autre cadavre est retrouvé dans les mêmes circonstances. L'inspecteur Lauren mène l'enquête. Les voix de ces 3 femmes s'expriment tour à tour au gré des chapitres, jusqu'à ce qu'imanquablement, leur chemin se croise, et que les masques tombent.
* Mon avis : Oui, ok, le pitch fait un peu gore, je vous l'accorde. Mais loin de s'attarder sur des détails sanguinolants, l'auteur choisit plutôt l'angle psychologique, en faisant intervenir l'une des protagonistes à chaque chapitre. Au fil des pages et des points de vue partagés qui se recoupent, la situation se dessine et dresse un chemin cousu de fil blanc : l'impression d'avoir tout compris à l'histoire et de connaître déjà le déroulé final. Sauf que... on se doute bien que l'auteur a plus d'un tour dans son sac. Et vous serez accroché aux pages jusqu'à la toute dernière phrase, magistrale. (Alors non, on se regarde pas les dernières lignes avant, sous peine de se priver de tout le plaisir du suspense, capiche ?)

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20 novembre 2014

La loi des séries

séries blog

Non, je n'ai pas disparu dans un trou noir géant, ni déménagé aux Bermudes. J'ai simplement eu la bonne idée de suivre le conseil de mon mec au sujet d'une série qui "vas-y, regarde, ça devrait vraiment te plaire". Ouais, c'est comme ça qu'il m'a vendu Game of Thrones, que lui avait déjà tout boulotté dans son coin mais que j'avais jusqu'ici boudé parce que bon, les dragons et les licornes, ça va bien mais j'ai plus douze ans, quoi.

Ha ha ha. Pauvre de moi. J'avais à peine terminé la saison 1 qu'il me fallait immédiatement tout le reste de la série disponible à ce jour, en perf' et intraveineuse, distillée au goutte à goutte pour mieux savourer (genre "non, Katia, pas plus d'un épisode par jour, sois forte").
Me voilà donc, enfin, moi aussi, appartement au clan de ceux qui savent que l'hiver arrive, que les dragons naissent dans des oeufs et que les oripeaux en peau de loup ont un charme certain.

Mon retard rattrapé nous permettra donc de partager amoureusement les prochains épisodes à venir, en avril prochain. Oui, d'accord, mais d'ici là, on va quand même pas enfiler des perles, si ? Bah vous faites comme vous voulez, mais perso, j'ai pas mal d'autres chats à fouetter en attendant le retour de Jon Snow.

Déjà, il y a toutes les séries que je me mate toute seule dans mon coin, sans Chéribibi pour venir me dire par dessus l'épaule " attends, c'est naze, les effets spéciaux là..." ou encore "c'est pas un peu toujours la même chose, les séries dans les hopitaux ?" (oui. Et alors ?) Au programme de mes soirées célib' viennent donc en vrac :

* Grey's Anatomy : ouais, je sais. Meredith est littéralement à claquer, Dr Mamour est le personnage le plus creux de l'histoire des séries, et le Seattle Grace Hospital semble concentrer en 10 saisons à peu près toutes les emmerdes possibles, des patients terroristes jusqu'aux séïsmes puissance 23. Mais je passe outre, attachée que je suis aux personnages depuis les débuts de la série.

* Once upon a time : autant j'étais a priori rebutée par les dragons de Game of Thrones, autant le côté fantastique assumé de cette adaptation moderne des contes de fée m'a toujours fait sourire. C'est pas tous les jours qu'on croise dans le même épisode Blanche-Neige, Jiminy Criquet, la Reine de Coeur, Robin des Bois ET Fée Clochette ! Et puis Robert Carlyle joue l'un des rôles principaux, et ça, déjà...

* Orange is the new black : découverte récente mais gros coup de coeur. L'univers carcéral, c'est pas toujours rose bonbon, surtout dans une prison pour femmes. Au delà du fait que cette série m'a définitivement vaccinée avec l'hypothèse d'aller faire un tour en prison (donc désolée J., je retire ce que j'ai dit, je ne planquerai pas de cadavre avec toi si jamais...), elle croque des portraits de femmes très attachantes dans leurs failles et très fortes dans leur résistance. Une vraie bonne surprise.

Je passe rapidement sur A to Z, nouvelle sitcom qui avait l'air prometteur, surtout du fait de la présence de Cristin Milioti, la mum de How I met your mother, mais la série semble être annulée au terme de quelques épisodes qui, pourtant, me semblaient rafraichissants.
Et un jour prochain, oui un jour pochain, je bouclerai les deux dernières saisons de Dr House, et j'entamerai le marathon de l'intégrale de Downton Abbey dont j'entends souvent le plus grand bien. (Vous confirmez ?)


Et avec le chéri, alors, on se mate quoi de beau ? Il faut croire qu'on n'aime pas trop se poiler de rire devant la téloche, tous les deux, parce qu'on choisit essentiellement des séries à suspens et/ou un peu sombres. Dexter a connu ses heures de gloire chez nous (avant de tristement perdre toute crédibilité après la saison 5), et Breaking Bad reste à ce jour l'un de nos favoris (parce qu'on est très originaux). Et donc ?

* Homeland et House of Cards : deux séries qui cartonnent au box office, et qu'il FAUT - parait-il - avoir vu pour faire partie des gens "in". Mouais... Alors autant tout ce petit monde était bien parti (les saisons 1 et 2 de Homeland sont magistrales), autant je trouve que tout cela s'essoufle avec le temps, et je prends moins de plaisir qu'avant à les regarder. Le personnage torturé de Carrie m'agace au plus haut point, et si j'adore les jeux de Kevin Spacey et de Robin Wright, les arcanes de la vie politique américaine me sont sans doute trop peu familiers pour que je goûte vraiment à la subtilité des dialogues et des stratégies présentées. Bref, je suis tout cela par simple curiosité, d'un oeil un peu distrait, en refaisant ma manucure. C'est dire...

* Sons of Anarchy : a priori, le cocktail grosses Harley + tatouages + gangs de mecs + armes + drogue, c'était pas trop ma tasse de thé, disons. Me voilà pourtant à adorer cette série plutôt violente où les différents se règlent à coup de flingue et où les cadavres s'entassent aussi vite que les assiettes sales dans mon évier (et dieu sait que j'aime pas faire la vaisselle). Une plongée dans le quotidien tumultueux des gangs de motards californiens, où l'honneur est une valeur reine, et où on ne déroge pas au respect du code d'honneur de son clan, même au péril de sa famille, ou de sa vie. Déroutant, mais puissant.

* Suits : un cabinet d'avocats brillants à Manhattan. Pour l'originalité, vous repasserez plus tard, hein. D'autant que Ally McBeal, en son temps, avait déjà bien bossé sur le sujet, et saupoudré le tout d'une bonne dose de farfelu. Mais... les ingrédients sont là, et la sauce prend facilement. Personnages attachants, seconds rôles qui assurent (Donna ou Louis Litt). On n'évite pas le jargon un peu trop professionnel ou les situations caricaturales, mais l'ensemble passe bien, et on y prend goût. Et puis ça change un peu des flingues et des bistouris.

Enfin, rapidement, carton plein pour True Detective, mini série de huit épisodes magistralement dominée par un Matthew McConaughey incroyable de justesse, et carton rouge pour The Leftovers, qui malgré les bonnes critiques, a juste réussi à guérir mon insomnie. Honnêtement, on a stoppé après trois épisodes laborieux, et si quelqu'un dans la salle veut bien m'expliquer le pourquoi du comment de cette série incompréhensible, qu'il parle maintenant ou se taise à tout jamais (le temps pour moi de zapper définitivement cet ovni de ma tête).

Si vous avez des pépites qui valent le détour, des nouvelles séries prometteuses et des coups de coeur affirmés, c'est le moment de tout balancer. Promis, je ne jugerai personne (hé, vous parlez quand même à une fille qui a regardé Gossip Girl à 35 balais passés). A vous les studios !

13 juin 2010

Postcard from NY #4

Hey you ! How's everything going today ? (Oui, je prends vite le pli, il faut croire...). Le temps s'est un peu assombri à Big Apple ces jours-ci, et les nuages se sont faits très menaçants. Nous en avons donc profité pour faire deux escapades culturelles dans l'Upper East Side : le famous MET, of course, et le très classique Guggenheim pour un genre plus moderne.

Nous voilà également partis à la conquête de Downtown, parcours classique du bon touriste de base avide d'images "so clichés" d'ici. Allez hop, best of :

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Trinity Church, toute petit église et son cimetière perdue au milieu des building de Wall Street...


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Ze famous New-York Stock Exchange (là ousqu'on aimerait bien que l'euro arrête de jouer au yo-yo dans le mauvais sens...)


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Vue depuis le Brooklyn Bridge


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Manhattan à contre-jour (!) vue depuis Brooklyn


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Et allez... la classique des classiques pour finir, Lady Liberty herself !

Après une petite virée sur les boutiques de la 5ème Avenue, dont l'incontournable Abercrombie & Fitch (il faudra d'ailleurs qu'on m'explique un peu mieux tout l'intérêt de ce magasin, où le simple t-shirt coûte un bras, où l'on n'y voit que dalle pour cause d'ambiance tamisée, et où l'on se fait parler comme à des chiens sous prétexte que les vendeurs ici sont recrutés au physique, mais bref), nous courrons nous vautrer sur les pelouses de Central Park, sous un ciel redevenu clément.
Ce parc est une simple tuerie, tellement il regorge de sentiers et des grands espaces où l'on peut se perdre et oublier instantanément les buildings que l'on vient de quitter. Rien que pour ça, je pourrais vivre ici sans difficulté...

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Partie de baseball amateurs sur Great Lawn, grande pelouse centrale

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Vue depuis le Réservoir

13 juin 2012

Mon homme, le sport et mon été pourri

Roland Garros 2012

Hypothèse n°1, confirmée : Cette année, après Roland-Garros vient l'Euro 2012, puis le Tour de France, puis les J.O de Londres.
Hypothèse n°2, affirmée : Chéribibi est fan d'à peu près tout ce qui contient un ballon, une roue et/ou des commentateurs hystériques.

Bien. Si je pose 2 et je retiens 4, carré de l'hypoténuse ou pas, je suis donc en mesure d'affirmer que je vais passer un été assez pourri. CQFD.

Déjà, en temps normal, le sport et moi, globalement, ça fait deux. J'veux dire, filez-moi par exemple une raquette entre les mains, et vous êtes à peu près sûrs de passer un très bon moment de poilade devant ma dexterité et mon sens de la grâce sur un court de tennis. Du coup, j'ai résolu la question avec plus ou moins de facilité, en me tenant très loin de toute salle de sport. (ho, ça va, je marche vite dans les couloirs du métro et je prends les escaliers, ça compense, non ?).

Mais alors, pour ce qui est du sport à la télé, j'avoue, je n'ai pas encore trouvé la solution. Donc je subis. Patiemment. En silence.
Au mieux, j'essaye de m'intéresser un peu à la chose. Roland Garros, par exemple, j'ai fini par bien aimer, et même par piger toutes les règles. Et pour le foot, remerciez bien fort Zidane, Lizarazu, Pirès et Henry qui ont réussi à me faire presque aimer les matchs qualificatifs d'équipe de France.

Bon, mais après ?

Je serai brève sur le cas "Formule 1", qui fait régulièrement le bonheur de mes dimanches après-midi. Cette impression d'habiter en bord du périphérique parisien grâce à la bande son des diffusions de Grands Prix me laisse, mmm, complètement sous le charme. Et puis peut-on décemment appeler ça du "Sport" ? A part un concours de moteurs bien carossés et de combinaisons intégrales bardées de logo mochingues, la F1, c'est quoi ? Que quelqu'un se dévoue pour m'expliquer parce que sinon, sincèrement, je ne vois pas.

Mais le cas le plus grave, le plus atroce, le plus abominaffreux, le cas qui relève du pénal, qui devrait vous coller directement en prison sans passer par la case départ ni toucher les 20 000, c'est... le cyclisme. (On dirait presque un gros mot).
Honnêtement, entre nous, qui de normalement constitué peut bien trouver un intérêt (même minuscule) à une troupe de gugusses en shorty moulants qui s'acharnent à pédaler sur les routes les plus pentues de France et de Navarre ? Hein, qui ? Chéribibi ? Hé bah bonne pioche !
Le Tour de France, c'est ma malédiction depuis la plus tendre enfance, quand déjà, mon grand-père, chez qui je passais mes vacances d'été, me faisait louper tous mes dessins animés préférés pour regarder ce programme soporifique au possible. Aujourd'hui, je ne regarde plus les dessins animés, mais j'ai droit à un compagnon qui est capable (oui messieurs dames) de me sortir des phrases comme "attends, j'enregistre l'étape de demain, c'est le col du Tourmalet, ça va être grandiose".

Je menace de demander le divorce jusqu'en septembre.

23 mai 2011

Coup de coeur : Vanessa Bruno pour La Redoute

Vanessa_BrunoEn matière de mode, si je ne suis pas du genre à courir les défilés, les boutiques de créateurs et les salons de prêt-à-porter, je reste malgré tout sensible à quelques marques dans lesquelles je me reconnais parfaitement. Vanessa Bruno est l'une de ces créatrices dont j'aime la plupart des collections, élégantes, urbaines et décontractées, aux pièces parfois bohèmes, parfois plus chics.

Ô joie, cette année, elle créé exclusivement pour La Redoute un dressing complet, composé des pièces basiques incontournables et de ses petites touches reconnaissables entre mille. Veste courte boléro, pull en mohair métallisé, robe en soie effet drapé, bottes, besaces en daim... tout l'univers de Vanessa Bruno se retrouvera dans les pages du so famous catalogue pour la collection automne-hiver 2011-2012. Collection hiver, MAIS disponible à la vente dès le 15 juin... ne me demandez pas, je n'ai pas compris non plus, j'ai juste retenu que j'allais casser le Covédi un peu plus tôt que prévu...

Quelques clichés issus du dossier de presse, ainsi que de la présentation presse de la collection, en présence de la créatrice herself, solaire et rayonnante dans sa courte robe bleue.

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Collection prêt-à-porter femme, collection enfant, et collection 'art de vivre' (linge de lit, bougie, mobilier).
Disponible à partir du 15 juin, sur laredoute.fr.

Et vous ? Craquera ? Craquera pas ?

 

10 mars 2014

Qu'est-ce que tu lis, doudou, dis donc ? #3

  Rien_ne_s_oppose_a__la_nuitLe_diner

Ouh la la, déjà un mois que je n'étais pas repassée par ici. C'est que le temps file ! Nous voilà malgré tout reparti pour un petit tour des lectures du moment. Cette semaine, on explore les familles tourmentées qui affichent une apparence heureuse mais camouflent bien des secrets et des mensonges. (N'est-ce pas, finalement, le lot de toutes les familles ?)

* Rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan.

* Le pitch : Après la mort de sa mère par suicide, l'auteure s'est lancée dans l'écriture de la biographie de celle-ci, afin de mieux comprendre la personnalité ambivalente qui la caractérisait. Au gré des interviews et récits récoltés auprès de ses proches, elle plonge alors dans les secrets de famille inavouables, les douleurs refoulées et les doux souvenirs des jours heureux, qui ont façonné l'histoire de cette femme bipolaire, si belle et si fragile...

* Mon avis : C'est sûr, dit comme ça, le résumé ne fait pas forcément envie. Du moins, on est plutôt certain de ne pas se poiler de rire à chaque page. C'est pourtant un roman bouleversant, dont j'ai tourné la dernière page avec une pointe de tristesse et des presque larmes au coin des yeux. Entreprise cathartique au départ, l'auteure enquête pour mieux comprendre pourquoi Lucile n'est pas la maman aimante et dévouée qu'elle aurait aimé avoir. La reconstitution de l'histoire de sa mère, dévoilant certains pans cachés de sa vie, permettront à l'écrivain* de prendre la mesure des troubles psychotiques graves dont souffrait celle-ci, et la façon dont ils ont impacté toute sa vie, et par ricochet celle de sa propre descendance. C'est au final un très bel hommage que rend Delphine de Vigan, jusque dans la photo de couverture particulièrement touchante. J'ai beaucoup aimé, vous l'aurez compris.

On pourrait objecter que ce récit est trop personnel, trop intime, voire impudique (certains secrets de famille sont particulièrement dérangeants), et n'intéressera que les membres de la famille de l'auteure. C'est vrai que ces 400 pages sont un sacré déballage de linge plus ou moins sale et de secrets jetés en plein jour, mais en lisant entre les lignes, on y retrouve toujours une partie de sa propre histoire, une meilleure compréhension de la façon dont chaque famille recèle son lot de blessures et de douleurs, qui nous affectent les uns les autres, même insidieusement.

(* oui, autant j'aime bien écrire auteurE, autant écrivain, je le préfère au masculin.)

* Le dîner, de Herman Koch.

* Le pitch : Un restaurant, deux couples, les deux hommes sont frères. Sous les sujets les plus anodins et les conversations d'usage, ils sont en fait rassemblés là pour aborder le sujet qui les préoccupe tous depuis des semaines : leurs fils respectifs, cousins donc, âgés d'une quinzaine d'année chacun, sont coupables d'un acte terriblement violent et répréhensible, qui aura fatalement des conséquences sur leur vie à tous. Ou pas. Car chacun a sa façon personnelle de concevoir l'affaire...

* Mon avis : Très original ! Un roman dont l'intrigue est rythmée par la succession des plats apportés à table. A l'apéro, on pose les bases : personnages, décor, cadre... A l'entrée, l'intrigue se met peu à peu en place, on cerne les personnalités des quatre protagonistes. Puis le plat, le dessert et le café apportent leur lot de rebondissements. Au bout du compte, ce n'est pas seulement l'addition qui sera salée, mais la morale qui sera bien égratignée au passage. On tourne les pages, avides de savoir pourquoi "c'est" arrivé, comment, et surtout quelle en sera l'issue. Petit bémol : quelques longueurs, parfois de longues pages de descriptions qui peuvent facilement être zappées sans nuire à la cohérence globale, et surtout une fin qui laisse perplexe et presque insatisfait. Et vous, jusqu'où iriez-vous pour protéger quelqu'un qui vous est cher et qui a commis l'irréparable ?

 

4 janvier 2010

Temps à nouveau

boules_No_lHé bien dites voir, il semblerait qu'on ait changé d'année, là, non ? Nous voilà donc arrivés en toussaouzeuntèn, bon an mal an. Et dire que 2000, c'était hier, et qu'on se voyait déjà avec des voitures volantes et des cabines à télétransportation !

Officiellement, rien ne change, si ce n'est qu'on va passer notre mois de janvier à raturer nos chèques (aaaah, mince, j'ai encore mis un zéro de trop pour l'année !). Mais pour le reste, c'est tout pareil qu'en 2009.

Il y a un an, j'écrivais sur ce blog que 2008 avait été tout bonnement merdique, et que j'attendais du nouveau en 2009. Loto bingo ! J'ai été plus que servie ! Une nouvelle voie professionnelle qui se dessine, un Chéribibi qui s'incruste dans ma vie (pour mon plus grand plaisir), un emménagement à deux, un accident de scooter pas funky du tout... et puis aussi des amitiés vieilles de quinze ans qui se délitent, et d'autres qui voient le jour ; des relations familiales apaisées par un éloignement forcé ; une santé en dent de scie ponctuée de petits problèmes empoisonnants mais sans gravité ; un blog que j'ai souhaité abandonner un moment, sans parvenir à m'y résoudre complètement...

Et en 2010 ? Disons que la route commence à se dessiner, pour un futur proche qui me ressemble et qui me plait. Rajoutez à cela une pincée d'apaisement personnel, une touche de confiance en moi, et un zeste de sérénité, et tout ira pour le mieux.

Je vous souhaite bien évidemment à tous une belle année 2010, pleine de pep's et de richesses, de petits bonheurs et de grandes réussites, de paillettes et de bulles ! Happy New Year !


"Il est temps à nouveau, o temps à nouveau, de prendre le souffle nouveau, il est temps à nouveau, de nous jeter à l'eau".
Jean-Louis Aubert


18 janvier 2010

Laisse les gondoles à Venise

gondolesIl faut bien le dire : partir en week-end découverte au beau milieu de décembre dans une ville mythique comme Venise, c'était une drôle d'idée. Et pourtant, à la faveur d'une impulsion un peu remaniée, nous voilà une dizaine à embarquer sur l'Easy Jet pour le pays des gondoles, afin d'y célébrer en doudoune et polaire les trente ans d'une amie.

Étrangement, moi qui ai voyagé dans moult contrées exotiques et lointaines, je n'avais jusqu'alors jamais mis un pied en Italie, et partais avec la légère appréhension de me les cailler sévèrement dans mes bottes. Mais un pays qui sent bon les effluves de pizza et pasta à tous les coins de rue ne peut pas être foncièrement mauvais, me disais-je.

Armés de nos plus chauds cache-cols* et chandails* laineux, nous voilà ainsi partis arpenter les rues et ruelles de la ville aux mille ponts. Alors certes, Venise en plein décembre, ça ne ressemble en rien aux images qu'on peut avoir de la ville romantico-cucu des dépliants touristiques. Rangez les gondoliers chantonnants, les touristes encombrants et les quais grouillants. Il faut bien dire ce qui est : y'a pas grand monde pour nous casser les pieds dans les rues en cette saison.

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A chaque médaille son revers : certes, la ville nous appartient, mais elle a aussi profité de la basse saison pour se refaire une petite beauté. C'est sûr, la Basilique Saint Marc sous les échafaudages, ça perd tout de suite de son cachet initial. Déjà que je n'étais pas fan de son look de gros cupcake doré...

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Mais le pire reste à venir. Dans mon imaginaire, le fameux Pont des Soupirs, dont j'avais tant entendu parler, était selon moi un lien emprunt de romantisme et de fièvre amoureuse où l'on s'embrasserait fougueusement avec Chéribibi, emportés par un tourbillon de passion. Force est de constater que j'étais assez mal renseignée, puisqu'il apparaît que ce fameux pont reliait le Palais des Doges à la Nouvelle Prison, et qu'il est totalement fermé afin que l'on ne puisse voir ni entendre les condamnés qui se rendaient en tôle. Pour le romantisme, revenez en semaine 2, merci et au revoir. Quant au spectacle visuel, j'ai là aussi un peu la sensation de m'être fait arnaquer.

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Déconfits devant la tournure des événements, nous décidons de nous culturer un peu, et de visiter les deux bâtiments de la collection Pinault, supposée rassembler tout le gratin de l'art contemporain. Si j'avais encore des doutes à ce sujet, je suis désormais totalement convaincue : les artistes modernes sont tout de même bien barrés du ciboulot. Entre les sculptures de cul de cheval encastré dans le mur, les lapins géants qui câlinent des ours, et les reconstitutions de l'oeuvre nazie propre à faire rendre à quiconque ses gnocchis du déjeuner, mon coeur balance (comme mon estomac). Heureusement que le Palazzo Grassi en lui-même a vraiment de la gueule.

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Bien heureusement, mon imaginaire n'avait pas menti sur un point : la gastronomie. Pizza, pâtes et risotto comblent à merveille mes envies de féculents, et je me découvre une nouvelle passion pour les linguine al vongole (palourdes). L'italie est fourbe : c'est un pays où l'on prend cinq kilos rien qu'en lisant la carte du restaurant. Au moins, températures mister freeze obligent, j'ai évité le désastre complet en faisant l'impasse sur les gellati du coin.

De ce premier contact avec l'Italie me reste des souvenirs mitigés. Partagée entre la beauté de la ville et la déception ressentie devant les principales attractions touristiques. Je partirai volontiers à l'assaut de Rome, Naples ou Florence, à la découverte des campagnes de Toscane et des volcans de Sicile. Mais je laisse à Venise ses gondoles, ses canaux et ses vaporetto, sans être certaine de les revoir un jour. Ce qui ne m'étonne pas, finalement : je n'ai pas le pied marin.

* Spéciale dédicace à ma grand-mère.

14 septembre 2010

Belles, belles, belles ! (Concours Beauté Day 2 : Nivea, Laboratoires Paltz)

make_up_6Oyé oyé, gentes dames et damoiselles. On ne s'arrête pas en si bon chemin. Jour 2 de la semaine spéciale Concours Beauté. A gagner today :

(EDIT : on me signale des difficultés de connexion sur canalblog, et notamment pour laisser un commentaire. C'est bien ma veine, tiens ! N'hésitez pas à insister et peu, et/ou à revenir plus tard, et surtout à bien vérifier que votre commentaire a été enregistré).

13862_0bda7c72cf5b87d709d60611c025328bNivea, Extrême Resist Beautiful Smile : Un gloss à deux embouts ultra coloré et ultra résistant, qui fait paraître les dents plus blanches, grâce à un système de micro-nacres bleutées intégrées à la formule. J'ai testé (et adopté) la teinte la plus corail de la collection, et je vous propose de gagner deux lots de 2 teintes ultra glamour : "Bright Rose" et "Radiant Plum", un rose un peu foncé très chic, et un prune-aubergine fatal.
Lot : 2 x Gloss rose+ Gloss prune, 2 x 4ml.
Plus d'infos ici.



Laboratoires Paltz, Duo Esenka "Crème Protectrice Bio" + "Crème Nuit Régénérante"
: il y a celles qui ne sont pas adeptes des produits bio, et celles qui en raffolent. Pour ces dernières, voilà un bien joli petit cadeau ! Un flacon de crème protectrice à l'huile essentielle de verveine qui apporte confort aux peaux sèches et apaise les sensations d'irritation et de tiraillement. En complément, une crème régénérante nuit, qui stimule le processus de renouvellement cellulaire, hydrate et adoucit. Plus d'infos sur le site de la marque ici.
Lot : 2 x Crème Protectrice Esenka + Crème Nuit régénérante Esenka, 40ml chaque flacon.

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POUR PARTICIPER :
Quelques précisions s'imposent. Pour participer, vous laissez un commentaire ici, parlant de ce que vous voulez (mais un truc sympa, de préférence, je ne suis pas maso non plus). Un tirage au sort déterminera les quatre gagnant(e)s.
Vous pouvez multiplier vos chances en participant chaque jour, à chacun des cinq concours. C'est pas cool, ça ?
En revanche, comme les lots sont envoyés avec mes propres sous-sous, je suis obligée de limiter les envois au territoire 'France métropolitaine". Désolée pour les autres, vraiment vraiment.
Date limite de participation : vendredi 24 septembre, minuit. Annonce des résultats semaine du 27 septembre
.

A demain, pour de très jolis cadeaux, signés Clarins...

EDIT du 25/09 : Le concours est terminé ! Résultats et gagnants publiés très bientôt sur le blog !

9 juin 2010

Postcard from NY #2

Chers vous,

Cette fois-ci, ca y est. Nous voilà définitivement acclimatés à l'ambiance new-yorkaise. Le décalage horaire est bien digéré, et les journées ultra remplies. Au menu du jour, une grande balade dans le Lower East Side cool et peace, puis à Chinatown la grouillante, et Little Italy qui rétrécie au fil des ans, avant de traverser Soho pour y faire un peu de shopping. Les ambiances de quartier se suivent et ne se ressemblent pas...

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Prochaine étape virtuelle, les grattes-ciel de Midtown,les lumières de Times Square et la skyline de nuit...
A très vite,
xoxo


19 septembre 2011

Tout ce qui brille

Shourouk Zara Paillettes

Petit quizz mode du lundi matin : Tout ce qui brille n'est pas d'or, mais file direct dans ma penderie. Pour quelle(s) mystérieuse(s) raison(s) ? Vous avez deux heures, je ramasse les copies à moins le quart.

Perso, j'ai bien ma mes petites idées sur la chose :


1. Parce que j'ai gardé une âme de gamine ?
2. Parce que j'ai le radar modesque irrémédiablement bloqué sur l'option "bling-bling" ?
3. Parce que l'effet disco-fever-power donne du pep's à n'importe quelle tenue ?
4. Parce que j'ai toujours aimé ça, et que j'ose enfin (me) l'avouer ?
5. Parce que le film Tout ce qui brille a cartonné au ciné ?
6. Parce que les paillettes, les sequins et le lurex, c'est quand même drôlement plus funky que le 100% coton trop sage ?
7. Parce que c'est pas tous les jours qu'on peut porter les chaussures de Cendrillon ?
8. Parce que j'aime faire des étincelles ?
9. Parce que ça met une petite touche de gaieté dans un contexte économique et social bien morose ?
10. Parce que. Tout simplement. Et j'ai pas spécialement envie de me justifier, en fait.

En tout cas, les faits sont là. Regardez plutôt le travail de serial shoppeuse ! Ah ça, on est d'accord, je pourrais faire atterrir un Boeing en pleine jungle, à force de briller comme un phare. Et en plus, je n'ai rien à dire pour ma défense, votre Honneur. J'assume tout !


Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

Shourouk Zara Paillettes

 
Bon, évidemment, je ne porte pas tout en même temps, sauf cas exceptionnel de soirée disco ou d'envie subite de ressembler à une boule à facettes sur pattes (mais je sais me contenir).
Evidemment aussi, je joue la couleur sobre avec. Noir, gris, beige, taupe. On n'est pas au carnaval de Rio, non plus, voyez ?

Casting brillant :
* Escarpins à paillettes Zara, kitten heel, parfaits pour une touche de shebaaam au bout d'un duo jean brut/t-shirt blanc.
* Etoles en lurex Zara et ...? (j'ai oublié)
* Pull imitation sweat en lurex argenté, Gap (au bureau, on l'appelle ma "côte de maille". Pfff, si ça vous fait rire, les gars, faites-donc !)
* Pull beige à sequins, Des Petits Hauts
* Collier oiseau Shourouk, depuis un bail dans ma penderie, mais il se devait d'avoir une place ici !
* Blazer manches 3/4 sequins argentés anthracite Zara
, pour changer de la PPVN (parfaite petite veste noire)

PS : ouep, la paillette en photo, c'est pas fastoche-fastoche, quand même...

9 mai 2011

Beauty Lab #2 (+ concours Roger & Gallet)

piedNouveau tour d'horizon de mes coups de coeur beauté. Cette semaine, j'ai aimé :

ROGER & GALLET, Fleur d'Osmanthus
En matière de parfum, je suis super difficile, et surtout très fidèle. Tenez, ça fait au moins six ans que je mets inlassablement les deux mêmes fragrances, l'une en hiver, l'autre en été. Je n'en déroge que de temps en temps, quand une nouvelle odeur me titille les narines et me donne envie de craquer. C'est exactement ce qu'il s'est passé avec la nouvelle eau fraiche de Roger & Gallet, baptisée Fleur d'Osmanthus.
Koitesse, que ce truc au nom bizarre, me direz-vous ? L'Osmanthus pousse en Chine et ne fleurit qu'une fois tous les deux ans environ. C'est vous dire si y'a intérêt à être là au bon moment pour récolter la matière première ! Les effluves sont un mélange de chair d'abricot et de pêche, très suaves mais pas gnan-gnan pour autant. La marque y a ajouté quelques notes d'agrumes (pour le côté frais), et en note de fond, du santal et de la fève tonka (pour donner du caractère).
Le résultat est charmant, doux mais chaleureux, léger mais persistant. Je l'ai adopté d'office, et j'en ai régulièrement des compliments ("haaaan, mais c'est toi qui sent si bon ? C'est quoiiiii ?"). J'aurais bien eu envie de garder le secret, mais bon, comme c'est vous...
Roger & Gallet, Fleur d'Osmanthus, 36€ les 100 ml. Gamme déclinée en savon, gel douche, lait corps.

CONCOURS : Je vous propose, ladies, de tester vous aussi cette nouvelle eau fraiche : un duo "vaporisateur 100 ml" + "lait pour le corps", dans un joli petit sac brandé, à gagner ici. Pour participer, very simple : la signature de cette eau fraiche est "l'essence du bonheur". A vous de me dire en quelques mots ce qu'est VOTRE essence du bonheur, ou une petite anecdote mignonne qui nous mettre de bonne humeur. Tirage au sort de l'heureuse gagnante dès la fin du concours, je vous laisse 7 jours pleins, clotûre du concours dimanche 15/05 à 19h. Good luck !

EDIT Dimanche 15/05 : Le concours est clos, la gagnante du lot Roger & Gallet est... : Sicile (qui gagne enfin quelque chose à un concours ;-) ). Vite, tes coordonnées postales, miss, pour qu'on puisse te faire parvenir ton duo de produits. A très vite pour d'autres surprises à gagner !

Roger


Et sinon, j'ai beaucoup aimé aussi :


Dr. PIERRE RICAUD, Hyalurides Expert
pierre_ricaudEn fait, je cite ce produit précis car c'est celui que j'utilise en ce moment, mais je dois avouer que j'ai pu tester plusieurs produits de la marque dernièrement, et qu'ils m'ont tous plutôt bien convaincue ! Au départ, j'allais à la présentation de cette marque avec un brin de méfiance, un peu ancrée sur mes préjugés (marque ringarde, vieillotte, dépassée). J'y ai effectué un diagnostic de peau, et suivi le programme personnalisé qui en a découlé (j'ai donc la peau deshydratée, sachez le). En trois semaines, j'ai retrouvé une peau regonflée et rebondie qui me réjouie grandement. Depuis, histoire d'enfoncer un peu le clou, je persiste avec le soin Hyalurides que j'ai trouvé super agréable (odeur, texture, temps de pénétration).
J'en profite pour glisser également un compliment au soin en institut, testé lors de cette (re)découverte de marque : certes, le "spa" Pierre Ricaud est moins léché et tape à l'oeil que les grands instituts haut de gamme (pas de petites bougies odorantes et zen sur chaque coin de marche, ni de grandes affiches japonisantes sur les murs des cabines). Mais sincèrement, la qualité du soin dispensé, et le rapport qualité-prix surtout, m'ont fait ravaler vite fait tous mes a-priori.
(Je me rends compte que je n'ai pas du tout abordé le côté technique et/ou scientifique du soin, mais comme je n'ai pas fait bac+5 blouse blanche, hein, vous me pardonnerez ! L'essentiel, c'est de savoir que le soin est top !)
Dr Pierre Ricaud, Hyalurides Expert, 40 ml, 49 € environ (mais de nombreuses promos sur le site et en boutiques).



CLARINS, Collection maquillage été 2011
rougeTerminons cette revue avec un peu de couleurs ! La nouvelle collection estivale de make-up par Clarins est un vrai bocal de bonbons, aux teintes acidulées, pétillantes et vitaminées ! Au programme :
* Une Poudre Ensoleillante au boîtier extra large, parfumée aux notes de l'Eau Ensoleillante (eau fraîche de la marque) et SPF 10
* Huit nouvelles teintes de Baume Couleur Lèvres, pour faire briller les lèvres et les hydrater en continu.
* LE retour de ze famous Lisse Minute Baume Cristal, dont je vous parlais déjà ici et qui a eu l'an dernier un succès tel qu'il a été épuisé en huit jours. Perso, j'en suis toujours aussi fan. (3 teintes)
Moi, quand je vois toutes ces couleurs, j'ai juste l'impression d'être à nouveau une petite fille de 6 ans, émerveillée devant l'étalage fourni du rayon bonbecs de ma boulangerie, et d'avoir envie de tout sans pouvoir choisir...

Gloss_Clarins

Poudre de Soleil 38€ // Baume Lisse Minute 20€ // Baume Couleur 15€.

Bonne semaine à tous/toutes !

20 février 2012

Trois p'tits tours et puis s'en va

Des Petits Hauts

Je me fais rare ces temps-ci, je sais. Manque de temps, manque d'idées, esprit mobilisé par des sujets personnels pas très groovy-baby, ou au contraire temps libre occupé par des projets sympas (organiser les prochaines vacances !), grisaille ambiante, léger ras-le-bol... les raisons sont nombreuses.

Il n'empêche, ce n'est pas non plus une excuse valable pour laisser tomber ce blog trop longtemps. Alors pour vous donner malgré tout un peu de lecture, je vous propose, si cela vous tente, d'aller faire un tour du côté du Glossy Blog, où j'opère régulièrement en tant que rédactrice, uniquement sur des sujets qui me tiennent à coeur.

En vrac, je vous suggère quelques sujets mode et culture/confiture rédigés ces dernières semaines (cliquer sur les images pour accéder à l'article en question) :

* La nouvelle collection Princesse Tamtam, tuerie intersidérale (mais un peu comme toutes leurs collections printemps-été, à vrai dire...)


Princesse Tamtam Body   Maillot Ida  Maillot Evasione

 

* La nouvelle collection de bijoux fantaisie AlphaBeta, la classe à l'état pur.

Drip me  Share me et Mix me  Spleen Me et Arlequin me

 

* La nouvelle collection Des Petits Hauts, explosion de couleurs et de douceur.

Des Petits Hauts 1     Des Petits Hauts 2



* Ma nouvelle addiction de gourmande pour le Bubble Tea (le quoi ?) (allez, filez donc lire !).

Bubble tea

 

* Ma vision de la version moderne du Bourgeois Gentilhomme, avec François Morel, au Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Affiche Théâtre

 

* Une idée de cadeau pour vous, les hommes, avec le premier opus du blogueur et dandy Thierry Richard.

Paris Hommes 1     Paris Hommes 2



Quant à moi, je reviens vite (...) pour papoter vernis, Chéribibi, voyages et autres sujets in-con-tour-nables ici ! A très bientôt !



29 août 2011

Thousand miles away (Road Trip #1)

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Ayé. Terminé, le beau voyage. Déjà de retour à Paris, la tête pleine de nouveaux souvenirs, avec près de 3 000 photos à trier, archiver, classer et imprimer. Une broutille, quoi.
Vingt jours de road-trip, et environ 5 000 kilomètres au compteur de la voiture, nous auront fait évidemment traverser des paysages tous plus grandioses et variés les uns que les autres :

* les champs de Californie s'étendant à perte de vue, ponctués d'éoliennes tournant à pleine vitesse
* les déserts d'Arizona, immenses étendues de cailloux secs et inhospitaliers
* les hauts plateaux du Colorado, accueillant dans ses failles LE fameux et incontournable Grand Canyon (situé en Arizona, pourtant)
* les plaines d'Utah, bordées de ranchs et d'élevages de chevaux et de bisons
* les forêts de pins et de séquoias géants caractéristiques de la Basse Sierra Nevada

Et bien sûr, toutes les beautés grandioses que le grand ouest américain réserve : Monument Valley, Yosemite Park, Bryce Canyon, Zion Park, Antelope Canyon, le Lake Powell, Death Valley...
Ajoutez à cela les traversées de petites villes typiques de l'amérique profonde, des stations balnéaires chics de la côte pacifique, l'oasis créée de toute pièce en plein désert qu'est Las Vegas, et les deux stars incontournables de Californie : Los Angeles et San Francisco.
Au final, un voyage fabuleux dans le Grand Ouest, à la fois sauvage et hostile, mais aussi scintillant des paillettes du star system et de l'argent qui coule à flots. Un parfait et savant mélange de nature à perte de vue, et d'urbanisme en tout genre.

Je n'aurai évidemment pas assez d'un post ici pour vous faire partager l'ensemble de mes découvertes et coups de coeur, et compte bien y consacrer quelques billets dans les jours et semaines à venir (sans forcément ne parler que de ça, au risque de vous gaver un peu vite). Laissez-moi simplement le temps de reprendre mes marques, et surtout de trier ces fameuses centaines de photos afin d'en faire un chouette résumé.

Je vous laisse avec quelques clichés, sorte de petit patchwork d'instantanés pris à l'Iphone, pour vous donner un avant-goût. Pour répondre à vos questions du précédent billet au sujet du fameux road-book ("mon précieux..."), je n'ai utilisé aucune technique précise ou logiciel adapté. Il résulte seulement de la compilation de toutes les données rassemblées (itinéraires, mails de réservation des hotels, copié-collé de textes de présentation des principaux points de visites, cartes des parcs et plans des villes traversées...), que j'ai patiemment imprimées et fait relier chez un Copy-Top, après y avoir rajouté, pour le fun, une jolie couverture visuelle. Rien de plus ! Mais je dois dire qu'il a été notre allié le plus important, avec nos deux guides du Routard.


Santa Monica Beach Bodie, Ghost Town, California

Sur les routes Hotel du vieux Las Vegas

Diner, Kanab, Utah Diner 2, Kanab, Utah Breakfast time

_Le dromadaire_, Monument Valley Bisons, en Utah

Ombre sur les roches de HorseshoeBend Yosemite

 

29 octobre 2013

L'automne après la pluie

Jardin du Luxembourg Paris 2 chaises

Jardin du Luxembourg, Paris, 6ème arrondissement. J'ai une tendresse toute particulière pour ce grand espace de verdure qui a bercé mon enfance et mon adolescence. Même si je n'ai jamais habité dans ces beaux quartiers (I wish...), j'ai eu la chance, par une habile combine de mes parents à l'époque, de pouvoir effectuer une large partie de ma scolarité dans les école/collège/lycée réputés du Quartier Latin. Le Jardin du Luxembourg a donc longtemps fait partie de mes Q.G. favoris.
Il y a quelques jours, à la faveur de l'automne si doux qui nous offrait une belle journée ensoleillée, j'ai profité d'une promenade dans le coin pour arpenter les allées de ce parc, prendre quelques clichés, et me souvenir...

... de ces tours de manège sur les vieux chevaux de bois, de mes premiers pas en poney, de tout mon argent de poche dépensé en bonbecs dans les petites cabanes qui parsèment le parc, et des Mister Freeze Coca à 3,50 francs engloutis par les chaudes journées de printemps. (Je vous rassure, j'ai arrêté le poney mais j'aime toujours les bonbecs et les Mister Freeze).

 ... de ces traversées quotidiennes du jardin, un cartable archi-chargé calé sur le dos, pour rejoindre après ma sortie du collège la petite école de mes frangins, située de l'autre côté du parc, et profiter d'un covoiturage parental bien plus sympa que les métros et bus crasseux. (Je vous rassure, j'ai réussi à éviter la scoliose. Le trou de la sécu, c'est pas moi !)

... de toutes ces séances de torture gym E.P.S. (éducation physique et sportive) où l'on embarquait pour le jardin au lieu du gymnase du lycée, afin d'y faire un footing au grand air vivifiant. "Vous faites trois tours complets du parc et on se rejoint ici". (Je vous rassure, sitôt le prof hors de vue, on reprenait l'allure "marche pépère" pour continuer nos discussions existentielles de filles de quinze ans).

... de tous ces pains au chocolat encore tièdes engloutis dès leur sortie du four de la boulangerie, et des traces de cacao sur les doigts et au coin des lèvres qui nous trahissaient une fois de retour au collège. (Je vous rassure, à cette époque, j'avais un métabolisme proche de la perfection, et les pains choco s'éliminaient de mes cuisses comme par magie, sans même avoir besoin de faire ces fichus footings).

... de ces longues heures passées avec les copines, à papoter garçons du lycée, tenue à trouver pour la soirée immanquable du week-end, et antisèche de grec ancien à peaufiner. (Je vous rassure, j'ai terminé l'année avec 5/20 de moyenne. Les antisèches les plus mauvaises du monde !)

... de cette bataille de boules de neige durant les vacances de février, les gants en laine détrempés et le bout des doigts gelés. (Je vous rassure, la virée avait terminé au McDo du coin pour se réchauffer les mains avec des frites et des nuggets).

... de ces petits copains que j'ai embrassés, de ces petits copains qui m'ont fait pleurer, et même de ce petit copain que j'ai quitté, là, assis sur nos chaises tournées vers le soleil, alors qu'on aurait du être content de se retrouver après deux semaines de vacances. (Je vous rassure, la suite de l'histoire m'a donné raison, et on est même presque restés amis. Presque.)

Des souvenirs en pagaille, j'en ai plein ma hotte dès lors qu'on mentionne ce joli jardin. Aujourd'hui, c'est avec mon homme et ma petite fille que je me promène dans les allées jonchées de feuilles mortes. Demain, peut-être, c'est ma Babygirl qui se hissera à son tour sur les petits chevaux de bois, réclamera une barbe-à-papa, et piaffera de joie devant le spectacle de marionnettes du Théâtre de Guignol. Une boucle bouclée ?

Jardin du Luxembourg Paris allée

Jardin du Luxembourg Paris chaises 3

Jardin du Luxembourg Paris banc

Jardin du Luxembourg Paris cordes

Jardin du Luxembourg Paris terrasse

Jardin du Luxembourg Paris vrac

Jardin du Luxembourg Paris Duo

Jardin du Luxembourg Paris Tapis

Jardin du Luxembourg Paris Marionnettes

Jardin du Luxembourg Paris panneaux

Jardin du Luxembourg Paris fontaine Médicis

Jardin du Luxembourg Paris Fontaine Médicis fond

Jardin du Luxembourg Paris kiosque

Jardin du Luxembourg Paris Fontaine centrale

30 juillet 2008

Mission Commando # 2 : Faire semblant de bosser sans se faire repérer par BigBoss

glander_1Agent GinFizz, votre nouvelle mission, si vous l’acceptez, est de vous infiltrer dans les locaux de la société NotSoFunky Inc. et d’y passer une journée en compagnie de collègues et de BigBoss, à prétendre travailler en faisant allègrement tout autre chose. Le temps réel de travail ne doit pas dépasser 2 % de votre potentiel. Ceci est une mission de haute confiance. Discrétion absolue nécessaire sur le terrain. Si vous veniez à vous faire prendre, l’Agence nierait avoir eu connaissance de vos actes. Ce message s’autodétruira dans cinq secondes.

Compte-rendu de mission :

La cible : Locaux de la société NotSoFunky Inc. : moquette grise, murs blancs sales, meubles en kit Ikéa, trois plantes qui se battent pour savoir laquelle a la plus sale gueule. Imaginez le bureau de poste de Bondy un lundi matin pluvieux de novembre 1987, rajoutez-y quelques gars en costard, et vous avez le tableau.

Les forces en présence : A l’étage en question, entre les pauses pipiroom, machine à café, clope sur le trottoir et appel perso depuis le portable, évaluation des "troupes potentiellement à risque" à 15 individus, avec delta de plus ou moins 3.
Et BigBoss, évidemment. Qui ne fume pas, ne pisse jamais, a une Nespresso dans son bureau et téléphone de sa ligne privée payée par la boîte…

L’objectif : Se la couler douce une journée entière aux frais de la princesse (la princesse étant pour l’occasion déguisée en infâme mecton grassouillet et postillonnant cravaté de rouge).

L’ennemi : Le/la stagiaire fouine qui veut se faire bien voir et furète dans tous les coins pour tout connaître de la vie de l’entreprise (c'est-à-dire : officiellement : qui s’occupe de quel dossier / officieusement : qui couche avec qui).

Le matos : Post-its, stylo quatre-couleurs (ça fait toujours sérieux de changer de couleur pour souligner « rappeler M. d’urgence », même si M. signifie maman), dictionnaire français-anglais (pour fignoler ma demande en mariage en V.O. à Hugh Grant) et clé USB (pour rapatrier chez moi tous les mp3 que je vais télécharger du bureau)…

Stratégie offensive :
- Griffonner plein de post-its à disséminer partout autour de son écran d’ordinateur : liste d’abréviations ou chiffres pouvant faire penser à des téléphones ou des références de dossiers (BigBoss n’est pas obligé de savoir que ce sont les chiffres à jouer au loto ce soir). Voire, piquer des post-its déjà rédigés aux voisins autour de moi, histoire de varier les écritures pour crédibiliser la chose. Ok, ils n’auront plus cet aide-mémoire sous les yeux, mais ils n’avaient qu’à faire leur boulot avant, aussi…

Stratégie défensive :
- Programmer mon portable pour appeler directement la ligne de mon bureau et apprendre à m’en servir discrètement : pratique pour envoyer bouler Michel qui demande des justificatifs de dépenses sur les dernières notes de frais. « Ah, excuse-moi, j’attends un appel très important de l’étranger pour le dossier RelouSaRace ». Décrocher en prenant un air grave et affecté, hocher la tête toutes les deux secondes en triturant nerveusement un Bic. Et hop, Michel retourne dans son bureau, et je peux reprendre peinard la lecture des blogs et la commande des billets de train.
- Avoir toujours sous la main (sur ordi ou sur papier) un tableau rempli de chiffres très compliqué à lire : plonger illico dessus en cas d’entrée intempestive de BigBoss dans le bureau et prendre l’air archi concentrée (limite ne pas répondre s’il vous adresse la parole, genre ‘je suis méga over concentrée dans mes chiffres là, je t’entends même pas, coco’). Attention, une fois, deux fois, ça passe. Au bout de trois coups, changer de tableau, sinon BigBoss risque surtout de se demander si je n’ai pas un Q.I. de flamby mal démoulé.

Pièges à éviter :
- Le post-it « liste des courses », légèrement facile à griller par BigBoss (non, personne n’avalera que Pampers et Ketchup sont les codes clients des dossiers nouvellement rentrés. Faut pas pousser mémé etc etc…)
- Le collègue rebaptisé « super glue 3000 », qui va effectivement m’empêcher de bosser, mais aussi de me la couler douce, avec sa tchatche « ma vie, mon œuvre, mes ambitions et mon dimanche chez Lapeyre et Leroy Merlin » en flux rss.

Situation critique : Le moment fatidique où Super Glue 3000, en plus de me raconter que le petit dernier fait ses dents en ce moment et que Gisèle n’en peut plus de ne pas dormir bla bla bla, commence à trifouiller machinalement mes affaires sur le bureau, se permet des commentaires sur ma façon de classer les factures, et insinue que mon rangement n’est pas forcément le plus efficace, "parce que lui, à ma place, il aurait…"

Pour s’en sortir, la réplique qui tue : « Tu n’aimes peut-être pas ma façon de trier les dossiers, mais moi, j’aime pas ta gueule. Comme ça, on n’a qu’à dire qu’on est quitte ! »

Bilan : Lu mes blogs préférés, répondu aux commentaires sur le mien, checké promo billets d’avion vacances d’été, fait shopping par correspondance, cherché nouvel appart, pondu au moins douze mails persos et transféré trois blagues débiles, fait liste des courses, pris rdv véto chat, épilation jambes et ophtalmo, sympathisé avec Marc du premier étage, renoué contact avec Muriel à la compta, arrosé la plante, nettoyé mon écran d’ordi, éclusé tout mon stock de brouillon en avion papier, retrouvé sur marmiton.org la recette du tiramisu aux fruits rouges et classé mes MP3 par ordre de préférence.
Ma note : 18 / 20, avec les félicitations de l’Agence. Peut difficilement faire mieux… sans me faire virer.

Fin de transmission.

(Article posté le 29 mai 2007).

7 juin 2010

Postcard from NY #1

Bien arrivés à destination. Stop. Fait une chaleur de ouf. Stop. Premières balades dans la ville très agréables. Stop. Premières ampoules aux pieds moins fun. Stop. Arpenté Greenwich Village, Chelsea, Union Square and East Village. Stop. Flâneries hasardeuses, au gré de l'humeur, pour s'acclimater à la ville. Stop. Ayé, comme un poisson dans l'eau. Stop. Quelques clichés en vrac. Stop. A très vite. Stop. Bises. Stop.

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23 novembre 2009

Tronche de (cup)cake

cupcakeJ’avoue, j’avoue, j’avoue tout ! J’ai été infidèle. J’ai trompé, j’ai trahi. Et le pire, c’est que je vais recommencer, et sans m’en cacher ! Il y a plus de deux ans, je clamais ici haut et fort que Pierre Hermé et ses macarons maboulifiants étaient ma nouvelle drogue douce. Je peux avouer aujourd’hui que l’eau a bien coulé sous les ponts, et que de macarons en macarons, je me suis peu à peu lassée de cette ronde colorée.

« Souvent, femme varie », il parait. Rien n’échappe donc au hasard, pas même moi, qui me suis entichée dernièrement d’une nouvelle folie sucrée, meurtrière pour mes hanches, mais so sweet au palais. Le cupcake j’ai nommé.

Et pourtant, au départ, c’était loin d’être gagné. En théorie, je n’aime rien moins que ces gros gâteaux américains fourrés et dégoulinants de crème pâtissière aussi pleine de beurre que de colorants chimiques. Le degré zéro de la gourmandise sucrée à mon sens. Et à l’époque, vous n’auriez absolument pas pu m’ôter de la tête que ces machins bizarres surmontés de crème décorée et étrangement nommés ‘cupcakes’ échappaient à la règle. Même si Carrie Bradshaw en dévorait à la pelle avec ses copines de Sex & The City, pour moi, le verdict fut intransigeant : vade rétro, vilain gâteau !

Et puis un jour, je me suis laissée tenter. Il était tard après le déjeuner, mon ventre gargouillait, et pleins de ces petites choses colorées me tendaient les bras en criant « mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi ». Oui, comme dans la chanson. Impossible de résister. La chair est faible, surtout devant les calories.

Ce jour-là, j’ai vendu mon âme au diable de la gourmandise (et mes cuissots au dieu de la cellulite). Depuis, j’arpente régulièrement les pâtisseries de Paris pour y trouver mes nouvelles drogues sucrées. Me voilà bien, je viens d’ajouter une nouvelle drogue à mon compteur, déjà très fourni. Heureusement que la plage, c’est pas pour demain…

Pour les tenté(e)s, voici mes deux adresses préférées (et je m’excuse pour les non parisiens qui pourront seulement saliver devant leur écran. Quoique l’un de ces deux lieux de perdition s’apprête à lancer son service de livraison, à bon entendeur…)

Cupcakes___CoCupcakes & Co
Perdue au fin fond d’une petit ruelle sombre, la boutique n’attire que les connaisseurs qui seraient près à faire des bornes pour dénicher leurs petits gâteaux sacrés. Et pourtant, passées 16h, il ne reste en rayons que quelques miettes de cupcakes, preuve que les habitués sont déjà passés.
Mes préférés (parmi ceux que j’ai pu tester) : Miss Violette, African Queen (au beurre de cacahuète), et Night in Tunisia (au Jasmin et à la vanille).
Un peu chers (3,50 euros la pièce), mais valent le détour !
Cupcakes & Co. 25, rue de la Forge Royale, 75011 Paris.
www.cupcakesandco.fr



BerkoBerko
Plus bobo, car situé en plein Marais (et bientôt également rue des Abbesses), Berko a meilleure mine que son confrère : devanture rouge pétant dans une rue très passante, et vitrine dégoulinante de pâtisseries appétissantes.
L’idée top : des mini-cupcakes prêts à être avalés en deux bouchées. L’idéal pour ne pas trop culpabiliser (ou en tester plusieurs !).
La crème est plus riche en beurre que ceux de Cupcakes & Co, mais l’ensemble reste léger et raffiné.
Mes préférés : M&M’s peanut butter, Framboise chocolat blanc, Banane choco, Spéculos, Pomme nougat, Oreo.
Berko. 23, rue Rambuteau, 75004 Paris.
www.berko.fr

 

 

 

19 juillet 2010

Jeu de jambes (lourdes)

jambes_4Tiens, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas raconté une anecdote sur ma vie de dinde en puissance, non ? Hé bien allons y gaiement, j'ai une jolie histoire toute trouvée ! (ouéééé, que ça crie dans les rangs du public...)

Le week-end dernier, alors que je vaquais à mes occupations de fille qui se respecte (bon, ok, je faisais les soldes), je commence à ressentir un vague picotement sur le mollet gauche. Je n'y prête pas trop attention, pensant simplement à une piqûre d'insecte. Mais le temps passe, et la douleur s'installe et s'affirme. De picotement, je ressens maintenant une chaleur diffuse, et la zone est rouge et gonflée. Le lendemain matin, le mollet droit s'y met à son tour, et présente d'énormes plaques rouges et douloureuses. "Allo Houston ?", me demande-je alors, éliminant donc la piste de l'insecte, qui ne se serait sans doute pas amusé à me piquer de façon symétrique sur les jambes mais à vingt-quatre heures d'intervalle, genre pour brouiller les pistes. (Les insectes sont filous, je veux bien, mais quand même...).

Au bout de quarante-huit heures, la douleur est infernale : la peau semble brûlée, c'est comme si on m'avait appliqué consciencieusement un fer à repasser durant dix secondes sur chaque mollet. Je marche en boitillant, car la peau ne semble pas vouloir s'étirer suffisamment pour permettre à la jambe de se déplier entièrement. Et je ne supporte plus aucun contact sur la zone, tellement elle est à vif. Le bonheur.

Je me rue ventre à terre chez le premier pharmacien, qui conclue sans trop se creuser la tête que "ça doit être un aoûtat" (en plein métro parisien, je doute, mais comme ce n'est pas moi qui ais fait des études en pharmacie, je me la boucle). Il me colle une crème cortisonée, supposée soulager rapidement la douleur.

Sauf que pas du tout. La douleur s'intensifie encore, et je commence sérieusement à baliser. Devant l'avis perplexe d'un second pharmacien (on ne sait jamais), je me décide à consulter un médecin. Examen minutieux, batterie de questions sur ma-vie-mon-oeuvre-mon-bilan-santé, questions classiques sur un éventuel changement de mode de vie ou de produits cosméto... Trente minutes plus tard, je ressors du cabinet avec une ordonnance 'maousse-costaud' mais sans raison valable de cette étrange apparition localisée.

photoCe n'est que trois jours plus tard que mon petit cerveau de blonde a fait la connexion. Et a pigé d'où ces plaques de brûlures pouvaient provenir...
Dans la série "Fausse bonne idée", j'avais mis dernièrement en application le "judicieux" (ahem) conseil du dernier ELLE pour alléger les jambes (qui m'ont plus l'air de poteaux électriques haute tension que de jambes, avec ces chaleurs). Le magazine disait "placer des poches de glace sous vos genoux, région riche en ganglions lymphatiques et en réseaux veineux". L'idée ne me semblait pas con, j'ai voulu essayer. La blague. Il semble effectivement que les poches de glace aient, au contact de la peau, créé une sorte de gelure interne, qui s'est exprimée en brulure intense à la surface. Merci, les conseils du magazine, hein. Bravo la France. Vingt sur vingt, même.

La petite blaguouse aura duré plus de dix jours, et j'ai encore, à l'heure actuelle, l'impression d'avoir eu les mollets passés au grille-pain. Oui, vraiment, il y a des jours où je peux me sentir princesse, et d'autres, nettement plus Bridget Jones.
 

17 septembre 2010

Belles, belles, belles ! (Concours Beauté Day 5 : Yves Saint Laurent, Durance)

make_up_8Et de cinq ! Cette semaine de concours beauté s'achève en ... beauté, avec ce dernier billet, dédié aux odeurs, pour vous parfumer et embaumer votre maison !

Belle_d_Opium_Yves_Saint_LaurentYves Saint Laurent, Parfum Belle d'Opium : Plus de vingt ans après le choc provoqué par le parfum Opium, Yves Saint Laurent réinvente l'addiction, avec un nouveau jus toujours centré sur les mystères, l'addiction, l'envoûtement... Destiné aux femmes de 25 - 40 ans, ce parfum reste fidèle aux notes orientales de son prédécesseur, rajeuni toutefois par une légèreté des accords, et une égérie moderne en la personne de Mélanie Thierry.
Je vous invite d'ailleurs à regarder le très artistique spot télévisé de ce parfum, où l'actrice réalise une performance de danse, inspiré de la légende de la princesse Salomé et de sa danse des sept voiles supposée charmer tout homme, qui ne pourrait alors plus rien lui refuser. Tout un programme, non ?




J'ai été invitée à découvrir ce parfum, mais si l'univers raconté autour du produit me séduit, je n'accroche pas plus que ça à l'effluve elle-même, ne me reconnaissant pas du tout dans les odeurs ambrées et orientales. Mais j'imagine que l'une d'entre vous sera ravie de découvrir ce nouveau jus signé Saint Laurent.
Lot : Parfum vaporisateur Belle d'Opium, 30ml.


bougieDuranceDurance, Bougies artisanales parfumées : Oui, bon, ok... je parle d'un concours beauté, et je vous propose des bougies à gagner, certes ! Disons que c'est pour la beauté de votre intérieur, ok ? Durance, marque de cosméto connue avant tout pour ses soins cocoon, est également très présente sur le marché des senteurs d'intérieur : bougies parfumées, parfum d'ambiance, encens...
Aujourd'hui, elle commercialise 3 nouvelles odeurs de bougie parfumées : Feu de Bois, Fleur d'Eau, Poudre de Riz.
Je vous propose un lot composé de 2 de ces 3 nouvelles senteurs, au choix.
Lot : 2 bougies parfumées de 180g, odeurs à choisir parmi les 3 nouveautés de la marque.


POUR PARTICIPER :

Quelques précisions s'imposent. Pour participer, vous laissez un commentaire ici, parlant de ce que vous voulez (mais un truc sympa, de préférence, je ne suis pas maso non plus). Un tirage au sort déterminera les deux gagnant(e)s.
Vous pouvez multiplier vos chances en participant chaque jour, à chacun des cinq concours. C'est pas cool, ça ?
En revanche, comme les lots sont envoyés avec mes propres sous-sous, je suis obligée de limiter les envois au territoire 'France métropolitaine". Désolée pour les autres, vraiment vraiment.
Date limite de participation : vendredi 24 septembre, minuit. Annonce des résultats semaine du 27 septembre
.

Ainsi s'achève cette semaine de concours un peu spéciale. Je ne suis pas adepte des concours, loin s'en faut, mais c'était une façon comme une autre de vous faire un peu bénéficier, vous aussi, de tous les jolis avantages que j'ai parfois, en tant que blogueuse.
Nous pouvons reprendre une activité normale, ce blog retrouve son rythme de croisière habituel dès la semaine prochaine ! :-)

EDIT du 25/09 : Le concours est terminé ! Résultats et gagnants publiés très bientôt sur le blog !

15 octobre 2010

Ô rides, ô désespoir ? (Concours Garnier Bio Active Inside)

ridesArticle sponsorisé

Ce n'est un secret pour personne : passé l'âge de #&*# ans (hein ?Je n'ai pas bien compris ? Combien ?) (T'occupes !), les premiers signes de l'âge attaquent sournoisement les façades latérales est et ouest du visage pour y creuser leurs premiers sillons. En gros, lâchons le (gros) mot : les rides débarquent. Diantre ! Et j'ai beau y faire tout ce que je peux, je n'échappe pas à la règle (autant vous le dire direct, le pot de vin à Dame nature, ça ne fonctionne pas. Du tout).

En revanche, on peut toujours lui filer un petit coup de pouce pour ralentir ses grandes manœuvres, et faire en sorte que les choses se passent le mieux possible, non ? Si ! C'est ce que propose la nouvelle gamme née des laboratoires Garnier, baptisée Garnier BIO Active, une collection de six soins et démaquillants formulés à l'aloe vera et à la criste marine.

Gamme_Garnier_Bio_Active

Voilà maintenant plus de quinze jours que j'utilise ces produits (avec un énorme focus sur les 2 anti-rides, forcément !), et je n'en suis pas mécontente du tout :

- le démaquillant démaquille bien, pour peu qu'on n'y soit pas allé à la truelle sur le fond de teint (auquel cas, je crains, hélas, qu'il ne soit pas suffisant), et ne sent absolument RIEN, ce qui déconcerte au premier abord, mais ne me déplait finalement pas.
- l'hydratant peaux normales à mixtes est parfait : odeur impec, sensation non grasse, pénètre vite.
- l'anti rides visage laisse la peau douce et ne m'a provoqué aucune réaction négative, à une saison où ma peau est habituellement assez capricieuse. Bon point, donc. Niveau rides, je n'ai pas (encore ?) perdu dix ans, donc difficile de juger, mais je continue mon test avec ferveur pour juger sur la durée. Seul bémol : l'odeur, à laquelle je n'accroche pas du tout.
- L'anti rides yeux : Un poil trop liquide pour moi, qui préfère les douces textures bien crémeuses à masser sur le contour des yeux. Mais le produit pénètre ultra vite, et ne laisse aucune trace grasse. Là encore, difficile de juger sur le "moins 10 ans d'âge", mais j'y travaille !

Bilan général : Ce n'est pas le coup de bluff absolu, mais une très jolie découverte, que j'ai envie de continuer à tester sur la longueur, pour voir...

Et vous ? Ca vous donne envie ? Parce que si c'est le cas, j'ai de quoi faire une heureuse parmi vous, les filles ! Je peux vous faire gagner une gamme complète (les 6 produits, donc) afin que vous vous fassiez votre propre opinion. Alors, tentées ?

Gamme_1

Gamme_2

Pour participer, very easy. Répondez dans les commentaires à la question suivante, archi-simple : Parmi les différents chapitres de mon "Petit Guide à l'usage des garçons qui ne comprennent pas bien les filles", quel est celui qui a récolté le plus de commentaires ?
Facile, non ? Indice : Cherchez dans les archives ;-)

Vous avez jusqu'à mercredi 20 octobre à minuit, annonce de la gagnante dans les 3 jours suivants. Bonne chance à toutes !

Gamme Garnier Bio Active. Produits entre 3,80 € et 9,50 €, en grande surface.

EDIT : LE CONCOURS EST CLOS. Merci pour toutes vos participations, résultat annoncé très prochainement ;-)


Tadaaaaaammmmmm. Ladies and ladies, the winneuse is... Pocahontas ! (c'est rigolo le hasard, je portais mes Minnetonkas aujourd'hui !). Miss, contacte-moi vite pour me donner tes coordonnées, que je t'envoie ton joli lot Garnier ! ;-)

Merci à toutes (tous ?) pour vos nombreuses participations, je vois que les concours marchent toujours, même s'ils demandent du temps et de l'organisation. Alors... bientôt un autre ? Qui sait ? .... (roulements de tambours...)

 

 

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