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Gin Fizz

14 mai 2012

Rock'n Rome

Zadig & Voltaire montre 1

Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une fille Rock'n Roll. Loin de là, même. Mais parfois... j'avoue... une petite touche par-ci, par-là, je ne dis pas non. Et ça ne vous aura peut-être pas échappé, mais le motif tête de mort revient en grande trombe sur le devant de la scène fashion ces temps-ci. Allez jettez un oeil chez Zara et H&M, surtout au rayon accessoires, et vous m'en direz des nouvelles !

Perso, j'ai jeté mon dévolu sur la touche sobre et classe de la montre Zadig & Voltaire, accompagné pour la touche girly d'un petit bracelet assorti du même motif. Mais l'âme Rock de Kate Moss reste encore loin de moi... j'ai préféré jouer le reste de la tenue coloré et pepsy, plutôt que de sortir mon éternel slim gris et mes boots motardes. Hé, c'est le printemps, oui ou oui ?

En guest special sur les photos, le paysage de Rome, où je m'en suis allée faire un petit tour pour le week-end du 8 Mai. (Mais t'inquiète, public, tu auras droit à du billet Voyage en bonne et due forme dès que j'aurai trié les 400 photos du séjour).

Bonne semaine toute courte à toutes et tous !


Montre Zadig & Voltaire (Partenariat Forzieri)
Bracelet Constance L

Zadig & Voltaire montre 3     Zadig & Voltaire montre 3bis

Zadig & Voltaire montre 2

Zadig & Voltaire montre 4

 

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10 mai 2012

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel

Les Talons Hauts rapprochent les filles du cielL'autre jour, j'étais tranquille j'étais peinarde, en train de surfer sur le oueb (bonjour l'expression ringarde) quand j'ai reçu ce message qui me disait en substance : "Hey Ginfizzette, je publie mon premier roman policier dans les jours qui viennent, ça te dit de le lire en avant prem's et de me dire ce que tu en penses ?".

J'ai évidemment sauté sur l'occasion, parce que :
1. Quand un copain vous demande un service aussi simple que ça, on ne peut décemment pas refuser,
(1 bis. Même si le copain en question vous contacte plus pour votre mega influence sur le web, plutôt que pour prendre de vos nouvelles),
2. Je partais en vacances peu de temps après et n'avais rien de précis à lire dans l'avion,
(2 bis. Et quand même douze heures de vol avec escale),
3. Quand il s'agit de critiquer le travail des autres, vous me connaissez, je suis toujours là,
(3 bis. Et en plus, j'avais carte blanche, puisque le copain en question m'a dit "balance, dis moi ce que tu en penses honnêtement").

Du coup, j'ai enfourné son petit fascicule couleur jaune poussin dans ma valise (faudra qu'on cause de cette couverture assez hideuse, d'ailleurs), et roulez roulez petits bolides.

Et j'ai lu. D'abord en traînant des pieds (ou des pages), parce que j'ai toujours un mal de chien à rentrer dans un nouveau bouquin.

Et j'ai commencé à me prendre au jeu.

Et j'ai dévoré le tout en trois jours à peine (mais y'a triche, monsieur l'arbitre, j'avais beaucoup de temps libre, alors ça compte qu'à moitié).

Le pitch, en gros, c'est facile : Fitz, oiseau des nuits branchées parisiennes, se trouve embarqué malgré lui dans une chasse au serial killer s'attaquant aux jeunes filles rencontrées en boîtes de nuit. Avec un flegme attachant et un flair très relatif, le jeune homme va suivre la piste du meurtrier, quitte à y laisser quelques plumes...

(Bon, c'est là que je me dis que décrire un roman en trois lignes, c'est tout un métier. J'aurais mieux fait de recopier la quatrième de couv').

Après avoir dit ça, je suis supposée vous donner mon avis. C'est là que les choses se corsent. Parce que ce n'est jamais très facile de parler du travail de quelqu'un qu'on connait. Certains pourraient penser qu'on a tendance à être plus bienveillant, justement parce qu'on connait l'autre. Personnellement, je me suis trouvée très dure dans mes pensées, en lisant ce roman. Avec la critique facile, le reproche à la volée, et le jugement parfois très tranché. "Ah, j'aurais pas choisi ce mot là. Tiens, c'est vraiment mal dit, cette phrase. Pfff, cette expression qui revient toutes les trois pages, c'est agaçant !"

La jalousie peut-être ? Ou simplement l'envie d'avoir, comme Olivier, réussi à écrire Son roman, et à le faire publier, qui plus est. Ouais, sans doute. Une pincée de jalousie... (allez, va, on va dire ça, ça lui fera plaisir).

Et puis passé ce premier regard mesquin, je me suis plongée dans l'intrigue, j'ai retrouvé avec un sourire quelques touches autobiographiques, et des expressions que j'ai effectivement entendues mille fois dans sa bouche. Le style est plaisant, les références amusantes. Et les 375 pages sont passées toutes seules !

Honnêtement, l'intrigue n'est pas bien folichonne (Paris, des filles, de la vodka, un serial killer) mais ce n'est pas pour elle qu'on aimera le livre. Mais pour ses personnages attachants (certains plus que d'autres), quelques dialogues de haute voltige, et un dénouement qui, ma foi, m'a quand même surprise, malgré un scénario cousu de fil blanc. Ca, plus un titre franchement accrocheur.

La presse féminine ne s'y est pas trompée (je ne sais pas si c'est vraiment un argument vendeur). Biba, Cosmo, Elle et compagnie ont déjà reconnu ce polar comme un très bon "chick thriller", et les critiques élogieuses pleuvent sur "Les Talons Hauts...". Ce roman a été couronné (ça se dit ?) du prix du premier Roman au festival de Beaune, et est "Coup de coeur" des vendeurs de la Fnac. Rien que ça.

En attendant de lire la suite, déjà en préparation (oui, madame), je vais archiver précieusement mon exemplaire dédicacé. Si ça se trouve, je connais le nouveau Guillaume Musso ? (Sauf qu'il y en a un des deux qui se foule légèrement plus pour sa recherche de titres).


Les Talons hauts rapprochent les filles du ciel, Olivier Gay
Editions du Masque. 6,60 € (pas cher mon fils)

 

2 mai 2012

Sri Lanka #3 : Baleines bleues et cocotiers

P1070440

Pour achever notre périple en douceur, nous optons pour quelques jours de glandouille reposante et bien méritée sur les plages du sud de l'ïle. Dévastées par le fameux tsunami il y a six ans, elles ont à peu près toutes été remises en état rapidement, et accueillent à nouveau les touristes. Restent ça et là quelques vestiges de cette parenthèse infernale : ici un bateau échoué bien loin du bord de mer, là un panneau "Tsunami, water level" qui oblige à lever la tête à quelques huit mètres de haut, et à réaliser combien cette vague meurtrière a dû être impressionnante.

Nous posons nos valises à Goyamboka, à côté de Tangalle, dans un ravissant éco-lodge fait de petites cabanes en bois tout confort disséminées au milieu d'une grande cocoteraie. La plage est belle, parce que très sauvage, non envahie par les gargottes de touristes et les parasols colorés. Les vagues sont hautes mais pratiquables (si on exclue les trois ou quatre tasses de mer salée que je m'ingurgite chaque fois...) et quand le ciel se pare des couleurs chaudes au coucher du soleil, on est tout simplement au paradis. D'ailleurs, nous qui pensions ne rester que deux nuits ici puis continuer à visiter la côte, avons rebroussé chemin après avoir aperçu Mirissa, plus touristique et moins nature, pour revenir sur nos pas.

Sri Lanka 1 plage

Sri Lanka 2 plage

Vue depuis la cabane. (Oui, tout va bien, et vous ?)

Sri Lanka 3 plage

Sri Lanka 4 plage     Sri Lanka 5 plage

Sri Lanka 6 plage

Les trois mousquetaires, gardiens de la cocoteraie.


A proximité se trouve le parc de Yala, grande réserve naturelle peuplée de singes, crocodiles, buffles, léopards, cerfs et éléphants. Vous imaginez bien que je n'allais pas passer à côté de la chose, moi qui ait gardé un superbe souvenir de mon voyage au Kenya. Ici, c'est un peu différent, pourtant. La saison humide a commencé et la végétation assez dense dissimule les fourrés et les bestioles qui s'y réfugient. Pas de léopard pour nous cette fois-là, hélas, mais quelques jolies rencontres, et un paysage de nature paisible et sereine très agréable.

Sri Lanka 7 safari

Sur la piste, au lever du soleil...

Sri Lanka 8 safari

Sri Lanka 9 safari

Sri Lanka 10 safari

Sri Lanka 11 safari

Sri Lanka 12

Le dernier jour approche, nous devons nous rapprocher de Negombo (la ville la plus proche de l'aéroport), sur la côte est. Mais avant de boucler notre périple, nous tentons une dernière petite activité ultra touristique : la sortie en mer pour approcher dauphins et baleines bleues. En effet, de nombreux cétacés migrent entre le Golfe du Bengale et la mer d'Oman, passant à quelques encablures seulement de la côte sud.
Un peu sceptiques au départ, nous embarquons sur le rafiot pour quatre heures de balade en mer. Et quel festival au bout du voyage ! Des dauphins par dizaines qui nagent à nos côtés, sautent hors de l'eau, font les fous... et surtout, une douzaine de baleines bleues, aperçues au loin (on les distingue grâce à leur fameux jet d'eau en l'air), ou bien plus près, puisque la moins sauvage d'entre elles passera à environ quinze mètres du bateau ! Le plus grand animal au monde, juste là, sous nos yeux. Un moment assez magique, vous vous en doutez... (en revanche, va prendre la photo au bon moment, tiens...)

Sri Lanka 14 mirissa

Sri Lanka 13 mirissa

Le port de Mirissa, point de départ des excursions en mer

Sri Lanka 15 mirissa

Flipper et compagnie. (En vrai, il y a plus de soixante dauphins autour de nous, mais impossible à photographier sans matos de compet').

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Sri Lanka 17 mirissa

Sri Lanka 18 mirissa

Une baleine, au loin. Et le jet d'eau recraché, qui monte à près de dix mètres, et fait un barouf d'enfer !

Sri Lanka 19 mirissa

Après sept ou huit crachés d'eau, la baleine replonge dans les profondeurs, dévoilant le petit airelon sur le bas du dos,
et sa grande queue puissante (ça, c'est pour le référencement Google, hop !).

Sri Lanka 20 mirissa

Sri Lanka 21 mirissa

Sri Lanka 22 mirissa

Sri Lanka 23 mirissa

Sri Lanka 24 mirissa

Sur cette dernière note positive s'achève notre voyage au Sri Lanka. Douze jours, c'est peu pour faire le tour de ce beau pays, mais nous aurons quand même réussi à en avoir un bon aperçu général. Si cette destination vous tente, sachez que nous avons toujours été bien reçus et accueillis ; les habitants (surtout les enfants) sont curieux de nous, mais nous observent toujours avec bienveillance et dans un grand sourire. Seul inconvénient rencontré, la désagréable sensation d'être parfois pris pour des porte-monnaie sur pattes prêts à payer (cher) pour tout et n'importe quoi. Il suffit de le savoir et d'essayer de passer outre pour vivre un très beau voyage.

 

27 avril 2012

Mets de l'huile !

huiles2

Hé mais ? On dirait que ça fait un petit moment qu'on n'a pas causé biouty par là, non ? Shame on me, je manque à mes devoirs de blog de fille, c'est moche. Pour la peine, aujourd'hui, c'est six produits pour le prix d'un. Ah ça, vous ne pourrez pas dire qu'on ne rentabilise pas le billet beauté, ici.

De l'huile, donc.

De l'huile qui hydrate, qui raffermit, qui parfume, qui satine, qui assouplit, qui auto-bronze. Pas tout ça à la fois, faut pas pousser mémé. Mais je dois dire que j'ai trouvé ces derniers temps une petite panoplie de produits beauté qui me donnent envie de me bichonner de la tête aux pieds chaque jour en sortant de la douche.

Pourtant, au départ, l'huile... bof, quoi. L'idée de ressembler à une frite luisante ne m'inspirait pas vraiment confiance. Mais les labos cosméto ont fait de sacrés progrès en la matière. Et le secret... car oui, secret il y a... c'est d'appliquer le produit sur peau encore humide. L'huile se fond mieux sur la peau, elle glisse parfaitement au massage, et évite d'avoir à se tripoter le cuissot des heures durant pour faire pénétrer le produit. Essayez, vous m'en direz des nouvelles !

Banc d'essai testé et validé, de gauche à droite (sorry pour la photo crappy) :
* Nivea, Huile Sèche Fermeté : effet non gras, odeur très discrète, pénètre vite.
* Biotherm, Huile Elixir Oil Therapy : riche et ambrée, ultra nourrissante, odeur sucrée.
* Le Petit Marseillais, Huile Anti-cellulite : fraîche, agréable à masser, odeur douce citronnée.
* Roger & Gallet, Huile Voluptueuse Amande Persane : laisse sur la peau cette délicieuse odeur poudrée d'amande.
* Leonor Greyl, Huile de Palme : un must incontournable pour les cheveux secs, ou sous le soleil.
* Dior Bronze, Huile Somptueuse Eclat Naturel : autobronzant léger qui colore la peau en douceur, pénètre très (trop?) vite.

Edit : Un petit nouveau vient de rejoindre mon écurie : L'Huile Embellissante Fleur d'Osmanthus, de chez Roger & Gallet. J'étais déjà raide de l'eau fraîche du même nom (souvenez-vous), je sens que cette petite dernière va devenir mon chouchou du moment !


22 avril 2012

Sri Lanka #2 : Au pays de Kandy

 Sri Lanka train 10

Je pense qu'à peu près toutes les personnes qui voyagent au Sri Lanka et en résument leur périple sur blog ou journal intime intitulent l'un de leur billet comme ça. Moins quinze points pour l'originalité, merci, au revoir. Mais c'est à dire que j'ai eu l'air du dessin animé dans la tête pendant quatre jours, et je trouve qu'il n'y a pas de raison pour que vous y échappiez. (De rien, ça me fait plaisir).

Kandy, donc. Seconde ville du pays après la capitale Colombo, à l'orée des montagnes, où nous débarquons après avoir parcouru les principaux sites du triangle culturel. Kandy, agglomération bruyante, grouillante, klaxonnante et crispante. Si bien que nous avons rapidement mis les voiles pour l'étape suivante, plutôt que de nous attarder au milieu du traffic et de la pollution (Hé, on quitte Paris pour changer d'air, c'est pas pour retrouver les mêmes emmerdes à l'autre bout du monde, hein). Manque de pot, on devra donc faire l'impasse sur le splendide jardin botanique de Peradeniya, réputé comme l'un des plus beaux d'Asie.

De Kandy part le train qui traverse toute la région montagneuse. Un vieux tortillard lent et bringuebalant qui circule à travers les vallées innondées de plantations de thé, horizon vert de jade s'étendant à perte de vue, parsemés d'autant de tâches de couleurs vives que sont les saris des petites cueilleuses de thé Tamouls.
S'il y a bien une expérience locale que tous les voyageurs vous recommanderont, c'est celle-ci : grimper à bord du train, en wagon classe 2 pour se mêler à la population locale, partager ces quelques heures de transport plongés au milieu de l'agitation bon enfant qui règne à bord, s'assoir sur le rebord d'une porte (qui reste ouverte, pas de danger le train ne va pas très vite), et admirer le paysage qui défile, les allers et venues dans les gares traversées, les vendeurs à la sauvette qui déambullent sur les rails.

Le train est plein, et ne désemplit pas au fil du trajet. Nous faisons un premier stop à Nuwara Eliya, pour visiter une fabrique de thé noir (le fameux thé de Ceylan) et reprennons la route le lendemain, jusqu'à Ella, perdue au sommet des montagnes, où la brume recouvre tout le panorama dès le début d'après-midi. Seule fois où les pulls et le K-way sortiront de la valise, car la température n'est pas olé-olé dans ces contrées. Peu importe, le paysage verdoyant en vallait largement la peine, et la suite du périple nous emmènera au sud, vers les températures tropicales et les plages... Je profiterai d'ailleurs de ce temps peu clément pour tester un soin ayurvédique (massage relaxant à l'huile tiède), spécialité du pays, et véritable délice après ces premiers jours de vacances à rythme soutenu.

Sri Lanka Kandy gare

Sri Lanka train 1

Sri Lanka train 2

Sri Lanka train 3     Sri Lanka train 4

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Sri Lanka train 15


(To be continued)

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20 avril 2012

Une croix sur mes rides ?

Rides

Quand on a déjà la trentaine bien tassée (qui a parlé de moi ?), il ne fait de mystère pour personne que certaines petites ridules commencent à pointer le bout de leur museau pour notre plus grand effroi. Ici, au coin des yeux. Là, autour des lèvres. Oh, et vlan, entre les sourcils !

On ne va pas rentrer dans l’éternel débat au sujet des rides qui font l’expression et affichent le vécu et l’expérience sur le visage, c’est déjà écrit mille fois dans tous les magazines qui nous vendent du vent rêve. Et peu importe la beauté et la grâce de certaines rides et ridules, il y a parfois des marques du temps qu’on aimerait bien pouvoir gommer, façon Photoshop de la vie qui passe.

Injections d’acide hyaluronique, de toxine botulique, mésothérapie… autant de petits coups de pouce anti-âge de la science qui permettent à certains de mieux envisager les méfaits du temps sur la peau. Des professionnels de l'esthétique ont pu me présenter et m'expliquer toutes ces méthodes "douces" alternatives à la chirurgie il y a quelques temps, dans une clinique ultra moderne à St Lazare. Oui, je sais, ça peut vite faire peur de parler de ce genre de procédés. C'est pourquoi il faut prendre le temps de se poser les bonnes questions, et d'en discuter avec des pros. Perso, je n’en suis pas encore arrivée au stade où je cours ventre à terre chez mon dermatologue pour pratiquer ce genre d’intervention.

(Bien que… j’ai eu l’occasion, dans le cadre de mon traitement pour migraines, de recourir à une injection de toxine botulique, supposée paralyser le muscle à l’origine des crises. Niveau migraine, zéro effet. Mais j’ai très nettement vu la différence au niveau de ma ride du lion, entre les sourcils, qui s’était indéniablement effacée. Youpi pendant 6 mois, dites donc !)

Rides ou pas rides, telle est la question. Et la réponse reste propre à chacun, il n’y a là aucune mauvaise solution.

Pour faire un petit point entre soi et son visage, vous pouvez déjà commencer par réaliser le test « bilan-rides » mis au point par Zestetik. Un questionnaire d’une vingtaine de thèmes basés autour de votre ressenti, l’aspect de votre visage, mais aussi votre mode de vie (fumeuse ? Bouhhh, pas bien pour les rides) et alimentation (pas de légumes ? bouhhh pas bien non plus !). Le principe de base est simple, et corrobore exactement ce qu’on disait en début d’article : faire une croix sur certaines rides, mais conserver certaines autres, qui nous plaisent, nous ressemblent et font notre personnalité. Au terme du questionnaire, vous recevrez un bilan personnalisé avec quelques conseils adaptés à vos idéaux.

Bilan rides

Je me suis pliée au jeu pour le besoin de ce billet. J’ai mentionné notamment ma ride du lion que je n’aime pas (je fais une fixette dessus en ce moment), les plis nasogéniens qui commencent à marquer, et le manque d’hydratation flagrant, malgré mon multi usage de crèmes en tout genre (et quand t’es blogueuse, crois-moi, de la crème, t’en as un paquet à tester !). J’ai également dit que j’aimais bien mes petites rides au coin des yeux et que les petites « fossettes » (laissez-moi appeler ça comme ça, c’est plus joli) au coin des lèvres ne me dérangeaient pas.

Bilan des courses :
*On me conseille d’utiliser une crème de soin à base de collagène ou d’acide hyaluronique pour combler la perte naturelle de la peau (liste de marques variées, comme Nivea, Shiseido, Lierac…) ;
*Un soin mésolift peut ponctuellement m’apporter plus d’éclat pour repulper ma peau déshydratée
* Enfin, à terme, je peux envisager une injection d’acide hyaluronique pour combler les rides qui me déplaisent.

Ouf, sauvée ! Je ne suis pas encore bonne pour la table et le bistouri ! Plus sérieusement, j’ai apprécié que les premiers conseils ne soient pas directement « venez vous faire piquouser en centre esthétique », et j’avoue que je vais effectivement regarder du côté des crèmes enrichies en collagène pour voir si ma peau redevient – boumboumwouhaaa – repulpée et rebondie comme les fesses d’un bébé.

Si vous voulez réaliser votre bilan-rides : www.zestetik.com

Article sponsorisé

16 avril 2012

Sri Lanka #1 : Eléphants et Bouddhas géants

Sri Lanka Polonnaruwa bouddha assis

Bouddha assis, Gal Vihara, Monastère nord de Polonnaruwa (hauteur 7m).

Et voilà. Comme d'habitude, c'est passé trop vite. Douze jours au Sri Lanka, et me voici revenue comme si j'étais partie hier. Il faudra m'expliquer un jour pourquoi les semaines de boulot ne défilent jamais aussi vite, elles.

Sitôt débarqués de l'avion au petit matin, les festivités commencent grâce à notre chauffeur de taxi, également guide touristique à ses heures perdues, qui nous jette littéralement sur le dos d'un éléphant pour une petite balade couleur locale. C'est ainsi que nous baptisons notre voyage, les yeux encore mités du voyage en avion et du décalage horaire. Promenade à crue à dos de bestiole dans la rivière du coin, et sourires goguenards des habitants devant nos mines réjouies ("sont cons, ces touristes, j'te jure").

Clic clac, photo souvenir, et nous voilà repartis sur les routes jusqu'à la première étape à Habarana, au coeur du triangle culturel du pays. Ce sera notre point de départ pour la visite de trois sites incontournables :
* Polonnaruwa, vestiges de l'ancienne capitale commerciale et religieuse, aux fameux 3 bouddhas géants
* Sigiriya, le rocher du Lion, ancien siège d'une forteresse perchée à 370 mètres de hauteur dont l'entrée était gardée par un immense lion en pierre (il n'en reste aujourd'hui que les pattes). Autant vous dire que si vous êtes sujet au vertige, vous pouvez passer votre tour : le sommet s'atteint grâce à de petits escaliers en feraille scellés à même la roche, et le vide autour de soi est saisissant.
* Dambulla et son kitchissime Golden Temple surmonté d'un bouddha doré.

Je ne vous fais pas la visite guidée détaillée (je sais pertinemment que 95 % des lecteurs ne lisent pas les textes des billets sur les voyages) (oh, c'est pas la peine de nier, hein !) et je vous colle la galerie photo qui va bien, et qui en envoie plein les mirettes.

Sri Lanka Panneau iguane     Sri Lanka panneau éléphants

Le bord de route est un zoo à lui tout seul ! ("Attention, traversée d'éléphants", ça surprend !).

Sri Lanka sur éléphant     Sri Lanka tortue copie

Sri Lanka bonze copie

Sri Lanka Polonnaruwa bouddha couché

Bouddha couché, Gal Vihara, Monastère nord de Polonnaruwa (longueur totale : 14m).

Sri Lanka singes 3     Sri Lanka iguane

(Ah tiens, salut les gars !)

Sri Lanka éléphant EcoPark

Sri Lanka éléphants Ecopark

EcoPark, réserve naturelle d'éléphants. Visite au soleil couchant.

Sri Lanka Rocher Sigiriya copie     Sri Lanka Sigiriya escaliers bas

Forteresse de Sigiriya (Rocher du Lion). Au début, ça grimpe fastoche...

Sri Lanka Sigiriya pattes     Sri Lanka Sigiriya vue d'en haut

... et puis ensuite, c'est l'escalade à flanc de rocher, suspendus dans le vide. Mais la vue d'en haut est superbe.

Sri Lanka Golden Temple Dambulla copie

Dambulla, son Golden Temple, et son kitsch parfaitement assumé !

Sri Lanka dambulla bouddha doré copie

Sri Lanka Golden Temple inside

Sri Lanka charmeur serpent     Sri Lanka cobra

Brrrrrr...

(To be continued)

 

27 mars 2012

Sri Lanka, départ imminent. Sri Lanka, 12 jours d'arrêt.

Sri Lanka train

Salut, gens de l'Internet et des environs. Je vous abandonne quelques jours, le temps pour moi d'aller recharcher les batteries et de vadrouiller à nouveau à l'autre bout du monde, ou presque. Cette fois-ci, direction le Sri Lanka. "La larme tombée de l'Inde", comme on l'appelle aussi, en raison de sa forme de goutte d'eau située au sud du territoire indien. (Moi, j'aurais plutôt dit une patate, mais je ne dois pas avoir l'âme poétique, sans doute).

Pourquoi cette destination ? Elle nous semblait un bon mélange de jolies plages, de culture à découvrir (les temples et les dagobas des cités anciennes) et de belle nature (plantations de thé à foison, réserves animalières, plaaaaaaaages). Le tsunami de 2004 et la guerre civile achevée en 2009 ont sans doute laissé des traces, mais le pays se reconstruit peu à peu, et semble prêt à recevoir dignement les touristes, dont il a grandement besoin pour se développer. Alors pourquoi pas ?

A l'inverse de notre super road-trip de cet été où chaque étape était calibrée et chaque nuit réservée, ici, c'est freestyle complet. Seul le billet d'avion en poche, aucun hotel booké, aucune visite arrêtée. On fera au feeling, au gré du vent, de nos envies, et de la météo.

Seule certitude : un itinéraire choisi dans les (très) grandes lignes, qui s'achèvera sur les plages du sud, pour terminer ce nouveau périple par quelques jours de glandouille bien méritées au soleil de Ceylan. Le reste ? Très flou, encore, à ce stade... Mais si tout se passe bien, il devrait comporter, entre autre : des tortues, des bouddhas, des hamacs sur la plage, des léopards, des plantations de thé, des vagues salées, des currys, des éléphants, des bonzes, des épices, des saris chatoyants... et peut-être même quelques baleines bleues. Verdict dans quinze jours...

Photo : empruntée au blog Two Travelling Birds, une petite pépite de jolis clichés et une mine de renseignements sur pleins de destinations.

15 mars 2012

Neon lights

Ceinture fluo détail

Dernière fashion-lubie en date : a touch of fluo dans mes tenues encore un brin hivernales. Oui, il faut croire que l'esprit "Véronique & Davina*" n'est pas complètement mort, si j'en crois la tendance qui se faufile peu à peu dans les boutiques de prêt-à-porter. (Au secours ?)

Evidemment, en bon petit mouton que je suis souvent parfois, j'ai sauté à pieds joints dedans, tu penses bien ! Mais connaissant ma laaaaarge propension à changer de fashion-lubie comme de slip, j'ai misé uniquement sur les enseignes un peu cheap, histoire de rester à peu près copine avec le banquier (tu vois pas que je pars en vacances la semaine prochaine, s'agirait pas qu'il me bloque ma Visa, celui-là).

Bilan des courses :
* Des débardeurs bien pétards, qui feront la blague le temps d'une saison (ouh, tu la vois, la p'tite bretelle fluo qui dépasse d'un pull gris un peu large), et qui finiront en tenue de sport d'ici le mois de septembre. Je ne suis pas idiote, je me doute bien que vu le tissu et la coupe du machin, ça sera déjà bien le Pérou si ça résiste à 3 lavages (c'est un peu ce qui m'a retenue de prendre AUSSI le vert et le corail !), mais à moins de 8 euros la chose, bon... si on peut se faire plaisir le temps d'une lubie...

* Des ceintures pour souligner sur mon slim noir ma taille svelte et athlétique (heu ?) d'une touche wawawoum. La première est totalement rose, bien flashy comme je voulais. La seconde, ma foi, elle me fait un peu l'effet d'un Malabar bi-goût, à être moitié jaune, moitié rose. Pour être parfaitement honnête, j'avais pas bien pigé qu'elle aurait cette allure heu... destructurée post-moderne, mais le site de commande étant suffisamment mal fichu pour me filer des explications , j'ai collé la bête dans mon panier, et roulez roulez petits bolides, on verra bien à la réception du colis. (J'ai vu. Merci). (Mais elle me plait quand même, en fait).

Sandales fluo Topshop* Des petites sandalettes que je n'ai pas encore reçues, mais que je colle quand même en photo dans cet article, parce que bon, on va pas causer fluo tous les jours non plus. Là, voyez, j'imagine très bien mes petits petons futurement bronzés glisser leurs orteils manucurés de vernis flashy dedans. Aaaah, j'peux vous dire que ça va réveiller le Levi's brut de pomme, ça !

Telle que je me connais, je suis bien capable d'aller craquer sur encore quelques bricoles phosphorescentes, surtout si on m'en agite sous les nez à chaque vitrine de boutique. Mais comme on a dit qu'on ne parlerait plus fluo ici, vous n'en saurez jamais rien. Et toc !

 

Fluo OK

Fluo détail


Débardeurs Jennyfer // Ceintures Asos // Sandales Topshop



* Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...

5 mars 2012

Comme avant dans mes rêves d'enfant

les maisons de dame souris

S'il fallait une preuve que les blogs peuvent encore apporter de belles surprises, au delà de leur aspect parfois un peu trop commercial et publicitaire, en voici une :

Il y a presque six ans de ça, alors que je commençais tout juste à écrire ici (pfouuu, on n'est pas tout jeunes, mes amis, c'est moi qui vous le dit), je lançais une bouteille à la mer pour tenter de retrouver un livre de mon enfance qui m'était cher, mais qui avait fini par disparaître, de déménagement en tri intensif, faute de place dans la bibliothèque. Apparemment, je n'étais pas la seule à avoir la nostalgie de ce livre et à avoir été marquée par les histoires de cette souris architecte (je crois que ma vocation râtée vient de là, en fait), si j'en crois les nombreux commentaires et mails que j'ai reçus, régulièrement, depuis la publication de cet article.

Beaucoup m'ont écrit avoir de beaux souvenirs de cet ouvrage introuvable, certaines personnes qui avaient un exemplaire en ont même scanné les pages pour les partager avec tous ces lecteurs frustrés du passé. Un ami virtuel de l'époque avait d'ailleurs fini par remettre la main sur la version anglaise de la chose, sans pour autant parvenir, malgré les recherches, à retrouver un exemplaire de MA version d'enfance, en français dans le texte. Dame Souris s'était bel et bien fait la malle, et la maison d'édition n'avait pas du tout l'intention de rééditer l'ouvrage.

Et puis un jour de janvier dernier, je reçois ce mail, qui me dit en substance :
"Bonjour, je suis bouquiniste à (petit village de l'Aude) et j'ai actuellement en stock le livre que vous semblez chercher. Je peux vous l'envoyer si vous êtes intéressée".
Bah tu m'étonnes Elton, que je suis intéressée ! Depuis le temps ! Ni une, ni deux, je réponds au message, et l'affaire est entendue.

Quelques jours plus tard arrivait par la Poste mon cher et précieux livre. Bien sûr, la nostalgie engrangée durant toutes ces années avait embelli ce livre, peut-être plus qu'il ne le méritait. Sans doute, la frustration de ne pas pouvoir le feuilleter pendant si longtemps m'avait fait oublier que mes goûts d'enfant n'étaient plus mes goûts d'aujourd'hui. Et pourtant, malgré ces infimes déceptions, tourner les pages de Dame Souris et revoir toutes ces illustrations qui ont marqué ma jeunesse m'a presque tiré quelques larmes (presque, j'ai dit) (rhhhoooo).

Ce livre-là restera, vous pouvez en être certains, en lieu sûr dans ma bibliothèque d'adulte, attendant patiemment que mes propres enfants soient en âge de le lire et - qui sait - de l'apprécier à leur tour. Et il rejoint la petite liste des objets précieusement conservés, qui me fera un jour radoter sur le ton du "tu sais, quand maman avait ton âge...".

20 février 2012

Trois p'tits tours et puis s'en va

Des Petits Hauts

Je me fais rare ces temps-ci, je sais. Manque de temps, manque d'idées, esprit mobilisé par des sujets personnels pas très groovy-baby, ou au contraire temps libre occupé par des projets sympas (organiser les prochaines vacances !), grisaille ambiante, léger ras-le-bol... les raisons sont nombreuses.

Il n'empêche, ce n'est pas non plus une excuse valable pour laisser tomber ce blog trop longtemps. Alors pour vous donner malgré tout un peu de lecture, je vous propose, si cela vous tente, d'aller faire un tour du côté du Glossy Blog, où j'opère régulièrement en tant que rédactrice, uniquement sur des sujets qui me tiennent à coeur.

En vrac, je vous suggère quelques sujets mode et culture/confiture rédigés ces dernières semaines (cliquer sur les images pour accéder à l'article en question) :

* La nouvelle collection Princesse Tamtam, tuerie intersidérale (mais un peu comme toutes leurs collections printemps-été, à vrai dire...)


Princesse Tamtam Body   Maillot Ida  Maillot Evasione

 

* La nouvelle collection de bijoux fantaisie AlphaBeta, la classe à l'état pur.

Drip me  Share me et Mix me  Spleen Me et Arlequin me

 

* La nouvelle collection Des Petits Hauts, explosion de couleurs et de douceur.

Des Petits Hauts 1     Des Petits Hauts 2



* Ma nouvelle addiction de gourmande pour le Bubble Tea (le quoi ?) (allez, filez donc lire !).

Bubble tea

 

* Ma vision de la version moderne du Bourgeois Gentilhomme, avec François Morel, au Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Affiche Théâtre

 

* Une idée de cadeau pour vous, les hommes, avec le premier opus du blogueur et dandy Thierry Richard.

Paris Hommes 1     Paris Hommes 2



Quant à moi, je reviens vite (...) pour papoter vernis, Chéribibi, voyages et autres sujets in-con-tour-nables ici ! A très bientôt !



6 février 2012

Hey mister DJ, put a record on

Ipod et dragibus2

L'autre jour, prise d'une subite envie de refaire l'intégrale de ma bibliothèque Itunes (en fait, c'était ça ou étendre le linge pour la troisième fois en un week-end), j'ai passé plusieurs heures à recomposer de A à Z toutes les playlists de mon Ipod. J'ai donc classé par grandes thématiques le genre de musique que j'ai envie d'écouter, selon mon humeur et/ou le moment de la journée.

Au début, j'ai commencé super simple en créant ma liste "Vrac" : un gros fourre-tout, qui contient à peu près tous les titres que je suis susceptible d'avoir envie d'écouter quand je suis en balade hors de chez moi, dans le métro, le train, la salle d'attente. Autant dire, à ce stade, que je n'avais donc rien trié du tout, et que le titre "Vrac" était judicieusement choisi ! Du coup, j'ai affiné petit à petit, et de fil en aiguille, je me suis retrouvée avec des playlists de plus en plus tordues.

Commençons par les soft et bien pratiques :

"Ambiance (de la brousse)" : un ramassis de trucs un peu cool et bobo, parfait à coller en fond musical quand j'ai des amis à la maison et pas envie de me relever tous les 12 titres pour changer le CD. Ca défile, tout seul, passant du Metronomy au Jack Johnson, tout en naviguant sur la quasi intégrale des Paris Dernière. Simple, facile, efficace. (Et comme la liste dure plus de six heures, ça m'évite le coup du pote qui profite d'un silence entre deux CD pour me coller d'office son dernier truc à la mode-tu-vas-voir-c'est-génial). (Et au passage, aucun rapport avec la brousse, vous l'aurez compris).

"Daily Candy" parle d'elle-même : les pépites du moment que je peux écouter en boucle (oui, j'ai une sacrée facilité pour écouter douze fois de suite un titre s'il me plait vraiment). Ces jours-ci, je tourne avec Gotye (ça s'écoute tout seul !), la so critiquée Lana Del Rey, et l'album d'Angus et Julia Stone.

"Frenchimimi" rassemble uniquement des chanteurs et chanteuses françaises. Parce qu'il y a des moments où j'ai juste envie d'entendre des jolis textes, des jolies voix, ... ou du Patrick Bruel. (Si, ça m'arrive, vous pouvez lancer vos cailloux, j'assume complet).

"Garde la pêche", c'est la playlist parfaite pour quand je cours. Quand je quoi ? Ah ah, je ne cours jamais, ne soyez pas bêtes. Mais SI je courrais, ce serait totalement le genre de musiques entrainantes que j'aurais envie d'avoir dans mes écouteurs : la B.O de Drive, du Beyoncé (bah ouais), du Madonna vieille époque, ou les Black Eyed Peas...

Et puis, y'a les playlists, je me demande encore par quel masochisme je les ai créées (cette phrase sonne bizarre, non ?) :

"C'est bon la honte" pourrait me coller la chouma sur dix générations, tellement elle recèle de trucs honteux. Nan. Naaaaaannn, n'insistez pas, je ne dirai rien sans la présence de mon avocat. Mais il se pourrait bien que trainent par là du Amel Bent, du Larusso, des comédies musicales, ou le générique de Star Academy saison 1 (ouille !) (laaaa musiqueeuuuuuu, oui, la musiqueeuuu).

Et puis j'ai aussi créé "Cry Baby", dans un élan de... de nostalgie pleurnichouillarde, je dirais. Dedans, tous les tubes qui me collent immédiatement le bourdon et l'envie de chouiner à grosses larmes : les slows de mes boums d'ado (Still loving youuuuuuu), les musiques qui me rappellent ce garçon qui m'avait brisé le coeur à 17 ans, ou cette chanson de Jean-Jacques Goldman qui symbolise une très vieille amitié de lycée brisée en plein élan par les aléas de la vie (c'est beau non ?) et les déménagements à l'étranger décidés par les parents, ces sacrés fouteurs de merde de l'époque.
Inutile de préciser que je n'écoute cette playlist qu'en très petit comité (genre en face à face avec moi-même) et toujours dans les moments un peu sombres, histoire de bien toucher le fond et de creuser encore un peu. (Les mystères de la nature humaine, je ne me les explique pas toujours...)

On pourrait, je crois, écrire une thèse en 5 volumes sur la façon dont les gens segmentent et renomment les listes de leur lecteur MP3. J'ai une copine qui ne s'enquiquine pas trop la vie, elle fait ses listes par jour de la semaine. Une liste pour le lundi, une pour le mardi... L'histoire ne dit pas si elle s'y tient vraiment quand elle enfile ses écouteurs (un peu comme le coup des culottes brodées d'un jour de semaine. Qui va aller vérifier que vous portez bien la culotte "mercredi" le jour dit, hein ?). Une autre copine laisse des messages assez équivoques dans son Ipod : ses listes se nomment "move your fat ass, bitch", "no pain no gain" ou "après l'effort...". (Faudra que je lui demande à l'occasion si elle se fait suivre par un psy) (ou un nutritionniste).

Chacun son truc, chacun sa façon de faire... Et vous, qu'est-ce qu'il raconte sur vous, votre Ipod ?

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